The Open Window : exposition visible depuis le périphérique !

Le 17 avril, l’exposition The Open Window met à l’honneur 10 artistes sélectionnés via un appel à projets vidéo en diffusant leurs œuvres sur la façade digitale du Vérone, visible par plus de 7 millions de personnes par mois !

exposition open window

 

L’art s’expose hors des musées !

La première exposition digitale à ciel ouvert

Cette première édition est le résultat d’un appel à projets audacieux mêlant l’art, le digital, la vidéo et l’architecture.

Elle offre aux artistes sélectionnés une fenêtre d’exposition hors du commun : la façade artistique du Vérone, le nouvel immeuble de vente-privee, aux portes de Paris.

Située dans un cône de visibilité exceptionnelle, cette exposition inédite est composée de 10 vidéos d’artistes, 9 retenues par le commissaire d’exposition, Renaud Bergonzo, la 10e ayant été désignée par le grand public, invité à voter en ligne sur le site www.theopenwindow.com jusqu’au 15 mars.

Artistes et vidéastes amateurs ou confirmés ont exploré, chacun à leur manière, le thème des « Origines » et leurs projets prennent aujourd’hui toute leur ampleur en étant exposés sur une surface digitale HD de plus de 102m2, devant l’un des axes routiers les plus fréquentés d’Europe.

UNE GALERIE URBAINE ET DIGITALE

Un an après l’inauguration du Vérone, vente-privee transforme son bâtiment icône en véritable œuvre vivante dédiée à la création artistique et numérique.

Lancée début 2017, l’appel à projets vidéo The Open Window révèle aujourd’hui les dix jeunes artistes qui traceront les contours d’une exposition urbaine et digitale inédite.

Scénaristes, réalisateurs, artistes vidéastes amateurs et initiés se sont mobilisés pour cette première édition ouverte à tous.

Durant deux mois, ils ont planché sur le thème « Origines ». Neuf ont été sélectionnés par le galeriste Renaud Bergonzo, fondateur de la Wild Project Gallery, le dixième ayant été désigné par le grand public invité à voter en ligne sur le site.

Dès le 17 avril, les dix vidéos retenues seront diffusées sur la façade artistique du Vérone, située aux portes de Paris et jouissant d’une des plus belles visibilités d’Europe. « The Open Window » ouvre une fenêtre artistique exceptionnelle à plus de sept millions de personnes chaque mois.

Fidèle à son ADN où s’entremêlent créativité et innovation, vente-privee créé des espaces d’expression artistique uniques et inattendus.

L’ART AU COEUR DE L A CITÉ

Depuis près de trois décennies, l’action de vente-privee en Seine-Saint-Denis donne un coup de projecteur sur ce territoire. Le Vérone, dernier projet d’envergure en date, est le résultat d’une vision portée par Jacques-Antoine Granjon. « Je pense que nous devons nous donner les moyens d’un urbanisme respectueux des individus », explique celui qui aspire à replacer l’art au cœur de la ville.

Réhabilitée par l’architecte Jean-Michel Wilmotte et parée d’une résille en béton signée de l’artiste italien Pucci de Rossi, la tour tripode de neuf étages décline à l’infini les lettres « V » et « P », initiales de vente-privee.

Toute l’année, des messages poétiques et des images artistiques sont diffusés sur sa façade, « Jamais de publicité ! », insiste le fondateur de vente-privee.

Les Artistes

Coline Yacoub

Halte en marchant

« Aux origines du mouvement »

« Mettre les mains dans le cambouis », semble être la devise de cette fille de musicien qui n’hésitait pas adolescente à s’incruster sur les tournages de cinéma. C’est dans le journal de Saint-Denis que Coline Yacoub a découvert l’appel à projets The Open Window. La nuit suivante, elle a imaginé son film Halte, en marchant, dont le titre signe un hommage à Victor Hugo.

A l’écran, le spectateur découvre un retour aux origines du mouvement aux côtés d’une paysanne hors d’âge. De celles que Coline a croisées lors de ses nombreux voyages en Chine.

« Je suis rentrée dans sa maison située dans un tout petit village parce que le bruit du métier

à tisser sur le plancher à bois piquait ma curiosité », se souvient cette globe-trotteuse qui ne manque jamais de glaner des images lors de ses escapades.

Son inspiration, Coline la tire des films de Jonas Mekas et Johan Van der Keuken, des réalisateurs qui la fascinent et l’aident à façonner sa démarche artistique.

Avec The Open Window, cette créative trentenaire rêve de croiser le chemin de professionnels qui l’aideront à concrétiser son projet de documentaire sur Monique Stalens, une metteuse en scène de théâtre dont la particularité est de travailler uniquement avec des acteurs amateurs pour monter des pièces en polonais. Aussi étonnant qu’inattendu : comme l’art l’exige.

Annina Roescheisen

La Pieta

« Se remettre en question »

Mi-Allemande, mi-Slovène, Annina Roescheisen partage son temps entre Paris et New-York où elle tisse sa toile créative d’artiste multimédia.

De la vidéo en passant à la photo, la sculpture et les installations artistiques, cette citoyenne du monde s’attache à mettre en scène les relations humaines pour mieux les comprendre.

« Le rapport à l’autre, la quête de soi sont des questions profondément humanistes qui inspirent une grande partie de mon travail », explique cette femme engagée. Sa dernière action philanthropique: #WhatBringsPeace est un projet d’art inclusif, interactif, participatif et documentaire qui met en lumière un questionnement sur la paix.

Pour elle, l’exposition The Open Window : « C’est l’occasion de bénéficier d’une ouverture au-delà des cercles classiques de l’art. C’est en totale adéquation avec l’esprit de générosité et de partage que je souhaite promouvoir. » Son film autour de l’image de la Pietà interroge une nouvelle fois.

Et Annina d’expliquer : « L’image de la Pietà a traversé les siècles. De son heure de gloire à l’aube de la Renaissance, la voici transposée au XXIe siècle.

La traditionnelle Vierge Marie éplorée, tenant le corps de son défunt fils, laisse place à une femme tatouée, siégeant sur un trône de jouets gonflables, faisant le deuil de son enfance. En lieu et place de Jésus, un ours en peluche révélant peu à peu ses stigmates.

Il y a entre ces deux femmes un jeu de miroir identitaire qui invite le spectateur à se remettre en question sur ses propres origines. »

Xavier Strobbe

Disparition

« Une métaphore entre la vie et la mort »

Si Xavier Strobbe était une expression, cela pourrait être : « On verra la suite… ». A 35 ans, ce

belge originaire de La Louvière – berceau du Surréalisme – trace sa route avec une étonnante et rafraichissante décontraction.

Sa philosophie : saisir les opportunités. C’est ce qu’il a fait ce vendredi soir où il a décidé de répondre à l’appel à projets The Open Window. « La magie des réseaux sociaux m’a mis devant ce challenge et je me suis dit :

«Et pourquoi pas tenter ma chance ?» »

Le voici donc, lauréat avec sa vidéo, Disparition, qui met en image, non sans délicatesse, une métaphore entre la vie et la mort. « J’aborde la question de la naissance en me substituant en fœtus dans le ventre de ma mère.

Je voulais vraiment que le spectateur puisse laisser libre-court à ses questionnements sur les sensations et les craintes que peut ressentir un enfant au moment de l’arrachement au confort que lui offre le ventre de sa mère. », explique cet artiste passionné par le mouvement d’art contemporain Fluxus, connu pour produire un anti-art ou plus exactement un art-distraction.

Héloise Philippe & Charles Mignon

Adieux aux armes

« Abandonner les armes, c’est fondamental »

Ensemble, ils ont fondé en 2016 le bureau de réalisation Touchant Vaudou. Héloïse et Charles partagent une passion commune pour l’art vidéo.

Alors quand leurs chemins se sont croisés, ils n’ont pas hésité à tenter l’aventure entrepreneuriale teintée de créativité.

Elle a étudié les sciences humaines et le cinéma.

Lui, la philosophie et la communication.

Ensemble, ils sont plus forts, plus complémentaires, plus créatifs et aussi plus libres. Elle cultive une certaine idée de la vidéo qui consiste à mettre en mouvement les choses, à dialoguer, à essayer d’avoir un contrôle sur le temps grâce à la fiction.

Lui y voit un moyen d’expression qui révèle, grâce à l’écriture, le foisonnement de son imaginaire.

Deux conceptions et un même projet vidéo présenté pour l’appel à projets The Open Window.

Adieux aux armes est un geste pacifique sous forme d’hommage à Norman McLaren et Charlie Chaplin.

Le message est aussi simple que le titre.

« Abandonner les armes, c’est un geste fondamental pour une société », rappellent Charles et Héloïse avant d’expliquer : « Le thème « Origines » peut s’entendre de trois façons dans notre film.

D’abord revenir à ce qu’est la matière originelle d’une image cinématographique : un négatif en noir et blanc.

Ensuite, dans un contexte violent, revenir à l’idée simple que « faire humanité » c’est dès l’origine une lutte pour abandonner les armes.

Enfin, interroger sur ce qui constituerait le paradoxe fondamental de l’identité : une tension jamais résolue entre l’un et le multiple. » Inspirant et porteur d’espoir.

Jeanne Susplugas

Furby

« Ma vidéo n’est pas tendre »

Très tôt, Jeanne a manifesté un goût certain pour l’art.

Petite, elle voulait tout le temps aller au musée, lui ont rapporté ses parents au penchant scientifique.

C’est lors d’un voyage en Allemagne que cette Montpelliéraine découvre l’art contemporain.

« J’ai eu un déclic. Là, j’ai su que la création occuperait une place dans ma vie. Jusqu’au jour où cela s’est imposé à moi comme une évidence ». Ses certitudes en poche, Jeanne a construit son chemin artistique sur le lieu de son réveil créatif, à Berlin. Là, pendant huit ans, elle a creusé son sillon et vécu les grandes heures de la création internationale posant ses valises aux quatre coins du monde, du Japon à l’Amérique.

Tantôt sculptrice, dessinatrice et vidéaste, cette artiste couteau-suisse n’a cessé d’expérimenter.

Probablement ce qui l’a poussé à répondre à l’appel à projets The Open Window. « Cette exposition d’un genre nouveau nous amène à réfléchir sur la façon dont on diffuse un message de quelques secondes à un public pris dans les embouteillages qui regarde un écran où il n’y a pas le son… C’est un vrai challenge ! », s’enthousiasme cette quadra qui présente avec Carne une vidéo qui évoque la violence des règles sociales et les démons propres à l’humain.

« Ma vidéo n’est pas tendre et je suis étonnamment surprise d’avoir été sélectionnée. Ça n’était pas gagné : j’ai pris des risques. »

Preuve que l’audace paie.

Pierre Jaffrès & Pierre Lan

L.A.N.D.E.S

« Nos origines »

A l’origine, il y a cette profonde amitié construite par deux garçons qui partagent le même prénom. Pierre Jaffrès et Pierre Lan ont tous deux 28 ans.

Le premier réalise caméra au poing.

Le second cultive la fibre artistique.

Ensemble, ils ont fait les 400 coups, parcouru les Landes et l’Australie où ils ont développé un goût certain pour les arts visuels.

« A 20 ans, le bac en poche, on est parti faire ce roadtrip australien. Là-bas, on s’est essayé à la photo et à la peinture. Je crois que cela a été un déclic », raconte Pierre Jaffrès. Avec leur film baptisé L.A.N.D.E.S, les deux garçons rendent un vibrant hommage à leur territoire natal et signent un retour à leurs racines, leurs origines.

« En donnant à voir sa végétation, ses dunes, ses vestiges, on voulait représenter les ruines de notre mémoire pour offrir au spectateur la possibilité de voyager sur les lieux de notre enfance, dans les méandres de notre imaginaire. »

The Open Window est pour eux l’occasion de s’exprimer sur un support insolite et de donner à voir leur sensibilité.

« Le monde a besoin de capter l’esthétisme », rappellent-ils.

Nathalie Joffre

Apparitions

« À la recherche de traces de son passé »

Elle n’en est pas à son premier coup d’essai.

Nathalie Joffre est une artiste visuelle. Au sens propre comme au figuré. Récompensée par plusieurs prix, cette plasticienne, véritable poisson pilote, navigue entre les installations artistiques, les arts vidéo et photographiques.

Animée par le besoin de questionner notre rapport au passé et aux archives, cette diplômée de l’ESSEC et de la London College of Communication n’a de cesse de creuser le thème de la mémoire et de son appropriation.

Son film Apparitions part d’une observation des gestes des archéologues retravaillés avec des mimes professionnels.

« Cette chorégraphie interroge ces gestes répétitifs effectués par l’homme qui fouille à la recherche de traces de son passé. Cela questionne aussi la possible impossibilité de cette quête. », explique celle qui a immédiatement été séduite par le projet The Open Window.

« Le dispositif est vraiment audacieux. Je suis curieuse de voir mon film projeté dans un contexte aussi inattendu en particulier la nuit. »

Mao Haonan

Arc en ciel secondaire

« De l’histoire de l’humanité »

Il y a quatre ans, il a débarqué de sa Chine natale pour étudier aux Beaux-Arts de Nantes. Du haut de ses 26 printemps, Mao Haonan sait ce qu’il veut : devenir un artiste multiculturel et pluridisciplinaire.

Petit, il affichait déjà cette douce ténacité. « J’ai su très tôt que je voulais devenir peintre », raconte-t-il prêt à détailler les grands courants de la peinture chinoise qu’il a étudiée. Sa soif de découverte l’a finalement rattrapé avant de le pousser à s’intéresser à la vidéo. « Ce qui m’intéresse, c’est la création d’une narration autour d’un sujet. »

Peu importe les moyens donc, pourvu que l’histoire existe.

Pour la vidéo présentée pour l’appel à projets The Open Window, Mao a puisé son inspiration dans l’ouvrage de Stefan Zweig, Les étoiles brillantes.

Son film Hypothèse décrit quatorze moments importants de l’histoire de l’humanité. Pendant trois minutes, le spectateur est plongé dans une galaxie fictive. La promesse d’images graphiquement hypnotiques comme une pause bénéfique en plein milieu de la jungle urbaine parisienne.

Messaoudene Marwane

Au seuil des rêves

« Le sommeil est une de mes obsessions »

Rien ne prédestinait Marwane Messaoudene à s’essayer à l’art vidéo.

« J’ai d’abord fait des études en génie mécanique et en conception de produit industriel. Mais ma passion pour l’art m’a finalement rattrapé. Alors, je me suis lancé en me disant : «Pourquoi pas essayer ? » »

Bien lui en a pris.

A 21 ans, ce digital native biberonné au film Jurassic Park explore les méandres des effets spéciaux avec délectation.

« Je me suis toujours demandé comment ça marchait. Grâce à ma formation, j’accède à une sorte de graal. »

Pour répondre à l’appel à projets The Open Window, ce jeune artiste a bûché pendant 30 heures. Pour lui, participer à ce projet était un challenge personnel, un moyen de se mettre à l’épreuve. « J’avais envie de voir si je pouvais y arriver. »

Pari réussi. Au seuil des rêves est une vidéo onirique qui donne à voir les différentes phases du sommeil et des rêves.

« Cet espace temps est une de mes obsessions, peut-être parce que j’ai des problèmes de sommeil », s’amuse Marwane qui souhaitait que le spectateur passe un moment dans la tête d’un rêveur.

Aujourd’hui, le jeune artiste n’en revient toujours pas.

« Je n’arrive pas à m’imaginer que 7 millions de personnes vont voir ma vidéo. »

Mélyne Leroux Valette

Abstract

« La femme, c’est le personnage de la vie »

La vingtaine à peine entamée, Mélyne trace d’une voix assurée les contours de sa destinée

audiovisuelle. Enfant, la jeune Normande se faisait une toile chaque dimanche avec son père,

entrepreneur dans le bâtiment.

« Gamine, il m’a aidé à acquérir cette culture cinématographique.

A l’époque, je ne me suis pas rendue compte que cela m’avait autant influencé dans la voie que je suis aujourd’hui », raconte celle qui au lycée a été inspirée par un prof. « Il était génial !

Grâce à ses cours, je suis tombée amoureuse de l’art et de l’audiovisuel. » Son bac en poche, l’étudiante a intégré l’Ecole supérieur de réalisation audiovisuelle (ESRA) avant de se spécialiser dans le montage à l’école MJM Graphic Design.

C’est là que cette fan de Xavier Dolan s’épanouit.

« Avant tout, c’est l’image qui m’attire. J’aime la façonner, la travailler, la toucher grâce à la technique », confie cette solitaire dans l’âme qui, un mois durant, a parcouru l’Europe de l’Est en quête de paysages inspirants.

Avec sa vidéo baptisée Abstract, Mélyne a remporté le Prix du Public.

L’exposition The Open Window est pour elle l’occasion de donner à voir la beauté et la sensualité de la femme qui n’est ni un objet ni une petite chose fragile. « La femme donne naissance.

C’est le personnage principal de la vie. Il faut juste prendre le temps de contempler sa complexité pour comprendre son caractère et son importance. »

Le soutien à la jeune création

Au travers de cette nouvelle initiative, vente-privee continue de soutenir et de s’engager auprès de la jeune garde de la création, en lui offrant un terrain d’expression inédit et une visibilité exceptionnelle.

 

The Open Window Présentation de l’exposition

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