Des Mots de Contrebande (Aux inconnus qui comme moi…) un recueil de textes d’Alain Cadéo est un véritable joyau de poésie que les éditions LA TRACE ont eu la bonne idée de publier. Amoureux des jolis mots, ce recueil vous apportera du bonheur.
Des Mots de Contrebande (Aux inconnus qui comme moi…)
Rendez-vous avec la poésie des mots d’Alain Cadéo
Alain Cadéo est un auteur que j’ai eu le plaisir de découvrir en 2015, lorsqu’il m’a eu la gentillesse de me présenter Zoé.
Puis, en 2016, avec Chaque seconde est un murmure, Alain nous plongeait dans une histoire pleine d’humanité et les relations humaines entre un couple et le héros.
Aujourd’hui, c’est un recueil de textes qui va faire le bonheur des amoureux des mots. En effet, Alain ne se contente pas d’aligner des mots, il les pose avec justesse, poésie et philosophie.
Tout est parti des publications sur les réseaux sociaux par son épouse, Martine, des textes d’Alain.
Les Éditions LA TRACE ont été intéressées par l’originalité et la poésie voire la philosophie de ces publications, et ont souhaité les transforme en une édition.
Cette genèse fait que ce ne sont que des textes inédits
Des mots de contrebande « Aux inconnus qui comme moi….un peu perdus en ce bas monde, glissent de nuit, lá haut, frissonnants funambules, sur l’invisible fil des signes oubliés »
Ce que je trouve formidable dans ce recueil, c’est que chacun pourra trouver un mot, une pensée où il se reconnaîtra.
Et ils sont nombreux ces mots.
Ce condensé de mots est un véritable nectar d’Alain Cadéo.
Après 17 romans textes ou pièces de théâtre, ce petit livre, qui deviendra vite votre livre de chevet ou que vous glisserez dans votre sac, sera votre compagnon dans la durée, car c’est un recueil de pensées.
Qui peut dire qu’il ne se reconnaîtra pas dans :
« Les vieux chagrins »
Un jour, un soir ou un matin, un de ces quatre, je vais pouvoir enfin pleurer, c’est sûr…
Et comme deux fois deux font quatre, je laverai tout le mauvais, les vieux chagrins, l’amour enfoui, mots ravalés, accumulés depuis des lustres.
Je les ferai sécher sur l’étendoir aux quatre vents.
Puis je tirerai ma révérence, grotesque, nez morveux,
Souffle court, à quatre pattes, dans un dernier éclat de rire,
A quatre pas de l’infini.
Contenu de l’article mis à jour le 14 avril 2021.
Je note ce titre, les mots que tu as choisis de nous livrer font écho en moi. Merci pour cette belle découverte.
Tu seras ravie, j’en suis certain
Peut-être pas ce qu’il faut que je lise en ce moment …
Bon dimanche, toujours gris et humide.
au contraire, tu y trouveras le positif dont tu as besoin