L'humanité laisse une trace indélébile sur la planète. Dezoom, la nouvelle série documentaire d’ARTE, prend de la hauteur et porte un nouveau regard sur le monde. Une série tournée au drone. 10 épisodes éloquents mais sans commentaires qui dressent un portrait esthétique et cruel de l'activité humaine.
Tournée aux quatre coins du monde, la nouvelle série documentaire d’ARTE nous amène à découvrir les cicatrices que l’homme laisse sur la planète. Avec des images vertigineuses tournées aux drones, DEZOOM dévoile dix problématiques écologiques qui laissent une empreinte indélébile, révélant les revers des activités humaines et leurs conséquences sur l’environnement.
Du particulier au général, de l’échelle humaine à l’échelle macro, du sol jusqu’au ciel, la série documentaire nous offre un nouveau regard sur notre planète et révèle des faits glaçants. La surpopulation en Inde, la déforestation en Amazonie ou encore les fermes circulaires en Arabie Saoudite. Plus qu’une simple évocation à ces problématiques, ces destinations deviennent des paysages géométriques, sublimés par la prise de vue des drones.
Prendre de l’envol pour redécouvrir en dix épisodes de deux minutes, des lieux que vous pensez déjà connaître. Des infographies sur chaque destination invitent le spectateur à prendre conscience de la réalité de notre planète parfois troublante, étonnante ou simplement inavouable.
DEZOOM a été crée et réalisée par Simon Bouisson et Ludovic Zuili, mieux connus sous le nom de Såndl et coproduite par ARTE France, La Barone et Média 365. DEZOOM arrive sur arte.tv/dezoom à partir du 3 juin
Dezoom fait suite à la saison de ProductTM, série documentaire (2015) qui suivait des trajectoires de produits à travers le monde en point de vue subjectif
PRODUCT™ I OFFICIAL TRAILER
Sur la côte d’Almeria, en Espagne, des kilomètres de fruits et de légumes poussent sous des serres. Ici, peu importe la saison, la production ne s’arrête jamais afin de satisfaire la demande incessante du continent européen.
Au milieu du désert saoudien, les fermes circulaires prolifèrent telles des oasis surréalistes. Alimentées principalement par des sources, ces fermes sont primordiales pour les habitants de la région. Mais dans l’un des pays les plus arides au monde, l'exploitation excessive des ressources en eau peut rapidement entraîner une grave pénurie.
À Jüchen, en Allemagne, une mine à ciel ouvert s’étale sans limites, effaçant de la carte des villages entiers. Le lignite extrait ici est brûlé essentiellement pour produire de l’électricité. Des dizaines de mines comme celle-ci sont surexploitées à travers le monde, mais à quel prix ?
La prolifération de mines d'or illégales en Amazonie menace désormais directement l'écosystème. Pour récupérer le précieux minéral, les orpailleurs utilisent des tonnes de mercure qui mettent en péril la santé des habitants de la région et provoquent des dégâts écologiques irréversibles.
Plantée au milieu du désert de l'Arizona, la ville de Sun City prend de plus en plus d’ampleur. Ses maisons et ses étendues de golf forment un décor graphique exceptionnel, mélange de symétrie urbaine et de paysages arides...
Ici, des milliers d’automobiles sont stockées pendant des semaines, voire des mois, avant d'être vendues. Le port de Sheerness est devenu un parking géant, avec des coûts élevés et un fort impact écologique. Une triste illustration des conséquences de la production de masse.
L’Inde est bruyante, colorée, pleine de vie. Elle est aussi aujourd’hui confrontée à un grave problème de surpopulation. Malgré les programmes de régulation des naissances, elle sera le pays le plus peuplé au monde en 2025. Focus sur le quartier le plus dense de Delhi : Laxmi Nagar.
Ghazipur est l’une des trois grandes décharges de New Delhi. Tous les jours, des hommes, des femmes et des enfants se précipitent sur les camions qui viennent décharger les tonnes de déchets de la ville. Des heures de tri pour seulement quelques roupies, au péril de leur santé…
À Los Angeles, le rêve américain peut facilement se transformer en cauchemar quand les embouteillages prennent le dessus. L’échangeur Pregerson est le plus vieux témoin de la crise de transports de cette ville, où le nombre de voitures par habitant bat des records
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