DEMAIN au cinéma : Bienvenue à Suburbicon !

Découvrez Julianne Moore face à Oscar Isaac dans un extrait du film Bienvenue à Suburbicon un film de George Clooney avec Matt Damon, Julianne Moore et Oscar Isaac. Demain mercredi 6 décembre au cinéma !

affiche Bienvenue à Suburbicon

 

Bienvenue à Suburbicon

La construction de Suburbicon

Afin d’élaborer l’univers aux allures de carte postale de Suburbicon, George Clooney a sollicité Jim Bissell, le chef-décorateur avec qui il a l’habitude de travailler.

Grâce à leurs cinq collaborations, George Clooney et Jim Bissell ont noué un véritable langage qui leur est propre et qui leur permet de rester sur la même longueur d’ondes sur le plan créatif et visuel.

Jim Bissell attribue aux multiples talents de George Clooney la facilité avec laquelle ils travaillent ensemble.

« Le cinéma est une synthèse de tous les arts », estime Jim Bissell. «Il est très important que George sache à la fois réaliser, écrire et jouer la comédie, mais ce qui est encore plus utile pour moi c’est qu’il sache dessiner. Il a envisagé les moindres détails du film en matière d’esthétique et de dramaturgie, et il arrive à illustrer cela dans ses dessins. Je sais toujours exactement ce qu’il recherche ».

Pour BIENVENUE À SUBURBICON, le style visuel recherché par George Clooney et Jim Bissell était celui de l’anonymat et de l’uniformité, afin de créer un univers où les Lodge se fondent dans le décor.

Si Suburbicon s’inspire de la ville uniforme et standardisée de Levittown en Pennsylvanie, Jim Bissell et son équipe ont établi leur banlieue idéale dans le sud de la Californie.

«Bien qu’on ait tourné en Californie, on voulait que les maisons donnent l’impression qu’on pouvait se trouver absolument n’importe où aux États-Unis » explique Jim Bissell. «Notre préoccupation principale pendant nos recherches était de trouver des maisons en aussi bon état que possible, sans trop d’arbres autour ».

Dans un quartier de Fullerton, l’équipe a découvert le décor parfait pour l’extérieur de la maison des Meyers, ainsi qu’une douzaine d’autres propriétés de la bonne époque qui apparaissent dans un travelling au début du film.

«Les maisons de Fullerton ont été construites en 1958, ce qui était parfait pour nous », explique Jim Bissell. «La municipalité est très fière de son architecture et les maisons ont été très peu rénovées. C’était l’endroit parfait parce que même la couleur des maisons n’a pas changé ».

Outre les maisons d’époque, beaucoup d’arbres anciens et abîmés du quartier venaient d’être coupés afin de réparer les trottoirs, ce qui a facilité la tâche de l’équipe dans son travail de voyage dans le temps.

«Il fallait que notre quartier ait l’air complètement neuf, mais la plupart des quartiers résidentiels construits à cette époque ont aujourd’hui des arbres d’une soixantaine d’années «, note Jim Bessell. «On a discuté de la possibilité de supprimer les arbres trop vieux à l’ordinateur, mais étant donné le coût, le temps et la quantité de travail que cela aurait nécessité, on a eu de la chance de trouver un endroit où le problème ne se posait pas ».

Les extérieurs et la végétation d’un grand nombre de maisons ont été rafraîchis avec un coup de peinture et quelques détails d’époque, comme par exemple des haies en buis et des éclairages anciens.

« À chaque fois qu’on tournait en extérieur, les voisins ont été vraiment formidable », se souvient George Clooney. « On chamboulait leur quotidien, on repeignait leurs maisons, et on tournait toute la nuit dehors, et pourtant ils se sont montrés extrêmement compréhensifs ».

En ce qui concerne l’extérieur de la maison à deux étages des Lodge, les acteurs et l’équipe ont tourné dans la ville voisine de Carson. La maison a été peinte d’une couleur courante à l’époque, que Jim Bissell qualifie de « vert glauque ».

« C’est une teinte qu’on trouvait beaucoup à l’époque, que j’ai choisi de rehausser avec des bordures couleur rouille afin de faire allusion au déclin personnel de Gardner, qui perd de sa suffisance et de son égocentrisme ».

La pelouse qui sépare les maisons des Lodge et des Meyers sert de terrain de jeu à Nicky et à Andy lorsqu’ils veulent échapper aux tensions dans leurs familles respectives, mais trouver un jardin sans clôtures dans le sud de la Californie n’a pas été tâche facile.

« D’Oxnard à Fullerton, toutes les maisons de cette époque ont des murs en béton de deux mètres de haut », regrette Jim Bissell. « Il a donc fallu qu’on conçoive notre propre jardin, adapté à nos besoins ».

Le jardin a été entièrement construit sur le site de Mystery Mesa, à Santa Clarita. Entourée par des champs, dans une zone particulièrement enclavée, l’équipe Décors a travaillé d’arrache-pied pendant trois semaines afin d’aménager un terrain vague en huit façades arrière de maisons et leurs jardins encerclés de clôtures basses et agrémentés de balançoires, de vérandas et de fils à linge en métal.

L’intérieur de la demeure des Lodge a été entièrement bâti sur un plateau des studios Warner à Burbank. En seulement sept semaines, Bissell et son équipe ont réussi à créer les deux étages de la maison familiale, et à l’aménager en un véritable musée du design des années 1950, aux tonalités brunes, rouille, vert mousse et jaune moutarde, du salon jusqu’aux chambres, en passant par la cuisine, le bureau et la salle de bain.

Plusieurs membres de l’équipe y ont d’ailleurs reconnu certains meubles et décors de leur enfance.

Bissell a travaillé en étroite collaboration avec Clooney, Heslov et le chef opérateur primé aux Oscars Robert Elswit (THERE WILL BE BLOOD), pour faire en sorte que le décor soit en parfaite adéquation avec la vision des producteurs.

Pour donner au film son aspect vintage , Elswit a utilisé une caméra Arri Alexa anamorphique dotée de lentilles Panavision de la série “C”. Grâce au cadre particulièrement large de l’image et aux objectifs Panasonic rétro, Clooney a pu réaliser des gros plans ou des plans très rapprochés d’un acteur tout en gardant ses partenaires dans le champ.

“La maison a été notre plus gros élément de décor ”, explique Clooney.

“Environ deux tiers du film se passent dans cette maison, si bien que Grant et moi avions très précisément envisagé la manière et le style avec lequel nous voulions la filmer. On a conçu des story-boards pour toutes les scènes dont nous avions besoin, et ça nous a permis de savoir s’il valait mieux filmer depuis les escaliers, ou entre le mur et la cheminée, et où étaient situées les ombres ”.

Les bureaux de Pappas & Swain, où Gardner travaille, ont constitué un autre décor intérieur crucial. Les murs lambrissés et les couleurs ternes semblaient un arrière-plan d’époque idéal contre lequel le spectateur voit Gardner perdre peu à peu le contrôle de soi.

Le reste du tournage s’est déroulé dans les villes de North Hollywood, Encino, Santa Clarita, San Fernando, Altadena et Pasadena.

Au parc de loisirs de Valley Plaza à North Hollywood, un centre commercial quasi-désaffecté a été transformé en centre commercial luxueux des années 1950.

Les vitrines d’époque créées par l’équipe ont été tellement convaincantes que certains passants se sont arrêtés pour les regarder et sont allés jusqu’à demander aux membres de l’équipe quand les magasins seraient ouverts.

L’épicerie Karger, située à San Fernando, a été un autre décor de grande ampleur qui a largement mobilisé l’équipe. Bissell était ravi de découvrir un grand magasin JC Penney récemment désaffecté qui correspondait parfaitement aux besoins du tournage.

“Ce magasin JC Penney avait été construit dans les années 1940, et la façade avait conservé des détails d’époque ”, raconte Bissell. “On s’est installés à l’intérieur pour bâtir ensuite le décor de l’épicerie ”.

Sur les étagères du magasin, se sont accumulées 2500 boîtes d’époques fabriquées par le département Décors, de même que 10 000 authentiques boîtes de conserve recouvertes d’étiquettes des années 50. Pour rendre crédible le rayon “petit déjeuner“ de l’épicerie, l’équipe a déniché sur Internet un rarissime paquet de “Frosties de Tony le Tigre” comme neuf. Pour le rayon boulangerie, l’équipe a acheté des centaines d’emballages de Taystee et de Wonder Bread à des collectionneurs en ligne.

“C’est fou tout ce que les gens peuvent collectionner ”, s’enthousiasme Bissell.

“À présent, ces collectionneurs et ces chineurs vendent tout sur Internet, ce qui est vraiment génial quand on a besoin d’éléments de décor très rares et difficiles à trouver. Ebay, c’est le nouveau marché aux puces ”.

Bien que l’équipe de tournage ait trouvé un nombre important d’objets d’époque en très bon état, d’autres accessoires ont nécessité une attention toute particulière.

Pour le salon des Lodge, le chef accessoiriste Matt Cavaliero (LA LA LAND) et son équipe ont dû se mettre en quête d’un téléviseur Zenith Flash-Magic, le tout premier poste muni d’une télécommande sans fil. Après plusieurs nuits blanches, Cavaliero a fini par en trouver une en parfait état à la Fondation-Musée de la Télévision, dans l’Ohio.

L’établissement a gracieusement accepté de le prêter à la production.

Non content de devoir trouver plus de 150 voitures et camions datant des années 1950, le coordinateur des transports George Sack (LIVE BY NIGHT) a également été chargé de dénicher certains véhicules importants du film en plusieurs exemplaires.

La Oldmosbile de 1957 de Gardner, la Chevrolet Bel Air de 1954 des Meyer, la Coccinelle Volkswagen de 1954 de Louis et Ira, et le camion de pompiers Crown de 1959 sont tous détruits ou endommagés à un moment donné du film, ce qui nécessitait un double du véhicule pour pouvoir poursuivre le tournage.

Comme l’explique Sack, “Il a fallu qu’on trouve un camion de pompiers Crown de 1959 pour correspondre au premier camion que nous avons fini par amocher. Le Los Angeles County Fire Museum en avait un dans son débarras que nous avons eu la chance d’acquérir ”.

Grâce à cet important parc de véhicules, la production a pu masquer rapidement les anachronismes qui risquaient d’apparaître à l’écran. Quand une bouche d’incendie ou un panneau de signalisation moderne était visible dans le champ, le département des transports a trouvé un moyen ingénieux de les dissimuler derrière des véhicules d’époque.

LE STYLE « SUBURBICON »

“Vous l’aurez sans doute remarqué, mais dans BIENVENUE À SUBURBICON, presque tous les hommes portent la même tenue ”, explique la chef costumière Jenny Eagan (NO COUNTRY FOR OLD MEN), qui a travaillé en suivant la même palette “anonyme et banale ” que Bissell. “Une chemisette avec une cravate, ou alors un costume à deux boutons.

Les motifs varient parfois, mais leurs femmes sont toutes allées dans le même magasin ”.

“Nous avions déjà travaillé avec Jenny sur OUR BRAND IS CRISIS et nous avions vraiment adoré son travail ”, se souvient Heslov. “Il fallait une garde-robe vraiment très spécifique et elle a été capable de réaliser parfaitement tout ce dont nous avions besoin ”.

“À l’époque, l’ourlet des pantalons est remonté, les cravates sont raccourcies, et on voit les chevilles dépasser du pantalon ”, explique Clooney. “Il y avait tout à faire, et Jenny sait non seulement comment l’effectuer rapidement, mais aussi comment faire en sorte que ces costumes n’aient pas l’air d’être des costumes.

Ça a été un vrai plus ”.

Pour mener à bien la mission stupéfiante de créer les tenues de chaque homme, chaque femme et chaque enfant de BIENVENUE À SUBURBICON, Jenny Eagan a commencé par étudier attentivement un catalogue de vêtements d’époque.

Comme elle l’explique, “quand on regarde un catalogue Sears, tous les mannequins sont extrêmement chics ; il vous suffit alors d’atténuer ce côté très habillé, parce que si l’on veut que ce soit réaliste, il faut que les personnages puissent vivre et être parfaitement à l’aise dans leurs vêtements ”.

“Les années 1950 étaient une époque très glamour. Les gens étaient extrêmement fiers des tenues qu’ils portaient. Personne n’aurait porté de pantalon de jogging dans la rue ”, déclare-t-elle. “D’ailleurs, on voyait très rarement des femmes en pantalons ”.

Grâce aux costumes conçus par Jenny Eagan, Matt Damon est facilement passé de son rôle de Jason Bourne au vieux schnock de banlieue Gardner Lodge.

“C’est très tentant de rendre Matt très chic ”, reconnaît Jenny Eagan. “On a tendance à imaginer les années 1950 comme une période particulièrement glamour, mais George envisageait vraiment Gardner comme quelqu’un de négligé. C’est un type normal, coincé dans sa vie, dans son travail, qui se la joue un peu alors qu’il est loin d’être aussi intelligent qu’il le croit. Ses vêtements témoignent du fait qu’il n’est pas armé pour les événements du film ”.

Jenny Eagan a également collaboré avec Julianne Moore pour mettre au point le style propre à chaque jumelle. “On a trouvé beaucoup de choses lors des essayages ”, se souvient la chef-costumière. “J’avais imaginé que Rose aurait une garde-robe très classique, typique de la femme au foyer des années 1950, mais en parlant avec Julianne, on a décidé que Rose ne faisait plus autant d’efforts qu’avant pour avoir l’air belle.

À l’inverse, Margaret paraît plus jeune, plus aguicheuse et veut attirer l’attention sur elle ”.

“Jenny est une excellente collaboratrice, et elle a immédiatement compris comment les deux personnages que j’interprète se différencieraient en tant que sœurs, mais aussi en raison de leurs personnalités ”.

Pour la garde-robe de Nicky, la simplicité a été le mot d’ordre.

“Parfois, il peut vous arriver de trop réfléchir à ces questions-là ”, souligne Jenny Eagan. “C’était très rassurant de parler à mon père, qui aurait eu à peu près le même âge que Nicky dans le film, et qu’il me rappelle qu’à cette époque-là, les enfants n’avaient pas souvent des vêtements neufs.

Nicky aurait eu des tee-shirts, des jeans, et une tenue du dimanche—celui qu’il porte à l’enterrement. Les jeunes gens n’avaient pas beaucoup de vêtements à l’époque, mais ceux qu’ils avaient, ils en prenaient soin. Les vêtements étaient mieux confectionnés à l’époque et duraient plus longtemps ”.

FICHE ARTISTIQUE

Gardner Lodge …………………………………………………………….. MATT DAMON

Margaret/Rose ……………………………………………………….. JULIANNE MOORE

Nicky …………………………………………………………………………….. NOAH JUPE

Ira ……………………………………………………………………….. GLENN FLESHLER

Louis ………………………………………………………………………….ALEX HASSELL

Oncle Mitch ……………………………………………………………… GARY BASARABA

Roger …………………………………………………………………………. OSCAR ISAAC

Mme Meyers ……………………………………………………. KARIMAH WESTBROOK

Andy ……………………………………………………………………… TONY ESPINOSA

M. Meyers ……………………………………………………………………. LEITH BURKE

georges clooney Crédit photos : Hilary Bronwyn Gayle
Crédit photos : Hilary Bronwyn Gayle

FICHE TECHNIQUE

Réalisateur …………………………………………………………… GEORGE CLOONEY

Scénaristes ………………………………………………………………….. ETHAN COEN

…………………………………………………………………………………… JOEL COEN

…………………………………………………………………………. GEORGE CLOONEY

……………………………………………………………………………… GRANT HESLOV

Distribution des rôles …………………………………………….. ELLEN CHENOWETH

Musique ……………………………………………………………. ALEXANDRE DESPLAT

Costumes …………………………………………………………………… JENNY EAGAN

Chef monteur ………………………………………………… STEPHEN MIRRIONE, ACE

Chef décorateur ………………………………………………………. JAMES D. BISSELL

Directeur de la photographie…………………………………… ROBERT ELSWIT, ASC

Producteurs exécutifs ………………………………………………………. JOEL SILVER

…………………………………………………………………………………. HAL SADOFF

……………………………………………………………………………….. ETHAN ERWIN

……………………………………………………………………………. BARBARA A. HALL

………………………………………………………………………….. DANIEL STEINMAN

Produit par ………………………………………………………. GRANT HESLOV, p.g.a.

…………………………………………………………………. GEORGE CLOONEY, p.g.a.

……………………………………………………………………… TEDDY SCHWARZMAN

Synopsis

Suburbicon est une paisible petite ville résidentielle aux maisons abordables et aux pelouses impeccablement entretenues, l’endroit parfait pour une vie de famille.

Durant l’été 1959, tous les résidents semblent vivre leur rêve américain dans cette parcelle de paradis. Pourtant, sous cette apparente tranquillité, entre les murs de ces pavillons, se cache une réalité tout autre faite de mensonge, de trahison, de duperie et de violence… Bienvenue à Suburbicon.

DÉCOUVREZ UN NOUVEL EXTRAIT DU FILM :

« Le voyant rouge »

BIENVENUE A SUBURBICON – Extrait "Le Voyant Rouge"

BIENVENUE À SUBURBICON – Bande annonce – VOST

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