Le cinéma est un art universel qui transcende les frontières culturelles et linguistiques. Le film « Anatomie d’une chute », réalisé par Justine Triet, en est un bel exemple. Pourtant, malgré son succès international, une polémique autour de l’usage des langues dans ce film a fait surface. Néon, le distributeur new-yorkais, affirme que le film n’est « français qu’à 59 % ». Qu’est-ce que cela signifie exactement ? Décortiquons ce phénomène.
Le cas du film Anatomie d’une chute
« Anatomie d’une chute » est un drame familial qui explore l’intimité d’un couple et leurs dynamiques avec leur fils malvoyant. La particularité du film réside dans l’usage des langues. Sandra, personnage principal et Allemande, parle alternativement français et anglais. Son mari, bien que français, parle couramment anglais. Cette alternance linguistique a conduit le réalisateur à intégrer des passages en anglais avec des sous-titres français, une décision audacieuse qui n’est pas passée inaperçue. Néon, en déclarant que le film est « français à 59 % », soulève des questions sur l’identité linguistique et culturelle du film.
L’importance du choix des langues dans un film
L’usage de l’anglais dans « Anatomie d’une chute » n’est pas anodin et pose la question de l’importance du choix des langues mises en avant dans un film : c’est l’objet de cette dernière étude de Preply.
Cet usage interroge la précision et la puissance du langage, surtout dans le contexte d’interrogatoires et de témoignages liés à une affaire judiciaire. Pour Sandra et Samuel, parler dans une langue qui n’est pas leur langue maternelle ajoute une dimension supplémentaire à leurs récits, révélant les nuances et les complexités de leurs relations.
Anatomie d’une chute : La préparation linguistique des acteurs et de la réalisatrice
La préparation des acteurs et de la réalisatrice pour le film est révélatrice de l’importance accordée à la maîtrise des langues. Sandra Hüller, l’actrice principale, a pris trois mois pour apprendre le français. Justine Triet, la réalisatrice, a également pris des cours d’anglais pour promouvoir son film aux États-Unis. Ces efforts soulignent l’engagement envers l’authenticité linguistique et culturelle du film.
Progresser en anglais grâce au cinéma ?
Le visionnage de films dans leur langue originale est souvent recommandé comme moyen efficace pour améliorer ses compétences linguistiques. Sylvia Johnson, experte en méthodologie chez Preply, confirme que le cinéma peut être un outil précieux d’apprentissage des langues. Les films offrent une immersion authentique dans la langue, permettant aux apprenants d’appréhender des nuances culturelles et d’améliorer leur compréhension linguistique. Les sous-titres, lorsqu’ils sont utilisés, renforcent cette expérience d’apprentissage multisensoriel.
Conclusion
« Anatomie d’une chute » est un exemple fascinant de la manière dont le cinéma peut transcender les frontières linguistiques et culturelles. Malgré les controverses entourant l’usage des langues, le film continue de captiver et d’inspirer les spectateurs à travers le monde. Il nous rappelle que le langage, qu’il soit français, anglais ou autre, est un outil puissant qui enrichit et complexifie nos expériences narratives.
Cet aspect m’a dérangée, et je trouve beaucoup plus original « Le règne animal » qui a été moins récompensé. Bonne journée
je n’ai pas encore vu le règne animal. Je suis d’accord avec toi pour anatomie d’une chute.
il faudra analyser le succès ou pas !
Le film a eu du succès.
Merci Bernie, en V.O. si on connait l’anglais, beaucoup ou un peu, j’approuve, sinon…. bon jeudi, jill
Je suis d’accord.