Dans l’intimité d’Anna plurielle avec Virginie Vanos, Découvrez l’interview exclusive que Virginie Vanos a eu la gentillesse de m’accorder, et entrez dans l’intimité de son dernier livre « Anna Plurielle ». Qui n’a jamais rêvé de vivre plusieurs vies ?
Anna Plurielle
Virginie Vanos, nomade dans l’âme.
Lors de notre première rencontre, Virginie nous disait « vivez avant d’écrire… ». C’est donc avec un très grand plaisir qu’aujourd’hui, je la reçois, afin qu’elle nous parle de son dernier roman « Anna Plurielle ».
Bernie : « Bonjour Virginie, je te propose de dévoiler l’intimité d’Anna Plurielle à nos lecteurs, et tout d’abord, peux-tu nous raconter comment tu as donné naissance à Anna ?
Virginie Vanos : C’est suite à la parution de Maldonnes, en janvier 2018, qu’une amie proche m’a dit « Mais j’en ai marre de tes histoires tristes, avec toutes ces morts et toutes ces tragédies ! ».
Bon, il est vrai que l’amie en question a une nette tendance à dramatiser à outrance, sur tous les sujets possibles. Je lui ai rétorqué que mon prochain livre serait le récit d’une femme qui ne se cesserait de mourir, mais que ce récit sera gai, joyeux et parfois rocambolesque.
L’idée infusait alors, mais n’avait pas encore de forme bien concrète.
Quelques jours plus tard, j’étais chez ma stomatologue. J’ai eu un flash durant mon détartrage, quand j’ai vu ses grands yeux bleu marine penchés sur moi. Et j’ai songé que le prénom d’Anna, le sien, était présent dans toutes les langues européennes.
J’avais donc le fil conducteur : une Anna aux yeux bleu marine qui sautait d’incarnation en incarnation, en changeant de pays à chaque « vie ». Me restait à trouver le commencement de cette épopée ésotérico-fantaisiste.
Je me suis alors souvenue d’un rêve que j’avais fait il y a plus de 10 ans. Le personnage d’Elsie Peterson existait depuis tout ce temps dans mon imaginaire, il ne me restait plus qu’à lui créer une vie bien à elle…
Bernie : « Tu écris rarement à chaud, comment s’est déroulé l’écriture de ton roman ? »
VV : A chaud, ce coup-ci !
J’étais à peine rentrée de chez Anna ma stomato que je me branchais sur Word. Je savais déjà comment j’allais axer le préambule et amorcer l’intrigue.
Tout le reste m’est littéralement tombé dessus par surprise, les mots, les idées et les personnages semblant faire la file afin de rejoindre l’histoire que je créais. J’ai tapé sur mon clavier pendant une semaine, à raison de 16 à 18 heures par jour, à en avoir mal aux doigts, jusqu’à la fin du premier jet.
Après cela, j’ai attendu un peu, deux semaines, je pense, je me suis relue, ai effectué quelques premières corrections, puis ai commencé à travailler avec 4 de mes béta-lecteurs.
Bernie : Souvent, nous entendons aujourd’hui « il y a plus d’auteurs que de lecteurs », et la couverture d’un livre devient un élément clé de séduction du lecteur. Raconte-nous la création de la couverture d’Anna Plurielle.
VV : J’avais promis à mon ami Marc Naesen qu’il en serait le concepteur et le créateur de A à Z, car il m’avait confié en décembre 2017 que la réalisation d’une couverture de roman faisait partie de ses rêves.
On a été d’accord tout de suite sur le design et l’univers métaphorique de la couverture. Mais les choses ont trainé en longueur à partir de mai 2018, de par ma faute.
Juste avant de partir en reportage dans le Dodécanèse, à cause de mon cancer de l’année 2017 et de ma forte endométriose qui était à l’époque poussée à son paroxysme, j’étais mal, moche, meurtrie, humiliée, dans tous les sens possibles de ces termes.
Marc voulait me faire poser, j’ai usé de tous les prétextes et excuses possibles et imaginables pour me débiner. Cependant, c’est grâce à Eduart Qendrai, mon guide lors de mon reportage de juillet 2018 en Albanie, que j’ai fait volte-face.
Il a suffi qu’il me dise un tout petit compliment, assorti d’un geste tendrement fraternel pour que je reconsidère mon refus tout d’abord catégorique.
Mais c’est quand même la trouille au ventre, les larmes aux yeux et le moral en berne que je me suis rendue sur le set.
Marc est un artiste hors-pair et un cœur en diamant, j’ai en lui une confiance absolue, mais je me déteste trop pour admettre que l’on puisse aimer ce que ce que je suis et ce que je suis encore capable de réaliser.
Bernie : « Combien de vies voudrais-tu vivre ? »
VV : Autant que nécessaire pour pouvoir accomplir tous mes rêves passés, présents et à venir.
Bernie : « Et pour terminer, une question qui me taraude, pour être encore plus dans l’intimité d’Anna Plurielle, Anna aurait-elle pu être un homme ?
VV : Sans nul doute, oui.
J’aime écrire des histoires en utilisant un Je Masculin, j’adore explorer ma propre masculinité à travers mes personnages de fiction…
Mais vu qu’Elsie, la majeure partie des personnages secondaires et toutes les Anna vivent des moments que j’ai réellement vécus en tant qu’actrice ou spectatrice, il était plus logique que j’écrive au féminin.
Plus rassurant, aussi.
Et il en fallait, de la logique, du rationnel et du confort pour un récit tellement fantasmagorique…
Vu que j’impliquais une énorme quantité de mon vécu personnel, depuis mon adolescence jusqu’à mon âge actuel, j’avais besoin de racines stables pour mieux décoller.
Merci à toi, Virginie pour la sincérité de tes réponses, tu m’as donné envie de découvrir Anna Plurielle, et j’espère vivement que ton livre rencontrera son public.
Dans l’intimité d’Anna Plurielle, le Résumé
Qui n’a pas rêvé d’avoir plusieurs vies pour vivre toutes ses envies ?
Lorsqu’Elsie est victime d’un accident mortel, elle se retrouve devant son ange gardien, Ernie. Celui-ci lui annonce qu’elle doit accomplir trois objectifs pour réussir sa vie : voyager à travers le monde et le comprendre, vivre un véritable amour, avoir une pensée philosophique faisant avancer l’ensemble de la pensée humaine et la diffuser.
Si elle a échoué en tant qu’Elsie, Ernie lui donne droit à six incarnations pour y arriver. Pas une de plus !
Elle bénéficie cependant de quelques privilèges : elle se souviendra de leur conversation et s’incarnera directement dans un corps de 21 ans, sans passer par l’enfance ; elle portera toujours le même prénom, Anna, et gardera ses yeux bleu marine.
Aidée d’une équipe d’anges gardiens folkloriques, Elsie, devenue Anna, arrivera-t-elle à réussir « ses vies » ?
Virginie Vanos, chroniqueuse chez Bernieshoot
Fidèles lectrices et lecteurs, vous le savez, depuis maintenant près d’un an, Virginie vous donne rendez-vous tous les jeudis matin, pour vous faire découvrir de merveilleuses personnes et des chroniques qui ne peuvent laisser indifférent.
Superbe pour cette échange avec de belles photos
effectivement, c’est un très bel échange.
Merci à tous !
A l’heure actuelle, il existe trois façons d’envisager l’acquisition d’ « Anna Plurielle » :
1 : le livre et l’ebook sont disponibles sur la librairie en ligne d’ Edilivre.
2 : Mon propre stock est arrivé hier chez moi. (pour ceux qui veulent des dédicaces, n’hésitez pas à me contacter directement en privé pour plus d’infos)
Et de 3, l’ouvrage sera disponible dans toutes les librairies à partir du 28 janvier 2019.
Au plaisir !
Virginie
Bonsoir bien sympa ce sujet je le partage sur mon défi » Ecrivain » passe une bonne soirée bisous
Hey bonsoir 🙂 Magnifique interview, avec un livre qui à l’air vraiment intriguant et intéressant ! La couverture est super sympa en plus 🙂 L’idée de faire vivre plusieurs vies dans plusieurs pays est géniale ! Bravo à l’auteur 🙂 Bises
sympa ce sujet! j’ai vécu plusieurs vies, mais en évitant de mourir entre chaque…pour le moment! bisous Bernie. cathy
Il faudra que tu nous parles de tes différentes vies…
Bonsoir,
Merci de ce partage, de cet entretien.
Bonne soirée
@mitiés
avec plaisir
Histoire qui interpelle et tout autant l’auteure. Merci pour ce joli moment.
as-tu eu plusieurs vies ? ce livre devrait te plaire.
Si j’ai eu plusieurs vies, je ne dirais pas ça. Mais par contre je sais qui je suis, maintenant. Je suis partie à la découverte de moi même et cette personne me plait. bises
Merci… j’ai eu une mère ainsi, qui noircissait tout, toujours, pas facile à vivre en famille, ce manque d’humour, dérision, il en faut !
La lecture de ce livre devrait te plaire, as-tu noté que Virginie était une de tes compatriotes ?
Encore une discussion très intéressant qui donne envie d’aller plus loin avec cette charmante dame …
Bon mardi, toujours pluvieux et venteux.
dom
alors, il ne reste qu’à lire le livre pour aller plus loin.