De Paris à Mantes, au fil de la Seine

« De Paris à Mantes, au fil de la Seine » Une exposition du Mois de la Photo du Grand Paris. Sur le thème de la Seine, une exposition confronte le travail d’un photographe contemporain, Ambroise Tézenas, à celui de l’une des figures historiques de la photographie française, Henri Cartier-Bresson. Du 8 avril au 9 juillet 2017, Musée de l’Hôtel-Dieu, Mantes-la-Jolie

 

credit photo © Mantes-la-Jolie, 23 août 2016. Photographie Ambroise Tézenas.

credit photo © Mantes-la-Jolie, 23 août 2016. Photographie Ambroise Tézenas.

De Paris à Mantes, au fil de la Seine

Une exposition du Mois de la Photo du Grand Paris

Pour la première fois, cette année, le Mois de la Photo du Grand Paris, biennale de photographie de réputation internationale et créée en 1980, intègre des expositions présentées hors des frontières de la capitale. Elle est dirigée par François Hébel dont le nom est étroitement associé aux Rencontres d’Arles.

L’exposition du l’Hôtel-Dieu à Mantes-la-Jolie constitue le point le plus à l’ouest du nouveau territoire de cette manifestation.

Concept général de l’exposition

Elle réunira deux ensembles d’oeuvres photographiques conçus autour d’une même thématique, celle de la Seine, mais confrontant deux visions et deux époques différentes :

– Un travail de commande a été spécialement mené à l’occasion de cette exposition par Ambroise Tézenas : celui-ci développe une vision du paysage d’aujourd’hui, sur une portion de territoire qui s’étend de Paris aux frontières du Vexin et de la Normandie. Si la Seine n’est pas forcément perceptible dans toutes ses images, elle constitue le fil conducteur de son projet ;

Tézenas adopte en effet différents angles de prises de vue, mais prend également du recul de sorte que le fleuve sort parfois de son champ de vision. Sa démarche esthétique s’affranchit d’un protocole documentaire fondé sur la neutralité du regard et la stricte déclinaison d’une même approche. Il entend la géographie au sens physique, mais aussi économique, historique ou culturel, de même qu’il n’exclut pas de faire entrer dans son viseur des présences humaines rencontrées sur certains lieux et à certaines étapes de son parcours.

La diversité des approches répond à la variété des paysages qui bordent le fleuve : ensembles urbains, industriels, portuaires, terres agricoles, paysages de la nature, espaces de loisirs et sites patrimoniaux.

Il compose avec les lumières des différents moments de la journée et de différentes saisons : il a commencé d’opérer à la fin de l’été, son travail s’est achevé au cours de cet hiver.

Il opère en couleurs et en grand format, suivant ainsi d’un lieu à l’autre un rythme de déplacement très posé et faisant précéder chacune de ses prises de vue d’un temps de repérage.

– D’autre part, en écho à ce travail de commande, hommage sera rendu par le musée à Henri Cartier-Bresson, l’une des grandes figures de la photographie française. Ce que l’on ne sait pas toujours, c’est qu’au cours des années cinquante, le photographe a rassemblé un très riche ensemble d’images prises le long de la Seine.

Si quelques-unes peuvent être considérées comme relevant de la pratique du paysage, la plupart correspondent aux motifs qui caractérisent principalement son œuvre : il saisit et cadre avec justesse des scènes de la vie quotidienne impliquant toutes sortes de gens rencontrés en ville et à la campagne.

À plusieurs reprises au cours de cette décennie, Cartier-Bresson semble avoir photographié presque méthodiquement la Seine, de sa source jusqu’à son embouchure, Le Havre. C’est du moins ce qui transparaît dans un numéro du magazine culturel suisse Du (publié en juin 1958) : entièrement consacré au thème de la Seine, Cartier-Bresson en fut l’unique contributeur photographique. Parmi les images que l’on retrouvera dans l’exposition, quelques-unes sont inscrites dans l’histoire de la photographie comme des chefs-d’œuvre que l’on ne se lasse jamais de contempler.

Les photographies proviennent de la Fondation Henri Cartier-Bresson qui a accepté de faire figurer dans l’exposition 18 tirages de sa collection.

Projet scénographique

La scénographie de l’exposition restituera dans l’espace du musée le parcours d’Ambroise Tézenas en s’inspirant du dessin des méandres de la Seine. Et en contrepoint du déroulé de son travail, sans chercher à rapprocher des images des deux photographes qui pourraient porter sur de mêmes lieux, les œuvres de Henri Cartier-Bresson seront disposées de façon linéaire. L’exposition jouera ainsi du contraste entre les styles et les époques.

Informations pratiques

Ambroise Tézenas / Henri Cartier -Bresson

De Paris à Mantes, au fil de la Seine

Du 8 avril au 9 juillet 2017

Une exposition du Mois de la Photo du Grand Paris.

Commissaire de l’exposition : Gabriel Bauret

Musée de l’Hôtel-Dieu

1, rue Thiers 78200 Mantes-la-Jolie

Tél. : 01 34 78 86 60

manteslajolie.fr / contact.musee@manteslajolie.fr

Horaires

Lundi, jeudi : 9h-12h ; 14h-18h.

Mercredi, vendredi, samedi, dimanche : 14h-18h.

Fermé le mardi.

mantes la jolie

 

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