Le 4 août 2020, le cœur de Beyrouth explosait , et son cœur avec .. Cette ville l’a vue naître .Rendre hommage à ce Liban éternel est un curieux sentiment. Nostalgie d’un pays que Yaran’aura jamais vraiment connu en paix.
Yara Lapidus – Oumi Ya Beyrouth
Pourtant elle ressent la force et la résistance d’un cèdre.
La photo du single en témoigne : Dudul, son oncle chansonnier, fondateur du Théâtre de 10 heures au début des années 60, dans un moment de grâce, face à la mère de Yara , artiste peintre , avant «les événements » .Élégance ,insouciance, regards intenses : un dîner entre frère et sœur.
Un instant comme suspendu dans le temps nous renvoie l’image d’un Liban brillant et créatif.
« Oumi ya Beyrouth » ou « Relève-toi Beyrouth » c’est en quelque sorte le présent qui regarde le passé dans l’espoir de le reproduire à nouveau.
Yara Lapidus – OUMI YA BEYROUTH
Nadim Tabet, libanais comme Yara ( « One of these days » salué par la critique) en réalisant ce clip a initié un subtil trait d’union entre des images d’archives qui nous paraissent soudainement actuelles, un passé recomposé, comme une pièce d’un puzzle du Liban d’aujourd’hui en quête de valeurs .
Yara, habillée de dentelle blanche , ou ondulante en tenue lunaire est pourtant ultracontemporaine :mais la sensibilité du réalisateur s’exprime sur les deux rives du temps :le yin et le yang de deux époques, qui finissent par se confondre .
Le 1er extrait « Oumi Ya Beyrouth » prémisses de la sortie du nouvel opus de Yara Lapidus « Back to Colours » en janvier 2022. Réalisé par Jean-Louis Piérot ex les Valentins (Étienne Daho, Alain Bashung, Jane Birkin … ).
pour moi le Liban allait bien avant que le hezbollah s’impose
Et c’est un beau pays