Mario Giacomelli, Je ne fais le photographe, je ne sais pas le faire

Mario Giacomelli, Le mie Marche (anni ’70/80), © Rita Giacomelli, Courtesy Archivio Mario  Giacomelli - Sassoferrato

Mario Giacomelli, Le mie Marche (anni ’70/80), © Rita Giacomelli, Courtesy Archivio Mario Giacomelli - Sassoferrato

Mario Giacomelli,Je ne fais le photographe, je ne sais pas le faire

Exposition Photographique

Calendrier

L’exposition photographique « Je ne fais pas le photographe, je ne sais pas le faire. » de Mario Giacomelli sera ouverte du 1er avril au 29 mai 2016 dans la galerie 2 au Château d’eau (Toulouse).

Cette exposition est présentée en collaboration avec Archivio Mario Giacomelli – Sassoferrato et les éditions Contrejour.

Un livre réalisé par les éditions Contrejour accompagne cette exposition.

Vernissage

Le vernissage a lieu le 31 mars 2016 à 18h00.

Conférence

Mercredi 18 mai 2016 à 19 heures, conférence de Katiuscia Biondi Giacomelli, philosophe et commissaire d’exposition, qui présentera l’œuvre de son oncle Mario Giacomelli.

Mario Giacomelli, La zia di Franco (Ospizio, 1981/83), © Rita Giacomelli, Courtesy Archivio Mario  Giacomelli - Sassoferrato

Mario Giacomelli, La zia di Franco (Ospizio, 1981/83), © Rita Giacomelli, Courtesy Archivio Mario  Giacomelli – Sassoferrato

Mario Giacomelli

« Je ne voudrais pas répéter les choses visibles, mais les rendre visibles, intériorisées, je désirerais pouvoir glisser sous la peau des choses, pouvoir montrer l’énergie qui passe entre mon âme et les choses qui sont autour de moi. » Mario Giacomelli, 1990

Mario Giacomelli est une figure de la photographie italienne à la réputation mondiale. On retient principalement de lui les ensembles sur les hospices, les paysages, le monde paysan dont il tire

des images au contraste marqué, sans doute influencé par son métier d’imprimeur.

Pourtant Giacomelli  s’est toujours considéré comme un fabriquant d’images et non comme un photographe, d’où le titre de cette exposition et du livre qui l’accompagne.

Tout en cherchant à mettre en évidence les traces de l’homme et de son travail, il élimine les détails et réduit les nuances de gris de ses images pour mieux en faire ressortir les lignes et les masses, le tout se conjuguant en de véritables compositions picturales. Et concomitamment aux autres travaux, il expérimente.

Empruntant des photographies à ses différentes séries, en trouvant d’autres sur ses pellicules, jouant dans le laboratoire, superposant les négatifs, s’appropriant les accidents, il a créé un langage graphique et abstrait singulier.

Cette exposition rompt les frontières des ensembles thématiques et, assemblant les images en sorte d’un long poème visuel, elle souligne la dimension essentielle de l’œuvre de cet artiste.

Source : JM Lacabe

Mario Giacomelli, Favola, verso possibili significati interiori (1983/84),  © Rita Giacomelli, Courtesy Archivio Mario Giacomelli - Sassoferrato

Mario Giacomelli, Favola, verso possibili significati interiori (1983/84),  © Rita Giacomelli, Courtesy Archivio Mario Giacomelli – Sassoferrato

Repères Biographiques

Né le 1 août 1925 à Senigallia, un village des Marches d’où il ne s’éloignera guère, Mario Giacomelli crée dans cette région de l’Italie une grande partie de son corpus photographique.

 En 1950 il ouvre l’imprimerie Tipografia Marchigiana. En 1953 il achète un Bencini Comet et commence à photographier ses parents et ses collègues. Il fait la connaissance de Giuseppe Cavalli, photographe et critique d’art charismatique qui l’introduit dans le milieu des grands cercles photographiques comme la « Bussola » et la « Gondola », avant qu’il ne fasse partie du groupe « Misa ».

La route vers la célébrité est ouverte par la victoire au prestigieux Concours National de Castelfranco Veneto dans le 1955, où Mario Monti, le jury, appelle Giacomelli : “l’homme nouveau de la Photographie”.

En 1955 entre en scène le mythique Kobell Press, qu’il ne quittera jamais.

Son style s’affine et devient unique, reconnaissable avec des noirs profonds, des atmosphères denses et étranges dus à la vétusté d’un appareil photographique, aux tirages sur papier contrasté et à une liberté totale d’intervention sous l’agrandisseur.

Il est reconnu outre-Atlantique, quand John Szarkowski, directeur du département de Photographie du MOMA de New York, lui achète en 1964 sa série sur Scanno et celle des prêtres en soutane qui jouent dans la neige de la série « Io non ho mani che mi accarezzino il volto».

Mondialement connu, il participe en 1978 à la Biennale de Venise avec des photographies de Paysage et ne cesse jamais d’expérimenter et d’interroger la réalité et lui-même à travers la photographie.

Ses œuvres sont conservées dans les plus importants musées du monde.

Il meurt le 25 novembre de 2000 à Senigallia.

Mario Giacomelli, Spoon River (1968/73), © Rita Giacomelli, Courtesy Archivio Mario Giacomelli -  Sassof

Mario Giacomelli, Spoon River (1968/73), © Rita Giacomelli, Courtesy Archivio Mario Giacomelli –  Sassof

Les visuels de cet article ont été autorisés exclusivement dans le cadre d’une annonce de l’exposition  : «Mario Giacomelli, Je ne fais le photographe, je ne sais pas le faire»
Le respect des œuvres de l’artiste est demandé et ces visuels ne doivent pas subir de recadrage lors de leurs reproductions. © Rita Giacomelli, Courtesy Archivio Mario Giacomelli – Sassoferrato

Source : Le Château d’Eau

Le Château d’Eau

1, Place Laganne

31300 Toulouse

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Bernie
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9 commentaires

  1. Je découvre un artiste par cet article. Une belle expo dont tiu ne manqueras pas de lui faire la visite.
    Bonne journée
    @mitié

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