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Cuba à en mourir – Stéphane Pajot

La Havane. J’y étais. Et, putain, l’autre allait payer… Chaque homme porte sa croix. De Nantes à La Havane, Le nouveau polar Cuba à en mourir de Stéphane Pajot nous entraîne sur les pas d’un journaliste brisé.

couverture cuba a en mourir stephane pajot

Cuba à en mourir

Cubain un jour, Nantais toujours

Impossible de vous parler de ce polar, sans vous donner le contexte de son acquisition.

Nous sommes le vendredi 26 avril, la date est capitale, le lieu aussi puisque nous sommes à Nantes… Sur Twitter, mon réseau social favori, j’ai vu que Stéphane Pajot sortait un nouveau polar. Le titre est sorti de ma mémoire, la date de sortie aussi, encore une date…

Un livre s’achète dans une librairie, et à Nantes, la Librairie Coiffard est ma librairie de référence.

librairie coiffard nantes

Alors naturellement, en cette fin de vendredi, je franchis la porte de cette librairie, et demande le dernier polar de Stéphane Pajot, la libraire me répond : « Il est là, nous l’avons reçu ce matin… ».

Chanceux, je suis, je ne résiste pas au plaisir de partager mon acquisition sur Twitter… Souvenez-vous nous sommes le vendredi 26 avril, la sortie officielle était calée pour le vendredi 3 mai…

Stéphane est le premier surpris de mon tweet, et si vous ne l’avez pas compris, c’est un auteur que je suis depuis quelques années, notamment depuis la lecture de son polar « Selon les derniers éléments de l’enquête » et que j’ai même rencontré, cette photo en est une preuve !

stephane pajot bernie arini

Une photo prise lors d’une séance de dédicaces de son «Petit lexique du Nantais pur beurre » (éditions D’Orbestier) le jeudi 20 juillet 2017.

Il est évident alors que la lecture polar sera tout sauf anodine… tout comme l’intrigue…

Quoi de plus horrible qu’être emprisonné pour un crime que l’on n’a pas commis, même si on est innocenté ensuite, l’honneur est bafoué, surtout si la victime était la dernière relation de Mathieu, un journaliste brisé, attachant.

Faire justice pour retrouver son honneur, se reconstruire. Pas simple, le tueur est à Cuba. Heureusement, les copains Nantais, Bretons sont là, et ce n’est pas rien la vraie amitié, elle peut aller très loin.

La clé de l’intrigue, est-elle dans les ruelles de La Havane, ou dans un champ de muguet nantais, vous allez devoir lire cette pépite de polar pour le savoir.

 « La carrosserie rutilante de la Chevrolet de 1953 bringuebalait depuis le départ de l’aéroport. Les amortisseurs étaient morts. Dans la nuit chaude, la pluie tombait lourdement et avait rendu une partie de la route impraticable.

Le chauffeur de taxi cubain restait concentré au volant de son Américaine. Son visage tendu s’éclairait parfois à la lueur des feux d’une voiture arrivant en sens inverse. Il y eut ce panneau. La Havane. J’y étais. Et, putain, l’autre allait payer ».

Un livre disponible en librairie, et aussi sur le site internet des éditions D’Orbestier.

Stéphane Pajot

Journaliste à Presse Océan, Stéphane Pajot  est l’auteur de nombreux livres
sur Nantes et sa région, ainsi que d’essais  et de romans. Collectionneur averti de photos anciennes  et de cartes postales, c’est aussi un fouineur d’archives toujours à la recherche d’anecdotes inédites et de témoignages insolites.

Il se passionne depuis toujours pour sa ville et en découvre avec le temps tous les secrets, qu’il se plaît à partager. Il écrit ici la suite de son roman noir Le Rêve armoricain.

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