En d’autres temps, nous aurions parlé de la ligne jaune, mais elle est devenue blanche depuis 1972, qui s’en souvient vraiment, mais la question reste posée dans les mêmes termes, devons-nous franchir la ligne ?
Avant de vouloir franchir une limite, il faut commencer par la connaître. Puisque je parlais de ligne blanche, il existe de nombreux cas où connaître la limite de vitesse n’est pas forcément évident. Les différents changements peuvent se succéder et un effort de mémoire est nécessaire pour avoir en tête la bonne valeur. Alors si vous avez la tête dans la lune…
Certes, aujourd’hui, avec les GPS la limite est souvent affichée et facilite sa connaissance, mais, en cas de travaux, où si vous n’avez pas effectué de mise à jour la vitesse limite indiquée peut être erronée.
Tout d’abord, et il faut en convenir, l’esprit français n’aime pas les limites, il aime considérer qu’il peut s’accorder une zone de tolérance. Chevaucher une ligne blanche n’est pas la franchir, cette subtilité, bien réelle, est souvent transformer en espace de tolérance. Si la limite de vitesse est de 80 km/h, je peux rouler à 85 km/h ; si la limite est de 130 km/h, je peux rouler à 135km/h ; si la date limite de consommation est le 1er, je dois pouvoir consommer le 2 (que se passe-t-il à minuit ?).
La zone de tolérance est certainement née avec les premiers radars qui n’avaient pas la même précision constructeur qu’aujourd’hui, et cette tolérance a comme fonction de se dire que l’on ne sera pas pris. Aujourd’hui, la technologie a grandement évolué dans tous les domaines, et l’imprécision des radars a fondu comme neige au soleil.
Parfois, la nécessité va faire que le chevauchement d’une ligne blanche sera préférable, car il permettra d’éviter une collision avec un obstacle fixe ou mobile. La vraie difficulté, notamment pour une limite de vitesse, est, tout comme il ya des milliers de sélectionneurs de l’équipe de France, d’accepter un choix d’expert. Vous remarquerez que ceux qui contestent une limite de vitesse, comme les 80 km/h, ne respectaient de toute façon pas les 90 km/h…
Dans notre quotidien, professionnel, privé, sportif, nous avons tous des limites. Ces limites peuvent être physiques ou morales. Il est toujours bon de les connaître, et dans le domaine du sport ou plus simplement de l’activité physique, le challenge d’atteindre ou de dépasser sa limite, son record, crée une motivation supplémentaire ; ce sont des ondes positives.
Professionnellement, vouloir évoluer est naturel pour ne pas tomber dans une routine, même si elle est de plus en plus obligatoire parce qu’alimentaire. Il est difficilement envisageable aujourd’hui de rester au même niveau et dans un même métier toute une vie. Franchir la limite de son domaine de compétences, peut permettre de se donner les moyens d’une autre vie, mais c’est une ligne souvent plus difficile à franchir…
Ce dernier lundi de janvier marque la limite du blanc pour notre défi photo Lundi Soleil. En février, nous avons rendez-vous avec les animaux de compagnie, pour des participations sans aucune limite !