Le succès de l’exposition « Magnelli et la peinture inventée » ne se dément pas. La galerie Boulakia a le plaisir d’annoncer sa prolongation jusqu’au 9 février 2018.
Exposition Alberto Magnelli
Exposition dédiée aux œuvres des années 1920 à 1930
Cette exposition exceptionnelle consacrée au peintre italien Alberto Magnelli réunit 25 peintures, dont un grand nombre sont inédites. Elle est la première à Paris depuis celle qui a eu lieu en 1986 à la galerie Maeght-Lelong.
Elle présente une période charnière dans l’œuvre d’Alberto Magnelli, qui va de ses premières recherches abstraites à ses « Pierres » de 1932.
Elle est dédiée aux œuvres des années 1920 à 1930 que l’artiste, célèbre pour ses abstractions, évoquait comme de la « peinture inventée ».
Les années 1920 à 1930 forment un jalon essentiel dans la carrière de l’artiste. Pendant les cinq années précédentes, Alberto Magnelli a découvert à Paris les avant-gardes contemporaines à l’origine de ses premières oeuvres abstraites.
À partir de 1932, il s’installe à Paris pour fuir le fascisme italien et revient définitivement à l’abstraction avec ses « Pierres ».
Alors qu’elles étaient souvent assimilées en France au « Retour à l’ordre » des années 1920 et associées en Italie à l’abandon de la modernité par De Chirico et Carrà, Alberto Magnelli soulignait que – quoique figuratives –, ses œuvres de l’époque étaient, loin d’un retour au passé, de la « peinture inventée ».
Comme l’explique Daniel Abadie dans le livre édité à l’occasion de l’exposition, « cette ‘peinture inventée’ [selon l’expression même de Magnelli] qui pendant dix ans va retenir le peintre, n’est pas un simple retour à la figuration entre deux périodes abstraites, mais celle qui rend évidente la permanence d’une réflexion sur le lien à établir entre les origines historiques de la peinture et la nécessité d’un art différent, capable de répondre à notre époque. »
Cette période a fait l’objet de rétrospectives au musée de Troyes en 2002, à la Galerie Sonia Zannettacci Genève en 2004 et au musée Magnelli de Vallauris en 2008.
Cette exposition exceptionnelle est prolongée à la Galerie Boulakia jusqu’au 9 février 2018.
Alberto Magnelli
Alberto Magnelli est un peintre abstrait italien né le 1er juillet 1888 et mort le 20 avril 1971.
Alberto Magnelli peint dès 1907 et fréquente à partir de 1911 les futuristes italiens, Marinetti, Boccioni, Carrà. À l’occasion d’un voyage à Paris, il fait en 1914 la connaissance de Max Jacob, Apollinaire, Picasso, Léger, Juan Gris et Archipenko, rencontre Matisse et franchit en 1915 la frontière de l’abstraction.
Dans les années 1920, Magnelli en revient à une représentation allusive à l’aide de taches et signes cernés de blanc. En 1930, il cesse un moment de peindre. Impressionné par la vision des blocs de marbre dans les carrières de Carrare, il réalise en 1931 une série de Pierres éclatées.
Il revient s’installer la même année à Paris où il expose en 1934 puis développe une abstraction rigoureusement rythmée et colorée.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Alberto et Susi Magnelli se réfugient à Grasse tout comme Sonia Delaunay, Arp et Sophie Taueber-Arp, Ferdinand Springer et François Stahly.
La pénurie de toiles l’engage alors dans la série de ses ardoises gouachées et collages.
Galerie Boulakia
Informations pratiques
Installée depuis 2002 Avenue de Matignon, dans le 8e arrondissement, la Galerie Boulakia continue de faire co-exister au sein d’un même espace de grandes expositions classiques, avec notamment Raoul Dufy en 2002, Marc Chagall en 2003, Jean Dubuffet en 2007 et Voyage au bout du tracé : 40 dessins de Picasso en 2011, et la présentation d’artistes plus contemporains, tels que le brésilien Gonçalo Ivo en 2014.
Le soutien infaillible de la galerie aux artistes qu’elle expose se traduit également par sa participation aux plus grandes foires internationales : Tefaf à Maastricht, Masterpiece à Londres, The Salon à New York et la Biennale des Antiquaire à Paris.
une belle expo ça ne se refuse pas, bisous
Bonsoir,
De belles toiles que je découvre, un artiste inconnu pour moi, c’est bien que l’exposition puisse être prolongée.
Juste à deux pas, je connais la galerie Maurice Garnier que j’avais comme client dans les années 1960, galiériste de Bernard Buffet.
Bonne soirée
@mitié
j’aime bien les trois sœurs…bravo pour les reportages….amicalement
I like this simple arrangement.