De 2020 à 2023, on compte 350 000 alternants supplémentaires. Et le choix s’avère efficace : 66 % restent dans l’entreprise par la suite.
Alternance : 850 000 contrats signés en 2023 en France, dont près de la moitié par des femmes
Boom de l’alternance : au total, 852 000 contrats d’apprentissage ont été signés en France, aussi bien dans le secteur privé que dans le secteur public (dont 45 % de femmes). L’objectif du gouvernement est de porter ce chiffre à un million d’ici à 2027.
Cette tendance – illustrée par CVapp, un site proposant un service complet de création de CV et de lettres de motivation professionnels – s’inscrit dans le cadre de ce qui s’est passé en matière d’apprentissage entre 2020 et 2023. En effet, pendant cette période, on a compté 352 contrats d’apprentissage en plus, et ce grâce à d’importants changements visant à améliorer la qualité de la formation et à moderniser le système éducatif.
Loi Avenir professionnel
La loi « Avenir professionnel », entrée en vigueur en 2019, s’est révélée déterminante et a un impact simultané sur ces trois aspects :
- Faciliter l’accès à la formation par des mesures incitatives et la création d’un parcours structuré ;
- Augmenter les limites d’âge des personnes concernées ;
- Favoriser la mobilité professionnelle.
Cela a notamment permis d’élargir l’éventail des personnes concernées. En effet, les alternants ont actuellement accès à deux types de contrats : le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation.
Les types de contrats
Le premier s’adresse aux jeunes âgés de 16 à 29 ans et se compose de formation théorique en établissement scolaire et de période en entreprise. La seconde option, en revanche, concerne les jeunes étudiants âgés de 16 à 26 ans, mais également les chômeurs inscrits à France Travail de plus de 26 ans. Dans ce cas, la formation est hétérogène, mais basée sur les besoins de l’entreprise d’accueil.
Comment faire de l’alternance ?
Pour faire de l’alternance, on compte quatre étapes à suivre : choisir le contrat le plus adapté, trouver une entreprise et postuler, puis s’inscrire dans l’établissement scolaire où effectuer la formation. Enfin, l’un des facteurs les plus importants : il sera nécessaire de se renseigner sur les aides financières disponibles. En ce qui concerne la rémunération, le salaire évolue en fonction de l’âge et de l’expérience.
L’alternance, une vraie opportunité
Un tel parcours semble mettre tout le monde d’accord : le degré de satisfaction des entreprises et des étudiants avoisine les 90 %, tandis que 2/3 des alternants sont embauchés par la même entreprise à l’issue de leur formation.
L’avenir des jeunes Français passe donc par l’alternance, une opportunité qui ouvrir des perspectives professionnelles intéressantes.
Par contre ceux qui ne trouvent pas de contrat sont bloqués dans leurs études
C’est de plus en plus rare.
Ma petite fille est en alternance entre le lycée agricole (17 semaine par an) à Gap et le centre équestre de Cannes…. Elle touche 400€ pour s’occuper des boxes et des chevaux comme le ferait un palefrenier professionnel….. Tout cela avec des méthodes d’esclavagiste de la part des patrons qui profitent des apprentis pour leur faire faire un travail complet et qui leur permet de ne pas embaucher un vrai salarié à plein temps…. Ma fille s’est plaint à son lycée des conditions de travail intolérable pour une adolescente de 14 ans …. On lui a répondu qu’il ne pouvait rien faire et qu’il fallait patienter pour ne pas se faire prendre en grippe ….. La plupart des apprentis ont tous les mêmes problemes de conditions trop importantes de travail. Les employeurs profitent gravement de leurs apprentis et c’est devenu une belle arnaque. Au centre équestre de Cannes ou les propriétaires de chevaux payent des fortunes, la direction n’a que des apprentis….. facile apres ça de faire de gros bénéfices !
Je comprends que ce soit compliqué pour ta petite fille. Par contre, l’alternance dont parle cet article concerne les jeunes à partir de 16 ans, c’est un autre sujet.
Oui, c’est une vraie opportunité pour les jeunes. Mon second fils a fait sa dernière d’année d’IUT puis son école d’ingénieur en alternance, et son épouse aussi. Et ils ont de super jobs.
Merci pour ton témoignage sur ce sujet.