Pratique et économique pour les automobilistes occasionnels, l’autopartage fait partie, comme le covoiturage, des nouvelles mobilités qui participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Son principe est simple : mettre à disposition une flotte de véhicules pour des abonnés. Cette solution partagée se développe en France, mais surtout en Allemagne où ce mode de transport est en plein boom. Explications du Centre Européen de la Consommation.
Qu’est-ce que l’autopartage ?
À ne pas confondre avec le covoiturage, l’autopartage est un système de mise en commun de véhicules en libre-service par des prestataires privés ou publics. Pour bénéficier du service 24h/24 et 7j/7, les utilisateurs doivent s’inscrire auprès d’une plateforme.
Il existe un service d’autopartage dans plus de 1 000 villes allemandes et pas uniquement à Berlin, Hambourg, Munich ou Francfort.
L’autopartage en Allemagne repose sur trois systèmes :
- En station (véhicule loué et déposé sur une place réservée).
- En « free-floating » (véhicule mis à disposition sur une place de stationnement classique).
- En combiné (dispositif mêlant en station et en « free-floating »).
Existe-t-il des restrictions pour louer un véhicule en autopartage en Allemagne ?
Oui.
Comme en France, il n’est pas possible de louer un véhicule en autopartage sans avoir le permis de conduire.
Les prestataires allemands sont également libres d’imposer des restrictions supplémentaires liées à l’âge du conducteur et à la date d’obtention du permis. Ils peuvent aussi interdire la location d’une voiture en libre-service pour l’apprentissage en conduite accompagnée.
Qu’est-ce qui est compris dans le prix de la location ?
Pour bénéficier d’un service d’autopartage pour la première fois, il est nécessaire de s’inscrire sur une plateforme et certaines exigent des frais d’inscription.
Le prix payé à la fin de l’utilisation comprend le tarif de la location (carburant/électricité et assurance) et des frais kilométriques dont les montants sont fixés par les prestataires.
Bon à savoir
En fonction des opérateurs, un abonnement mensuel peut s’ajouter. Tarification fixe par type de véhicule, puis par kilomètre.
Est-il possible de rouler en France avec un véhicule allemand ?
Pas toujours.
Pour savoir si vous pouvez louer une voiture en Allemagne et l’utiliser en France, Belgique ou encore Suisse, vous devez vérifier les conditions générales.
Certains l’interdisent ou limitent la circulation à des pays précis, d’autres font payer un supplément ou demandent une simple autorisation préalable.
Comment réagir en cas d’accident ou de verbalisation ?
Ne pas paniquer.
L’assurance est comprise dans le prix de la location. Le premier réflexe en cas de panne ou accident en Allemagne est donc d’appeler le prestataire. Même s’il ne s’agit que d’un simple accrochage sur un parking, restez sur place et attendez la venue de la police.
Si vous avez été flashé en excès de vitesse par un radar ou avez reçu un PV de stationnement, l’opérateur vous transmettra l’avis de contravention. Attention, certains prévoient des frais de traitement à payer en plus de l’amende.
Plus d’informations sur l’autopartage en Allemagne
Image par Christo Anestev de Pixabay
un pays que je ne connais pas, nous avions fait juste un arrêt à Munich lors d’une balade en car….passe un doux jeudi
À refaire alors.
Je découvre merci pour les infos .
Bonne soirée
Avec plaisir.
Merci pour ces infos. bonne journée
Avec plaisir.
Oh we call this « highway » in Malaysia. We follow the American.
Here in UK, it’s « motorway ».
Yes I know that difference.
en fait, ça fait juste rouler plus la voiture
La voiture oui, mais finalement, tu as moins de voiture inutilisée.
et la téléportation c’est pour quand ? hi hi hi
Bon Mercredi
Bientôt !
Bravo à l’Allemagne alors… exemple à suivre donc, merci Bernie…
Je ne sais pas si ça existe aussi en Belgique.