Après une blessure, une opération, ou maladie (notamment avec des symptômes résiduels), il y’a parfois une crainte de se remettre au sport, de bouger, de peur de déclencher des symptômes, de se faire du mal, ou de se re-blesser.
Je vous propose un petit guide non exhaustif d’une attitude saine pour bouger !
Se (re)mettre au sport après une blessure ou maladie
Accepter votre état actuel
Actuellement votre état n’est pas “optimal”, vous avez des problèmes toujours présents. Le premier pas est déjà d’accepter cette situation, chose qui peut demander beaucoup de travail bien entendu. L’idée sous-jacente est de se reconnecter à soi malgré le problème rencontré, pour mieux prévoir la suite.
“D’accord, cette situation ne me convient pas, mais je choisis d’accepter cela malgré tout pour avancer en ne faisant qu’UN avec mon corps. Pour évoluer en conscience vers l’objectif désiré”.
On ne cherche pas à s’identifier au problème, vous ne vous résumez pas à cela, simplement on cherche à l’accepter pour mieux transformer cet état. Cela est également valable pour un choc émotionnel, un deuil, une rupture, votre monde s’écroule et vous vous cherchez de nouveaux repères. Accepter qu’il s’agit d’une phase compliquée, qu’il y’a toujours de la lumière après et dans les ténèbres. On est compatissant avec soi-même et on accepte le chemin à parcourir plutôt que de le subir. Je sais, facile à dire…
Prenons un exemple “sportif” : Rupture des ligaments croisés des genoux, ou bien claquage. Suite à cela, repos, opération peut-être, ré-éducation, et ensuite, même après une ré-éducation primaire vient le manque de confiance, la sensation que l’on va se re-blesser à tout moment, une fragilité, un déséquilibre…
Est-il mieux de fermer les yeux, serrer les dents, et envoyer toute notre énergie sans trop réfléchir, au risque de causer plus de dégâts, ou bien vaut-il mieux comprendre nos sensations, nos douleurs, dans quel contexte, comment, pour travailler en connaissance de cause et ré-équilibrer toute la structure pour qu’elle redevienne aussi forte et résiliente et même plus qu’avant ?
Prévoir un plan d’action adapté
Ok, on a accepté son état (idéalement !), et maintenant on crée un programme, une route à suivre pour réparer tout ça ! Cette étape est cruciale car selon les choix d’exercices, de programmation, de l’organisation autour de cela, vous pouvez soit réussir votre remise en forme, ou bien perdre votre temps voire même d’aggraver votre état.
Il est important de savoir ce que l’on fait ici ! L’appel à un bon coach sportif à Toulouse est pertinent. L’idée est de détecter les faiblesses, les choses à travailler dans leur ensemble, comprendre vos problématiques personnelles, familiales etc, pour vous créer un plan d’action personnalisé qui correspondra totalement à vos objectifs.
Ce plan devra s’appuyer sur votre état actuel! Que ce soit blessure, maladie, choc ou autre. Si vous avez un covid long par exemple, que vous avez du mal à respirer et avez peu d’énergie, il va falloir prévoir des mouvements et une stratégie adaptée à cela pour progresser malgré tout. Cela peut être frustrant au première abord, mais c’est en étant régulier, et en adaptant à nos états de santé que l’on peut obtenir des résultats réels à long terme.
Pour prendre un exemple personnel, lors d’un fort épisode de fièvre en plein hiver, mon plan d’action était de m'asseoir le plus possible sur de l’herbe, de prendre le soleil, et de marcher au maximum. Avec si peu d’énergie, cela correspondait à faire 20-30 mètres, comater à l’extérieur sous un plaid, puis rentrer. Et ainsi de suite. Cela paraît inutile, mais en réalité vous accélérer votre guérison.

Mettre en place les actions
Allez nous avons notre plan d’action adapté, maintenant on le met en place! Comment ? J’entends au loin des échos d’abandon de programme, de démotivation, de manque d’entrain à ce propos !
Ma réponse est : Est ce que votre motivation est assez forte ?
Si vous avez un genou blessé, mais qu’il ne vous gêne pas au quotidien, “seulement” vous empêche de faire du ski, de courir, qu’il faut “faire attention”, alors vous n’aurez sans doute jamais la force de le ré-athlétiser entièrement.
Quel est votre objectif ? Il vous faut trouver un objectif fort, un objectif qui vous tient réellement à cœur. Ainsi, si vous ne mettez pas en place les efforts désirés vous pourrez regarder la réalité en face et voir que vous vous éloignez de vos rêves, de vos objectifs.
Un genou totalement ré-éduqué, c’est la possibilité de pouvoir jouer avec ses enfants à tous sport, de les accompagner au ski, d’éviter des problèmes avec la vieillesse etc.
La clé pour mettre en place les actions est donc d’avoir un “pourquoi” fort.
Si vous avez du mal à en trouver, que vous souhaitez optimiser votre retour au sport, prendre soin de votre santé & bien-être, vous pourrez retrouver une équipe de coach sportif à domicile sur Toulouse extrêmement compétente sur ces problématiques.
De bons conseils pour se remettre au sport après blessure. J’ai connu pour le genou et la cheville. Déchirures ligamentaires récidivants pour les chevilles, le plus dur a été de reprendre confiance en la stabilité des chevilles mais j’ai fini par y arriver aidée c’est sur par toute une série d’exercices quotidiens donnés par le kiné.
La confiance est effectivement un point fondamental
Je suis toutefois dans ce cas après mon opération de réparation des tendons de l’épaule. J’ai attendu d’être motivée pour rejouer et au final ça me fait du bien
La motivation joue un rôle important
après un accident de moto qui m’a immobilisé en fauteuil roulant pendant 6 mois, j’avais hâte de remonter en selle ….
@+
C’est certain
je connais tout ça avec un de nos petits fils qui a dû à la suite de sport intensif (foot américain) se faire opérer des deux genoux, le choc moral a été difficile pour lui, et maintenant il est en reconversion….passe un bien doux jeudi
Le chemin semble long dans ces cas-là
Merci Bernie.. un retour au sport avec de bons conseils…
merci.