Estampes ludiques ou encyclopédiques, planches illustrées pour apprendre l’anglais, poupées à découper, livres de contes, images d’enfants en train d’étudier ou de s’amuser…
Cette exposition – pour grands et petits – invite à découvrir l’univers coloré de la jeunesse japonaise ayant vécu pendant l’ère Meij (1868-1912), période de grandes transformations où l’on surnommait le pays le « paradis des enfants ».
Exposition "Les enfants de l’ère Meiji"
Exposition du 30 mars au 21 mai 2022 | Maison de la culture du Japon à Paris
Réunissant principalement des estampes de l’ère Meiji (1868-1912), l’exposition du printemps 2022 à la Maison de la culture du Japon à Paris se concentre sur un sujet original et peu traité jusqu’à présent en France. Intitulée « Les enfants de l'ère Meiji. À l'école de la modernité (1868-1912) », elle esquisse un portrait des enfants japonais qui ont grandi à la fin du XIXe siècle, à un moment charnière de l’histoire du Japon où la modernisation et l’ouverture à l’Occident métamorphosent le visage du pays.
Environ 140 pièces sont présentées dans le parcours : des « ukiyo-e représentant des enfants », mais aussi des « ukiyo-e destinés aux enfants » tels que des estampes pédagogiques pour s’instruire, des estampes-jouets pour s’amuser ou encore des estampes de récits pour rêver. La fin de l’exposition propose de découvrir un aspect de l’œuvre du dessinateur et illustrateur de presse français Georges Bigot qui a immortalisé cette époque de grandes mutations.
Durant l’ère Meiji, le Japon s’ouvre à l’Occident et met en place progressivement un nouvel enseignement scolaire qui va de pair avec les objectifs de modernisation du pays : les cours deviennent collectifs et sont en partie calqués sur le modèle occidental. C’est dans ce contexte que font leur apparition les « estampes de brocart » éducatives destinées aux enfants et, sur les murs des classes, les planches illustrées.
Vers 1873, le ministère de l’Éducation préconise la fabrication d’estampes comme soutien à l’éducation des enfants au sein du foyer familial. Les éditeurs privés, mais aussi le ministère, produisent alors des images sur la flore, la faune, les inventeurs célèbres ou encore les drapeaux des pays. L’ouverture du pays développe également l’intérêt des Japonais pour le reste du monde et on assiste à une accélération de la publication d’estampes destinées à l’apprentissage de l’anglais.
Nées durant l’époque Edo (1603-1868), les « images-jouets » connaissent un regain d’intérêt durant l’ère Meiji. Bon marché et faciles à se procurer, elles sont très appréciées des enfants des classes populaires. Poupées à habiller, cerfs-volants ou planches de constructions à assembler… des illustrations aux couleurs vives qui sont non sans rappeler les images d’Épinal.
Parallèlement se développent dans les années 1890 des estampes « de genre » prenant pour sujet la vie des enfants. L’exposition donne à voir les œuvres de quatre maîtres de l’estampe: Yôshû Chikanobu, Ogata Gekkô, Miyagawa Shuntei et Yamamoto Shôun. Actifs durant Meiji, ils rendent parfois compte de la nostalgie croissante pour l’époque Edo alors qu’apparaît un mouvement nationaliste qui s’oppose à la politique d’occidentalisation.
Pour aller plus loin : deux publications
Le Japon de l’ère Meiji vu par des voyageurs français
SUR LES ROUTES D’UN JAPON RÊVÉ
Impressions de voyageurs français du XIXe siècle au Japon
Alors que le Japon s’ouvre au monde à la fin de l’époque Edo, quelles sont les impressions des Français qui se rendent dans cet archipel entre 1858, année de la signature du traité de commerce et d’amitié entre les deux pays, et le début du XXe siècle ? Quelles villes et régions visitent-ils ? Par quoi sont-ils émerveillés, surpris, déçus ou choqués ?
Ce sont à ces questions, et à bien d’autres, que ce livre tente de répondre en donnant la parole à ces « pionniers ». Il se compose d’extraits de récits de voyage de diplomates, aristocrates ou scientifiques publiés durant la seconde moitié du XIXe siècle, quand le pays du « Fujiyama » est un rêve nourri par le japonisme.
La culture japonaise expliquée aux enfants
WAKU WAKU
À la découverte de l’art japonais
Quel est le point commun entre un chasseur japonais de la préhistoire et un Gaulois ? Quelles créatures surnaturelles du Japon ressemblent à des personnages de manga ? De quoi est capable Kintarô, l’enfant à la force exceptionnelle ?
Quel instrument de musique japonaise peut peser plus de 400 kilos ?
Toutes les réponses à ces questions, et à beaucoup d’autres, sont dans cet album abondamment illustré !

Cet album s’adresse à un jeune public d’enfants et d’adolescents et les invite à s’émerveiller devant la variété et la richesse de la culture japonaise.
Informations pratiques
Maison de la culture du Japon
101 bis, quai Jacques Chirac
75015 Paris
Métro Bir-Hakeim
RER Champ de Mars
Tél. 01 44 37 95 00/01
Horaires :
mardi – samedi de 11h à 19h
Nocturne le jeudi jusqu'à 21h
Fermé les jours fériés
Tarifs : plein 5 € / réduit 3 €
I came across a Japanese cultural centre by the Seine in Paris by chance a few years ago.
Was it la Maison du Japon ?
le passé peut expliquer le présent
C’est exact
j’aime beaucoup la culture japonaise
moi aussi
encore une exposition que j’aimerai bien bien voir….merci et doux mardi
Oui je comprends
J’aime ce pays… merci Bernie pour ta page du jour, amitiés jill
moi aussi