L’idée s’installe que dans un futur très proche, nous pourrions avoir une voiture connectée et sans conducteur. De grandes entreprises se sont lancées sur ce nouveau marché de l’automobile, mais les premiers incidents et accidents ont été très médiatisés. Devons-nous avoir peur de la voiture autonome ? Mon analyse.
Quel avenir pour la voiture autonome ?
Ce qui ne changera pas
Tout d’abord, il est certain, tout comme pour les avions, que nous devrons continuer à entretenir nos voitures et qu’il sera toujours utile d’acheter en ligne sur la Boutique en ligne euautopieces.fr les pièces détachées afin de limiter le budget entretien tout en ayant des pièces détachées de qualité.
Il en est de même pour les pneumatiques, même si nous sommes proches du fameux pneu l’increvable du célèbre jeu des mille bornes.
Également, le choix de la couleur de la voiture sera toujours un vrai casse-tête, et évoluera en fonction des modes du moment. Tout ceci ne sera pas très différent de ce que nous connaissons aujourd’hui et les formules de location longue durée devraient continuer à se généraliser afin de faciliter l’accès à une voiture qui est un véritable investissement, mais qui est indispensable en zone rurale notamment.
Perdre le plaisir de conduire
Pendant les 30 glorieuses pouvoir passer son permis et avoir sa voiture était un vrai signe de réussite sociale. Ce phénomène se poursuit aujourd’hui, même si en France, le fait de posséder sa voiture est en régression au profit de la location.
Les systèmes d’aide à la conduite ont investi les voitures mêmes les plus modestes. Ils sont utiles pour faciliter la conduite et augmenter la sécurité comme le freinage d’urgence automatique. Il est en de même pour le régulateur de vitesse qui permet de se caler sur la vitesse autorisée dans les lignes droites ou sur l’autoroute, et donc de se libérer l’esprit pour être plus attentif au reste.
Pour autant, les Français sont récalcitrants à utiliser ces aides, car ils considèrent que leur voiture est du domaine privé et que ce sont eux les patrons. Le port de la ceinture de sécurité a mis des années à entrée dans les mœurs. Alors abonner la conduite, il va falloir travailler l’automobiliste pour qu’il accepte de ne plus être le maître de sa voiture.
Un vrai plus pour les seniors
C’est un serpent de mer qui revient après chaque accident mortel impliquant une personne du 4è âge :
- Faut-il faire passer une visite d’aptitude à partir d’un certain âge ?
- Faut-il interdire la conduite à partir de 70ans ?
- …
Les questions sont posées, mais aucun gouvernement n’a eu le courage de légiférer sur le sujet, car ne l’oublions pas les séniors représentent une valeur économique qui n’a cessé de croître et restreindre leur mobilité serait un vrai frein, et une forme d’atteinte à la liberté individuelle.
De ce point de vue, la voiture autonome est l’avenir pour les seniors. Plus de nécessité de savoir conduire, ou d’être au top de sa forme physique et intellectuelle, la voiture autonome permettra aux seniors de se déplacer tout en lisant leur journal préféré ou en regardant les informations comme si ils étaient dans leur salon.
C’est même la voiture qui gérera directement les évolutions réglementaires, comme les limitations de vitesse, qu’elle respectera au pied de la lettre d’ailleurs, ce qui devrait diminuer les accidents.
La transition est la clé de la réussite.
Au-delà de la technologie, c’est la phase de transition qui sera la plus sensible, car nous aurons à la fois un parc de voitures classiques et un par de voitures autonomes. Autant les voitures autonomes pourront interagir entre elles, autant ce ne sera pas possible avec les voitures anciennes. Cette mixité technologique présente un risque accidentogène.
La transition sera acquise seulement lorsque le nombre de voitures autonomes aura dépassé les 50 %. Il faudra naturellement que le législateur ait défini clairement les responsabilités en cas d’accident. Il est certain que les premiers accidents seront ultras médiatisés, et c’est aujourd’hui très certainement un frein pour les constructeurs qui hésitent à se lancer dans ce nouveau marché.
Et si je vous parle de voiture autonome volante, la peur risque d’être au moins doublée !
J’ ai déjà su mal à imaginer que le futur ne verra plus que des voitures à pile !
Alors , la voiture autonome ne me plait pas plus, et pas seulement par manque de confiance !
Je regarde la F1, pas les formules E sans intérêt pour moi
Quand je disais que la voiture autonome allait devoir convaincre.