La Biennale d'art contemporain de Gentilly fête sa troisième édition du 29 mars au 14 avril. Cette troisième édition rassemble quarante artistes, représentant toutes les techniques exposent 500 créations. Un prix du Jury, un prix du Public et du Jeune Public seront décernés.
Biennale d'art contemporain de Gentilly
Quarante artistes, représentant toutes les techniques exposent 500 créations.
Ces dernières sont en lien avec les espaces insolites et la mémoire qu'il véhicule. En plus du collège, de ses salles de classe, couloirs, réfectoire et une cour en friche qui ne demande qu'à être investie, tout en sauvegardant son écologie instable de jardin post-apocalyptique en milieu urbain, seront investis par des créations.
Cette année l'appel à candidature a été à résonance internationale. Cette nouvelle Biennale de Gentilly veut surprendre son public par des rapprochements insolites, par d'autres façons d'interroger et de transcender le chaos et la beauté du monde
Prix du Jury, prix du Public, prix du Jeune Public
Un prix du Jury sera décerné, avec à la clef deux expositions proposées par 100 rue de Charenton (établissement culturel et solidaire) et par l'espace OpenBach (l'association Laboratoire d'Interactions Créatives).
Un prix du Public et du Jeune Public, subventionnés par la maison Marin (fournitures pour artistes) sont décernés à la fin de l'exposition.
Cette Biennale est organisée par un collectif d'artistes soutenus par la municipalité de Gentilly où se trouve cet étonnant lieu d'exposition.
Le collège Pierre Curie
Le collège Pierre Curie est une friche scolaire datant de 1931, un bâtiment ample et imposant, empreint de poésie, qui invite à faire résonner des arts complémentaires. C'est un lieu désaffecté, chargé de mémoire où les artistes peuvent se laisser porter par leur imaginaire.
Dès 2015, parmi les visiteurs venus de Paris et de la région parisienne, des rencontres ont eu lieu, notamment avec les anciens élèves du Collège, ainsi que des gens du quartier ra- contant leurs souvenirs.
En 2017, plus encore qu'en 2015, les artistes se sont emparés de ce lieu insolite qu'est cet ancien collège désaffecté. Ainsi on a vu des installations naître in situ, les fourmis de Joanna Wong grimpaient sur les murs, les toilettes ont été couvertes des collages érotiques de Tamina Beausoleil, des bateaux de migrants en désarroi (Magda Moraczewska) croisaient des blouses d'écolier volantes (Isthme) ou des revenants pris en photo par Orlando Pereira Dos Santos avec des techniques du 19e siècle…