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Les inspirations musicales ou filmiques de Virginie Vanos

Les inspirations musicales ou filmiques : Entre silence absolu et concert intérieur, Virginie Vanos nous livre ses inspirations, et nous invite à plonger avec elle dans son « moi photographique ».

Les inspirations musicales ou filmiques quand j’écris

Silence absolu

J’écris mes textes et mes livres bien souvent aux aurores, car c’est probablement le seul moment de la journée où je ne cours pas le risque d’être dérangée. En effet, je ne suis pas capable de rédiger plus de deux lignes correctes si je n’évolue pas dans un silence absolu, sans subir la menace d’un appel téléphonique. Je coupe même toute connexion à Internet. Je sais que je peux avoir l’esprit vagabond et qu’il en faut très peu pour que je sois distraite… et qu’ainsi, je perde le fil du récit que je suis en train de construire.

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© Frédéric Colson (1955-2016)

Sono intérieure

En revanche, dans ma petite tête, c’est un véritable concert, avec projections d’images en trois dimensions en prime. Pour ne citer qu’un exemple, lors de la soirée snobinarde décrite dans mon roman « Le Spectateur », j’ai mixé, côté décors « Autant en emporte le vent », « Casino Royale » et ce dont je me souviens de l’abominable mariage d’un de mes cousins.

Et la « sono intérieure » qui me trottait n’était autre que Le Beau Danube Bleu de Strauss, gravé sur un disque vinyle et qui dérapait lamentablement au bout de quatre à cinq mesures. Toujours pour ce même « Spectateur », ce sont les relectures de « Tendre est la nuit », « Le roman de Zelda » et du visionnage du téléfilm « Sagan » qui m’ont mise dans l’ambiance un bon mois avant que je ne décide vraiment à coucher mon premier jet sur papier.

Transformer mon « moi quotidien » en « moi photographique »

Il en est de même pour les séances photo. Je lis jusqu’à plus soif et je me passe quelques morceaux de musique en boucle afin de me plonger dans l’ambiance et de transformer mon « moi quotidien » en « moi photographique ».

Une séance en Urbex de prévue ?

C’est « Like a prayer » qui tourne dix fois d’affilée, après avoir relu les jours précédents « Moi, Christiane F, 13 ans, droguée, prostituée » si le thème est cafardeux.

En revanche, si l’ambiance promet d’être plus lumineuse, je serai plus tentée de me passer deux ou trois fois une comédie musicale ou un film de Baz Luhrmann.

J’ai cependant dû beaucoup moins improviser quand j’ai interprété le rôle d’Edith Piaf pour les photos et les vidéos d’Eric Clemens à l’occasion du 50ème anniversaire de la chanteuse disparue. Vingt chansons best of, en cure tri journalière pendant une grosse semaine, et le tour était ainsi joué. Quand je vois le résultat, je suis heureuse, car je ne pense avoir nullement démérité.

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© Frédéric Colson (1955-2016)

Les inspirations musicales ou filmiques : Une étrange petite musique 

Pour en revenir aux écrits, il n’est pas rare que lors de séances de dédicaces que certaines personnes, ayant déjà lu l’un ou l’autre de mes livres et voulant en acquérir un second ou un troisième, me parlent d’une « étrange petite musique » émanant de mes textes. J’ignore si ces gens le savent, mais c’est pour moi un compliment vraiment géant.

En effet, on a parlé dès le début de sa carrière de la musique des romans de Françoise Sagan. Bien que je trouve l’auteure parfois un peu trop opaque, j’aime ses mystères et ses non-dits, ainsi que la délicatesse et la fragilité mal dissimulées de la femme.

Je ne me retrouve pas personnellement en elle, mais j’éprouve une grande fascination pour sa vie tourmentée et sa personnalité bien plus humble, tendre et humaine qu’on pourrait l’imaginer à première vue.

Sur ces bonnes paroles, je vous laisse.

Je suis en train de parachever un roman qui devrait paraitre au début de l’automne 2018. Dans ma petite boite crânienne, se bousculent du Tchaïkovski, « Zorba le Grec », Luchino Visconti, « L’Ecume des Jours », Lewis Carroll ainsi que deux ou trois contes d’Hans Christian Andersen…

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Bernie
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6 commentaires

  1. C’est si vrai, combien chaque auteur a ses rituels, ses besoins… pour l’un le silence, pour l’autre le bruit de la foule anonyme…

  2. C’est vrai que l’écriture nous plonge dans une musqiue intérieur, ou plutôt l’inverse, il y a des « rituels » pour écrire qui nous isolent du monde, quand j’avais la vingtaine, que je rédigeais mes artricles pour le journal syndical, c’était dans le métro parisien en heure de pointe, la foule m’isolait du reste du monde!
    Bonne soirée
    @mitié

    • nous avons connu cette ambiance dans le métro parisien à peu près à la même époque, c’était un autre temps.

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