Quand soudain vous bloquez sur une réponse, quand un prénom vous échappe, quand vous oubliez ce que vous deviez écrire ou demander… Vous avez un blanc, une situation assez courante, qui déclenche toujours une véritable angoisse

Le blanc
Et soudain le trouble
Cette réunion, vous l’attendiez, vous l’avez même préparée avec attention pour être prêt à affronter une foule de questions. Vous avez rejoué la scène toute la nuit, sous tous les angles. Vous n’avez négligé aucun détail, poussant le vice jusqu’à faire votre présentation à vos proches, sur un sujet qui ne les intéresse pas du tout.
Vous avez vos notes, votre présentation, c’est parti. L’auditoire est attentif, vous êtes l’expert qui va apporter une solution innovante, votre discours est bien huilé, les mouvements de tête indiquent une adhésion à votre projet.
Et soudain, une question anodine devient le grain de sable qui va enrayer la machine. Une question bête d’un nouveau, qui vous demande la signification d’un acronyme, que vous utilisez cent fois par jour.
Mais là, c’est le blanc. Immédiatement, l’audience sent votre trouble, et vous sentez que la réponse est attendue, car tout le monde la connaît.
Vous êtes alors seul au monde… Désespérément seul car à cet instant, personne ne donnera la réponse, personne ne lancera cette bouée qui vous remettrait à flots.
Pourtant, cette réponse, vous la connaissez, mais votre cerveau a créé un blocage. La question anodine, n’était pas dans vos scénarii, trop évidente la réponse, tout le monde la connaît…
Tout le monde sauf une personne et il a osé la poser…
La pression est sans doute à l’origine de ce blanc, c’est peut-être aussi qu’à force d’utiliser des acronymes, ils deviennent des mots sans lien avec leur origine. Dans le langage courant, pouvez-vous donnez la signification sans hésiter de :
– LOL
– WTF
– OMG
Nous pourrions multiplier les exemples, vous en avez certainement à nous proposer en commentaires.
Avez-vous connu des blancs mémorables ?
Les différents types de mémoire
Nous pouvons pour parler simplement, sans pour autant tomber dans la vulgarisation, distinguer deux types de mémoire :
– La mémoire immédiate
– La mémoire profonde
La mémoire immédiate, c’est celle qui va vous sauver la face, quand par exemple votre moitié vous dit « tu m’écoutes là ou pas ? Répète ce que je viens te dire », vous allez alors avoir la capacité à répéter les derniers mots, sans les comprendre et sans les avoir réellement écoutés puisque effectivement, dans les faits vous étiez totalement ailleurs.
C’est un des mystères de notre cerveau, qui dans ce cas peut vous sauver la face, mais attention, ça se remarque vite, et si la question suivante est « oui, mais avant », là vous très mal, car la mémoire immédiate n’imprime que les derniers mots.
Soyons honnête, cela m’est arrivé plus d’une fois, quand je devais écouter par politesse des plaintes ou des lamentations. Mon esprit partait ailleurs, et au téléphone cela peut donner des « mm.. » « Oui… » Tout cela étant vide de sens et surtout sans rapport avec le discours de la personne, qui, néanmoins, apprécie de croire qu’elle est écoutée.
La mémoire profonde, c’est cette partie de votre esprit, où vos connaissances se sont ancrées au fil de la vie. Curieusement, certains passages vont disparaître, d’autres reviennent comme si c’était hier.
Vous allez vous souvenir d’une première rencontre, mais vous allez oublier une rupture (ça marche aussi dans l’autre sens).
Cette mémoire profonde vous joue donc parfois des tours, comme le prénom de la personne que vous rencontrez et qui, soudain, vous échappe totalement. Et votre esprit va se mettre désespérément à chercher, ce qui va prendre toutes ses capacités au point de vous rendre incapable de sortir une phrase cohérente. Votre malaise risque d’apparaître rapidement sur votre visage et sera certainement perçu.
Il faut alors essayer de se vider la tête, de se concentrer sur autre chose, pour que la porte de l’oubli s’ouvre. Plus facile à dire qu’à faire, car c’est souvent une émotion qui déclenche ce malheureux oubli.
Rappel
Si vous avez un blanc sur l’édition 2018 de Lundi Soleil, je vous invite à relire l’article de présentation de cette nouvelle saison.
Le blanc dans les conversations c’est toujours signe de malaise !
Voici mon article, un peu en retard pour cause de voyage : https://monbeaumanoir.com/2018/01/09/lundi-soleil-illuminations-blanches-dans-le-port-dhonfleur/
bonne année à tous !
Oui un malaise qu’il faut savoir gérer, il n’est jamais trop tard, merci
Bonjour Bernie,
C’est vrai, cela arrive parfois, le trou comme on dit, le blanc en radio, c’est l’angoisse.
Bonne soirée
@mitié
oui le silence radiophonique c’est l’angoisse
Bonne année et bonne santé à toi ami Bernie. Les blancs m’arrivent avec des prénoms surtout, mais c’est rare chez moi finalement et ça ne me perturbe pas, ça m’amuse, que veux tu, bises
ah des blancs j’en ai souvent……
ce n’est pas si grave
Quand ça m’ arrive, je le dis tout simplement, et je demande aux présents de m’ aider, ce qu’ ils font sans problème
Bonne journée
Amitié
c’est une excellente attitude
Eh bien pour commencer je dirais que je ne connais pas le deuxième acronyme présenté WTF, merci je découvre .
Ensuite je peux dire que les blancs de la mémoire profonde sont vraiment gênants surtout quand il concernent les prénoms ou les noms de personnes rencontrées , cela m’est arrivé récemment ,un vrai malaise .
Bonne journée
Bises
WTF What The Fuck ….
J’ai connu ça, en faisant des audits dans des entreprises : l’angoisse !
Je te souhaite un bon début de semaine.
Pour moi, tout va mal :
Non seulement je suis malade, mais mon ordi semble avoir rendu l’âme : impossible de le redémarrer !
Je dois me servir de ma tablette et ça n’a rien à voir, je passe un temps fou.
Je n’ai plus toutes mes données enregistrées sur le PC, donc, plus rien pour travailler.
Je vais réduire mes visites en attendant pour mon ordi …
Gros bisoux, très tristes. Snif.
en Audit ça peut être très ennuyeux
cela m’arrive de secher sur un mot que je cherche, un prénom qui me manque…..je ne connais que LOL. bises.celine
et LOL veut dire ?
Bonjour, j’aime bien l’idée du métro !
oui c’est parfois un paradis blanc