La couleur de l’encre influence naturellement de manière positive ou négative le lecteur. Les conséquences d’un mauvais choix de couleur peuvent se révéler être de véritables erreurs. Noir ou bleu restent les choix les plus sûrs.
« Encre bleue ou encre noire ? » c’était une de mes petites questions du matin sur Instagram (questions diffusées en simultané sur Facebook et Twitter ).
Au passage, je prends un vrai plaisir à lire vos réponses et j’essaye d’y répondre.
Avec Bleu comme thème du mois de notre rendez-vous du lundi « Lundi Soleil », il était difficile de ne pas revenir sur cette question : « de quelle couleur faut-il écrire ? »
La couleur d’écriture noir est la plus formelle, la plus officielle. Je vous la recommande pour :
Vous pouvez penser qu’il s’agit là d’une convention désuète et qu’au contraire il faut sortir du cadre et que ces clichés sont dépassés.
C’est votre liberté, mais je n’adhère pas à une autre couleur pour ce type d’écrit.
La couleur d’écriture bleu a très longtemps été ma préférée. J’aimais écrire au stylo plume avec une couleur bleu un peu soutenue, proche du noir d’ailleurs.
C’est une couleur qui pour moi est moins bien lisible à l’écran (sauf le bleu foncé avec du gras que je réserver aux liens hypertextes inclus dans mes articles).
Des couleurs à oublier, je me répète pour tous les documents officiels au risque de voir ceux-ci passer directement sous la pile pour ne pas dire plus.
Pour les e-mails privés, tout est bien évidemment possible. Il faut néanmoins garder à l’esprit que le rendu ne doit pas juste être là pour faire joli, il doit aussi être lisible …
Dans le domaine professionnel, j’ai connu une exception, un collègue britannique qui écrivait en vert. Il s’appelait « Green ». C’était à la fois de bon goût et dans un total humour british.
Tout est possible lorsque nous écrivons nos billets sur nos blogs. J’ai opté pour du noir parce que c’est pour moi le contenu qui doit primer.
Le noir a cette sobriété, ce style minimaliste qui permet aux mots d’être au cœur de la visite. J’utilise exceptionnellement le rouge pour attirer l’attention sur un point précis. Le bleu foncé vous indique l’insertion d’un lien sur lequel vous pouvez cliquer pour avoir de plus amples informations.
Multiplier les couleurs donne une certaine esthétique à laquelle je n’accroche pas. Souvent, elle me dissuade d’aller plus loin dans la lecture.
Chacun est libre, heureusement, mais je crois n’avoir jamais vu de livre imprimé avec une couleur autre que le noir.
Contenu de l’article mis à jour le 3 mars 2021