Patient Zéro, le premier malade du SIDA est une fiction écrit par Philippe Besson, publié aux éditions Steinkis Groupe – Editions Prisma dans la collection Incipit et disponible en librairie depuis le 25 mai 2016.
Patient Zéro
Le premier malade du SIDA
Voici un livre dont le titre m’a particulièrement interpellé, puisque je fais partie de la génération qui a connu l’avant SIDA. Oui, mais pour parler de l’avant SIDA il est nécessaire d’identifier le patient zéro …
Avoir identifié comme premier malade du SIDA un homosexuel n’était sans doute anodin pour stigmatiser cette maladie.
Maladie honteuse, souvent encore passé sous silence, tout semble inconfortable lorsque nous parlons du SIDA, dont on cherche sans cesse la genèse.
Dans un style sobre et raffiné, Philippe Besson nous entraîne loin dans une fiction où l’origine du SIDA serait aussi bien loin géographiquement que dans le temps. Avec beaucoup d’humanité, il nous fait réfléchir à la naissance réelle du SIDA dont l’explosion serait finalement la découverte de l’hécatombe au début des années 1980.
C’est un roman court, mais immensément fort dont je conseille vivement la lecture aux générations d’avant et après le SIDA, enfin s’il y a eu un avant et un après.
Le dessinateur de la couverture est Lorenzo Mattoti.
Résumé de l’éditeur
On a longtemps soupçonné Gaëtan Dugas, un steward canadien, d'avoir été le premier homme à transmettre le Sida : il était homosexuel et aimait les nuits fauves. Mais d'autres avaient contracté la maladie avant lui. Qui fut le premier, alors ?
Philippe Besson redonne vie aux merveilleuses années 1980, juste avant l'hécatombe. Et nous livre une partie de la réponse.
Philippe Besson
Depuis En l'absence des hommes, son premier roman, couronné par le Prix Emmanuel-Roblès en 2001 et vendu, toutes éditions confondues, à 80000 exemplaires, Philippe Besson construit une œuvre d'une cohérence remarquable, au style à la fois sobre et raffiné.
Auteur, entre autres, de L'Arrière-saison (Grand Prix RTL-Lire), Un garçon d'Italie, et La Maison Atlantique, il est devenu un des écrivains incontournables de sa génération.
Son frère, publié en 2001, a été adapté dans la foulée par le réalisateur Patrice Chéreau.
Depuis lors, il multiplie les collaborations avec le milieu du cinéma et de la télévision, s'affirmant peu à peu comme un scénariste original et très personnel.
Philippe Besson a, entre autres, écrit le scénario de Mourir d'aimer (2009), interprété par Muriel Robin, de La Mauvaise rencontre (2010) avec Jeanne Moreau, du Raspoutine de Josée Dayan, interprété par Gérard Depardieu, et de Nos retrouvailles (2012) avec Fanny Ardant et Charles Berling ou encore Le Clan des Lanzac (2013).
Un tango en bord de mer, sa première pièce en tant que dramaturge, est jouée à Paris et à Bruxelles plus de 150 fois en 2015.
Il a également animé sur Paris Première l'émission Paris Dernière de 2010 à 2013. Il intervient régulièrement sur RTL, dans On refait le monde, depuis 2012. Enfin, en 2014, il a coréalisé le documentaire Homos, la haine, diffusé sur France 2.
Lorenzo Mattoti
Lorenzo Mattotti est un illustrateur, peintre et auteur de bande dessinée italien né le 24 janvier 1954 à Brescia. (Source Wikipédia)
Je vais aller me le chercher, car j’ai connu l’avant et l’après et surtout le pendant catastrophique et on est d’ailleurs toujours « pendant » !
Des amis partis… d’autres heureusement encore là !
Toutes les bêtises colportées sur ce virus et cette maladie
Les différentes théories à propos du patient zéro et de sa contamination… etc.
Et surtout la mise à l’écart des personnes, toujours maintenant malheureusement ….
Merci Bernie 🙂
Je note le livre , oui toute une interrogation sur ce patient zéro , quand peut on établir les faits de ce début et comment en être certains , j’ai lu des hypothèses à ce sujet et je suis impatiente de découvrir ce que Philippe besson écrit .
Bonne journée
Bises
Un argomento molto importante in questo libro, una malattia che ha tolto la vita a moltissime persone e ancora oggi non se ne conosce tutta la verità. Grazie per il consiglio caro Bernie.
Saluti, Patrizia
En effet ce livre est à mettre entre toutes les mains, comme tu dis on a eu la chance de connaitre la vie sans SIDA, mais jeune encore j’ai vu un collègue en mourir et une collègue paniquer car elle avait de multiples aventures, sans être protégée car on n’en parlait pas de ce SIDA, terrible maladie et nos jeunes n’auront jamais connu notre insouciance.
Voilà un sujet intéressant ! En Litterature, le sida n’est plus d’actualité. Mais être le premier n’est pas le plus important. Il ne fait pas chercher un responsable. Par contre être le premier à guérir, ça c’est un événement qu’il faut saluer.
Bonjour,
En effet, je me rappel des premières info sur le 3cancert gay », oups, jusqu’au jour où… des hétéros en étaient atteint. Une maladie toujours active, et il n’y a qu’une seule réponse face à elle, tout comme pour d’autres MST, le présevatif, le meilleur bouclier, nos jeunes baissent les bras par manquent d’infos qui tiennent la route et les faux espoirs ici ou là.
C’est vrai qu’i y a eu un premier ou première!
Bonne soirée
@mitié
un livre qui doit être interessant, bon mercredi
Il a tjs un premier dans toute chose, dans la maladie on aimerait un tout dernier et basta, plus cette maladie car enfin soignée… merci Bernie !
Pour moi, les vrais victimes sont celles qui ont contracté le sida avec le sang contaminé ou avec un partenaire qui cache sa maladie !
Peut être ce livre en parle t’ il aussi !
Passe une bonne journée
Amitié
Il a un nom prédestiné …
Bon mercredi, et … adieu à notre potager !
Bisoux, bernie
dom