Interview : Gilles Milo-Vacéri [Auteur]

Gilles Milo-Vacéri est un auteur que j’apprécie particulièrement. Je vous propose de le découvrir un plus aujourd’hui au travers de l’interview qu’il a eu la gentillesse de m’accorder.

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Interview de Gilles Milo VACERI

Bonjour Gilles, est-ce l'histoire qui fait vos héros ou vos héros qui font l'histoire ?

Bonjour Bernie et merci pour cette sympathique interview.

C’est une vaste question et ma réponse sera un mélange des deux options. En général, je puise l’inspiration dans mes expériences personnelles, au travers d’événements réels et je brode une fiction autour de cette épine dorsale. L’histoire et les personnages surgissent donc en même temps dans mon esprit, les deux étant intimement liés.

Cela rejoint, par exemple, le prénom du personnage ou sa typologie morale et physique qui doit impérativement refléter son impact – positif, négatif ou neutre – dans l’histoire. Pour qu’une fiction soit crédible, l’auteur doit se creuser la tête et préparer le terrain pour que le lecteur s’y retrouve, prenne du plaisir en lisant et soit convaincu par le récit.

Disons qu’il faut tendre vers une osmose entre les deux, car le lecteur sentira immédiatement la fausse note ou le détail qui ne s’intègre pas au reste.

Maintenant, c’est la méthode que j’ai choisie. D’autres auteurs savent écrire sans rien préparer, sans notes ni structurer leur récit au préalable. C’est quelque chose dont je suis complètement incapable ! Dès la première phrase de mon prologue, je sais où je vais, pourquoi et comment j’y vais, sachant même quelles seront les dernières actions, à la fin du récit. Je pense que le lecteur doit le « sentir » et cela rend le texte fluide, facile à lire et accrocheur. Cette opinion n’engage que moi, bien sûr !

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Comment construisez-vous la documentation de vos romans ?

Bonne question ! Tout commence par l’intrigue qui me vient en tête. Quand je tiens mon histoire, je couche les grandes lignes sur le papier ou plutôt dans l’ordinateur, pour être précis. En partant de cette base, je commence le travail de pré-écriture qui peut durer longtemps, selon le genre littéraire. Cela dit, même mes textes érotiques nécessitent de la recherche car je ne me contente pas d’empiler des scènes de sexe. Je bâtis un scénario qui prend souvent racine dans un passé plus ou moins proche et cela fait toute la différence auprès de mes lectrices.

Ma première tâche est le fichier personnages. J’utilise Excel et sur une fiche individuelle, je dresse le portrait de chacun d’entre eux, les principaux comme les secondaires. Je vais loin : portrait physique, moral, adresse, véhicules, relationnel, liens familiaux et amicaux, interdépendances, les dates, etc.

Ensuite, je m’attelle à ce que j’appelle la timeline. C’est en fait le repérage chronologique du récit, avec les dates de naissance et/ou de mort des personnages, les âges à tel moment de l’histoire, l’interaction des scènes et faits marquants, tout ce qui concerne le temps pour éviter les erreurs fatales qui peuvent facilement ruiner la crédibilité d’un récit. C’est réellement vital pour un polar ou un thriller à l’intrigue compliquée. Dans certains polars, je pousse la timeline vers un véritable horodatage des actions. J’aime la précision et je ne laisse pas de place au hasard, car l’amateur de polars repère immédiatement la moindre erreur et sera mécontent.

Vient le plus important, la collecte des informations générales. Comme pratiquement tous mes livres reposent sur des faits réels se déroulant dans des lieux plus ou moins connus, je vérifie mes connaissances de base et les étoffe en cherchant l’information sur la toile.

Par exemple, pour une course-poursuite en voiture à Paris, je cherche les sens interdits d’un quartier afin de rendre l’action encore plus crédible. Si vous habitez Lyon, vous vous en moquerez, mais celui qui réside vraiment au milieu de ce quartier identifiera tout de suite les lieux et n’appréciera pas une confusion ou un nom de rue erroné.

Quand c’est prêt, je termine en découpant mes chapitres à la louche, en y glissant les idées générales sous forme télégraphique et en préparant surtout les chutes. Je suis un adepte du phénomène page turner et j’aime bien « obliger » mon lecteur à se précipiter sur le chapitre suivant.

Je soigne aussi l’aspect fausses pistes et intrigue à tiroirs grâce auxquelles je vais perdre mon lecteur en suppositions erronées et fausses hypothèses. Il devra attendre le dernier chapitre pour connaître le nom du coupable ou la solution de l’énigme. J’aime bien cette gifle qui arrive à la fin du récit et je soigne particulièrement mes épilogues. Ainsi, quand mon lecteur referme le livre, il reste plus longtemps sous le choc, parfois dans le doute, à se demander s’il a bien lu un roman et quelle était la part du vrai.

Je prends toutes ces notes sur du papier, à la volée, et je m’y réfère ensuite en phase d’écriture proprement dite.

Quand tout est fait, j’écris et là, je ne traîne pas en route. L’un de mes plus longs romans, Les larmes de Satan, un pavé de près de neuf cents pages (ou 1,6 million de caractères pour les connaisseurs) a été écrit en un mois. Bien entendu, je ne compte pas le temps de pré-écriture puis celui des corrections, reprises et autres relectures.

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Quelle est votre heure d'écriture ?

J’ai souhaité me professionnaliser et je ne compte pas mon temps. Contrairement à ce que pensent beaucoup d’auteurs amateurs, écrire un livre ne se résume pas à son écriture et le travail ne s’achève pas à la signature du contrat. Au contraire, c’est là que tout commence vraiment. Promotion, lancement, dédicaces, salons, il faut tout prévoir dans le planning et se vouer corps et âme à son livre. C’est pourquoi il faut aussi bien choisir son ou ses éditeurs.

Cela s’accompagne évidemment d’une présence indispensable et impérative sur les réseaux sociaux, sans oublier la mise en place d’un site ou d’un blog officiel. Et c’est chronophage au possible ! Ajoutez une veille internet pour surveiller ce qui se passe, ce qui se dit aussi, les critiques, les commentaires déposés sur Amazon et ailleurs, etc. et vous aurez compris que la journée d’un auteur ne cadre pas vraiment avec les 35 heures hebdomadaires d’un salarié.

L’écriture représente tout de même la majorité de mon temps. Cela dit, depuis presque quatre ans, je ne prends pas de vacances ni de week-ends. J’écris en moyenne sept à dix heures par jour, le reste se décompose entre les tâches décrites plus haut. En parlant d’écriture, il s’agit aussi bien des nouveaux projets que du travail d’éditing sur les textes déjà signés et en attente de corrections par l’éditeur.

Bien entendu, j’ai aussi une vie privée et la chance d’être avec quelqu’un qui me supporte et m’encourage vraiment. Sinon, je n’ai pas de moments particuliers, pas de trucs, pas d’habitudes particulières, hormis les hectolitres de café qui me sont indispensables au quotidien.

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Quel regard portez-vous sur les rentrées littéraires ?

Un regard lucide et désabusé, parfois amusé. Je n’ai plus le temps de lire comme auparavant, c’est vrai, mais quand on découvre certains ouvrages dont on nous rebat les oreilles, on est en droit de se poser des questions sur leur légitimité. Autrement dit, l’excellence côtoie malheureusement le pire.

Je suis un farouche défenseur des libertés et la liberté de choix, surtout en parlant de rentrée littéraire, me paraît primordiale. C’est un peu comme les gens qui achètent le Goncourt tous les ans et le rangent dans une bibliothèque, sans jamais l’avoir lu. Bref, je déteste les effets de mode et l’orientation imposée par les puissances médiatiques.

Rentrée littéraire ou pas, nos concitoyens sont rarement dupes et savent très bien quelles sont les valeurs sûres. Le choix des lecteurs, les auteurs qui durent dans le temps sans recourir aux battages médiatiques, le bouche-à-oreille… Ça, par contre, j’y crois dur comme fer ! Autrement dit, j’ai plus confiance en la vox populi que dans les choix des journalistes.

La rentrée littéraire est un épiphénomène bien de chez nous et il est de bon ton d’y souscrire ou d’y figurer si l’on veut devenir un lecteur averti ou un auteur qui compte dans le paysage culturel. Je pense simplement qu’un lecteur suit fidèlement le ou les auteurs qu’il apprécie et qu’il n’attend pas la rentrée de septembre pour se procurer les ouvrages intéressants dont il est certain d’être satisfait.

Pour ma part, je suis auteur de polars, de thrillers et d’érotisme, autrement dit, je ne signe que du roman de gare, péjorativement étiqueté paralittérature par les grands universitaires et les intellectuels. Peu m’importe ! Je suis ravi d’écrire ce que je veux et de publier au fil des mois, comme de satisfaire ceux qui ont envie de me lire pour rêver et se détendre. Peut-être qu’un jour, pour des raisons éditoriales, je devrai sacrifier au rituel de la rentrée, nous verrons bien. En attendant, je sais exactement où j’en suis et surtout, où je ne suis pas !

Pour conclure sur une note positive, examinez de près la liste des dix auteurs français qui vendent le plus selon le Figaro GFK… Après tout, peut-être que le roman de gare a encore de beaux jours devant lui, non ?

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Comment voyez-vous la suite de votre écriture ?

J’espère poursuivre l’apprentissage de mon métier, progresser et affiner mon style comme au cours des années passées… sinon plus ! Bien entendu, j’ai élaboré une stratégie dès que j’ai envisagé le professionnalisme. Je savais que ce serait très difficile, que je subirai des échecs et je m’y étais préparé.

J’avais choisi de me constituer une bibliographie protéiforme, de percer déjà dans le numérique et de m’y faire un nom, même modeste, mais de quoi afficher des ventes sérieuses tout de même. Attention, n’y voyez pas l’expression d’un ego démesuré. Aujourd’hui, il faut faire ses preuves si vous souhaitez convaincre de grandes maisons d’édition. Rien de plus ! Et il y a longtemps que je ne gobe plus les mirages médiatiques qui essaient de faire croire au succès d’illustres inconnus, révélés dès le premier roman. Je reste persuadé qu’une carrière se construit avec l’expérience. Point.

J’ai essayé de me donner les moyens de mon ambition, au prix d’un travail acharné. Je n’écris pas mieux qu’un autre, non, j’ai simplement beaucoup plus de volonté et de persévérance. J’ai appris de mes échecs et je me suis toujours remis en question. Ces trois années d’apprentissage pendant lesquelles j’ai découvert les subtilités de l’écriture et les astuces pour mieux pénétrer le monde éditorial, me permettent de continuer à rêver, en espérant aller toujours plus loin.

Après avoir constitué cette bibliographie relativement importante et variée, je reviens vers mon but d’origine. Je vise d’autres maisons d’édition – tout en conservant ma confiance aux premières et en poursuivant mes collaborations avec celles-ci – en cherchant la diffusion papier et nationale, afin de pouvoir vivre décemment de ma plume. On pourrait me reprocher de faire du roman de gare, d’écrire dans un but mercantile et pourtant, je ne suis « qu’un rêveur qui rêve de faire rêver ses lecteurs ». Alors, si je peux vivre de ma passion, pourquoi pas ? Et que les auteurs qui n’y ont jamais pensé, me jettent la première plume ! (Eh oui, ça fait moins mal qu’une pierre !)

Comme vous pouvez le constater, pour parler d’avenir en matière d’écriture, il faut regarder le chemin parcouru et avant cela, avoir construit des fondations solides pour pouvoir espérer de meilleurs horizons et des jours plus sereins.

2015 restera un virage important, avec la publication d’un titre papier, Meurtres à Château-Arnoux (Éd. Nelson District) qui aura rencontré un très large public, y compris dans sa version numérique. En octobre de cette année, il y aura un autre événement de poids sur lequel je ne peux encore rien dire sauf qu’il devrait ravir mes lecteurs.

En évoquant ces fameuses fondations, je m’appuie principalement sur mes deux précieuses années de collaboration et ma production d’une soixantaine de titres avec les Éditions Harlequin. Cela a été une véritable chance et je leur dois beaucoup, car je le dis sans honte, c’est avec eux que j’ai pratiquement tout appris sur ce métier très difficile.

De même, je n’oublie pas VFB Éditions, avec qui j’ai signé quelques romans au succès sympathique et prometteur, sans compter que le printemps prochain, il y aura une autre belle surprise avec cette maison.

Bref, la programmation 2016 est pratiquement bouclée et je commence à signer mes titres pour 2017. (J’en profite pour préciser que l’organisation est une constante pour un auteur et la pluralité des éditeurs, une nécessité, tout du moins quand on débute.)

Enfin, hormis le Salon de Paris, je compte bien multiplier les séances de dédicaces pour aller à la rencontre de mes lecteurs. J’adore ces instants privilégiés, si riches en émotions.

Par conséquent, la suite de ma carrière se fera lentement, mais sûrement, dans le but d’aller loin et surtout, avec l’objectif principal de durer. Et pour durer, c’est simple : il faut fidéliser ses lecteurs et se remettre en question à chaque titre pour leur plaire toujours plus.

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Cher Bernie, je vous remercie pour cette interview et j’invite vos lecteurs à me suivre sur mon blog ou les réseaux sociaux dont je vous donne les adresses ci-dessous. Ils pourront y trouver mes actualités, toutes mes publications ainsi que des conseils pour les jeunes auteurs qui souhaitent se lancer. Je n’ai pas de recette miracle et ne prétends pas détenir toutes les vérités. Je donne simplement la méthode que j’ai appliquée et qui, à ce jour, se révèle plutôt positive.

 

Gilles Milo-Vacéri, romancier et nouvelliste

Vers l’âge de neuf ans, l’écrivain en herbe exprime ses rêves en rédigeant des poèmes puis, avec le temps, il explore logiquement le vaste horizon des nouvelles et des textes plus élaborés, sans jamais les publier.

Gilles Milo-Vacéri a eu une vie bien remplie, malgré un début de parcours chaotique. Après des études de droit, il vit pendant quelques années de multiples aventures au sein de l’armée puis entame une série de voyages sur plusieurs continents afin de découvrir d’autres cultures.

Loin des sentiers battus, cet aventurier découvrira ainsi différents pays, parfois hostiles, principalement en Afrique, au Proche et Moyen-Orient ou encore en Asie et plus simplement en Europe. Il ouvrira ainsi son esprit à la richesse de l’autre et ces années bien remplies en découvertes de toutes sortes seront les sources principales d’inspiration de ses futurs écrits.

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Puis il posera ses valises et épousant une carrière dans le monde de la finance, il se contentera d’explorer les régions de l’Hexagone. Même s’il n’est pas encore édité, l’écriture reste son seul exutoire et le fil rouge de toute sa vie.

En 2012, il décide de se frotter aux concours littéraires afin de se mesurer à d’autres plumes et de voir s’il peut convaincre un jury puis un lectorat. Après avoir fait ses preuves et obtenu ainsi de multiples publications en anthologie ou en revue spécialisée, il tente de séduire des maisons d’édition sérieuses, en proposant ses projets, principalement à base de nouvelles érotiques et historiques.

Dès qu’il signe les premiers contrats, Gilles Milo-Vacéri opère un sérieux apprentissage des techniques de l’écriture afin de se lancer dans ce qu’il considère comme l’aboutissement suprême, la signature d’un roman. Le premier sortira au format papier en janvier 2013 et annonce déjà une plume qui se révélera prolifique et constante.

À ce jour, douze romans et près de quatre-vingts nouvelles ont été publiés, tous à compte d’éditeur, depuis fin 2012 et hors concours littéraires.

Le polar ou le thriller, le roman d’aventures inscrit dans l’Histoire ancienne ou la plus contemporaine, les récits teintés de fantastique, se sont imposés à lui en libérant complètement sa plume de toutes contraintes et révélant un imaginaire sans limites.

Au-delà d’une trame souvent véridique, le suspense et les intrigues s’imposent dans ses romans, apportant une griffe particulière à ses publications. Un pied dans la réalité la plus sordide, l’autre dans un univers étrange où tout peut devenir possible, Gilles Milo-Vacéri surprend ses lecteurs avec des textes au réalisme angoissant.

Aujourd’hui, à cinquante ans, Gilles Milo-Vacéri est un auteur protéiforme, explorant sans cesse de nouveaux territoires. Nouvelliste érotique confirmé et romancier spécialisé en polars et thrillers, il est régulièrement publié au format papier ou numérique. Après trois ans d’un chemin ardu s’avérant malgré tout positif, il aspire à devenir un vrai professionnel de l’écriture.

Simultanément, il tient à conserver un lien étroit et permanent avec son lectorat, comme lors des dédicaces au Salon du livre de Paris, lors de rencontres en province ou grâce à sa présence sur les réseaux sociaux et son blog officiel qu’il anime très activement.

 

Contenu de l'article mis à jour le 25 mars 2021

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Bernie
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Moi, c'est Bernie. Incubateur d'actualités pour vous informer autrement.

Publications: 11159

36 commentaires

  1. une présentation très intéressante pour un auteur que je ne connais pas du tout,
    pour ma part, je lis du fantastique, terroir, érotisme, roman historique, rarement du thriller … enfin un peu de tout sauf du polar, pas mon truc du tout, même à la TV !
    bonne journée et à bientot !!

  2. Bonsoir Bernie,
    Merci pour les coms durant mon absence.
    Un excellent travail que tu nous fais partager. Je crois que les larmes de Satan me causent beaucoup!
    Mes lectures sont variés, pas trop polar!
    Bonne soirée
    @mitié

  3. Cher Bernie,
    Merci infiniment de vous être intéressé à mon travail et à mes livres. Cela m’a beaucoup touché, d’autant plus que vos questions étaient originales et l’interview, superbement présentée. Ayant un peu l’habitude, j’ai noté la différence !
    Par la même occasion, je remercie vos fidèles abonnés pour leurs commentaires très sympathiques. S’ils ont des questions, qu’ils n’hésitent surtout pas, je répondrai avec grand plaisir.

    Je vous souhaite une excellente fin de journée, à toutes et tous.
    Bien amicalement,

    • Cher Gilles,
      tout le plaisir a été pour moi, j’essaye d’apporter « ma patte » aux interviews, nous nous retrouverons bientôt pour une chronique d’un autre de vos romans.

  4. Super intéressant de découvrir le cheminement de l’écriture.Et oui nous écrivons tous différemment et c’est parfois fascinant de découvrir la technique derrière les mots. Merci!

  5. Ah écrire un roman, même de gare, c’est tout un travail… perso je collectionne la BD car passionnée par le dessin aussi… mais il m’arrive de lire plus « sérieux », merci à vous deux… belle découverte !

  6. Merci de me faire connaître cet auteur…Je sais que je ne peux pas tout connaître mais quand même ! Je me laisserai bien tenter par « Samru », par « Yem » et pourquoi pas par les autres…Je trouve les couvertures très belles.
    Merci pour cet interview. Je vais aussi aller faire un tour sur son blog…

  7. Choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie, tel est le message que nous transmet Gilles Milo-Vacéri Je pense qu’il faut s’efforcer de suivre ce précepte, tout en considérant que tout est en mouvement. Dès l’instant où notre travail ne nous satisfait plus, il ne faut pas hésiter à en changer.Super les bandes annonces extraits que tu as ajouté, c’est un véritable plus, et la musique en rajoute une couche ! je n’ai pas de style précis, du moment qu’un livre est bien écrit et que l’histoire est captivante. Merci pour ce très bel interview

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