8 Mai 1945 : histoire et célébrations

Le 8 Mai 1945 : une date historique gravé dans la mémoire collective. Dès les premières lignes, il est essentiel de vous plonger dans l’ambiance solennelle d’une date incontournable : le 8 mai 1945, jour symbolique de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Ce jour mémorable, qui marque la victoire sur le nazisme, a permis à une humanité meurtrie de se relever et d’envisager une ère nouvelle, fondée sur la paix et la réconciliation.

80 ans après : Le souvenir vivant du 8 Mai 1945 à travers le monde

À l’occasion du quatre-vingtième anniversaire, cet article se veut un rappel historique et une exploration détaillée de la façon dont ce moment charnière est célébré aujourd’hui dans divers pays. Vous découvrirez comment la mémoire du passé se conjugue avec l’espoir de l’avenir, et comment, à travers des cérémonies empreintes de solennité et de recueillement, chaque nation perpétue le souvenir de ceux qui ont tant sacrifié pour la liberté.

8 Mai 1945 : La fin d’un conflit dévastateur

Le 8 mai 1945 représente la capitulation sans condition de l’Allemagne nazie, mettant ainsi un terme à l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire mondiale. À cette date, l’Europe sortait à peine d’un conflit qui a redessiné les contours géopolitiques du continent et semé des blessures profondes dans l’âme collective.

Cette victoire, bien qu’officiellement célébrée, a laissé derrière elle une mémoire complexe faite d’allégresse mêlée de tristesse, tant pour les nations victorieuses que pour celles qui avaient enduré des souffrances indicibles. Vous vous retrouvez, en lisant ces lignes, invités à réfléchir sur l’importance de cette date, non seulement comme un moment historique, mais aussi comme un symbole universel de la volonté de surmonter l’horreur et de bâtir un monde meilleur.

Ce contexte nous rappelle l’urgence de ne pas oublier les leçons du passé. Chaque cérémonie et chaque hommage contribuent à faire vivre ce souvenir, et ce, de manière collective, afin que la mémoire des événements tragiques serve à éclairer et guider les générations futures. La fin de la guerre a marqué le début d’un long processus de reconstruction, tant sur le plan matériel qu’humain, et le 8 mai demeure une date de recueillement et d’introspection pour tous ceux qui portent le poids de l’histoire.

La commémoration en France : Entre solennité et recueillement

En France, le 8 mai est considéré comme une journée nationale de mémoire et de recueillement. Vous participez, sans doute, aux cérémonies officielles qui mettent en avant le rôle crucial joué par la Résistance et le sacrifice de milliers de citoyens.

Dans de nombreuses villes, les mairies, les écoles, et les associations organisent des cérémonies d’hommage, auquel se rendent les anciens combattants et les familles des victimes. Des discours officiels, des instants de silence, et des défilés militaires ponctuent cette journée, rappelant l’importance de la liberté retrouvée après des années de terreur.

Les commémorations en France témoignent également de l’effort collectif pour transmettre cette mémoire aux jeunes générations. Vous pourrez constater, lors de visites de musées ou lors de séances pédagogiques, que le récit de ces événements est traité avec le plus grand soin, afin que jamais ne s’éteigne la flamme du souvenir.

Des monuments et des plaques commémoratives rappellent aux passants l’intensité de ces moments historiques et l’importance de préserver la mémoire pour éviter que l’histoire ne se répète. Ce jour de commémoration incite chacun à réfléchir sur le prix de la paix et de la liberté, et sur la nécessité de rester vigilant face aux dérives de l’intolérance.

Les plaques funéraires jouent un rôle essentiel dans la préservation de la mémoire des événements marquants de l’histoire, notamment ceux liés aux guerres. Elles sont souvent présentes dans les cimetières militaires, sur les monuments aux morts ou même intégrées dans les lieux de commémoration. À travers ces inscriptions gravées dans la pierre ou le métal, elles permettent aux générations présentes et futures de se souvenir du sacrifice des soldats et des civils qui ont perdu la vie dans les conflits.

8 Mai 1945, L’héritage européen : Des commémorations multiples et diversifiées

Au-delà des frontières hexagonales, l’Europe célèbre également ce jour historique, mais chaque pays le vit à sa manière. En Allemagne, par exemple, le 8 mai n’est pas fêté avec des parades grandioses comme en France ou en Grande-Bretagne, mais il revêt une dimension méditative et introspective. La société allemande, soucieuse de reconnaître la responsabilité historique de son passé, privilégie des cérémonies de recueillement et de méditation, abordant ce jour avec une certaine réserve empreinte de réflexion sur les erreurs passées.

Au Royaume-Uni et dans d’autres pays du Commonwealth, les cérémonies incluent des défilés militaires et des services commémoratifs dans les églises, soulignant le rôle déterminant joué par l’ensemble des forces alliées durant ce conflit. Dans ces pays, la journée est souvent ponctuée par des rétrospectives et des documentaires qui nous rappellent l’importance de la victoire sur le fascisme, un rappel vivant que la liberté n’est pas acquise sans effort ni sacrifice. Vous pourrez ainsi constater que malgré des approches culturelles différentes, l’idée d’un souvenir commun et partagé crée un fil conducteur qui unit ces différentes nations autour d’un passé indélébile et d’un avenir souhaité plus pacifique.

Les manifestations aux États-Unis et dans le reste du monde

Même si le 8 mai 1945 est avant tout associé à la fin des hostilités en Europe, les États-Unis et d’autres pays non européens participent également aux commémorations à travers diverses manifestations. Aux États-Unis, la victoire en Europe est célébrée notamment lors de cérémonies organisées dans les ambassades et les institutions militaires. Vous pourriez découvrir que des expositions, des conférences et des projections de films documentaires permettent d’analyser en profondeur l’impact de la Seconde Guerre mondiale sur le paysage politique et social mondial.

En Amérique latine et dans certaines régions d’Asie, le souvenir de la guerre reste un sujet d’étude, et des événements commémoratifs sont organisés à l’occasion d’expositions culturelles et d’échanges universitaires. Ces initiatives, bien que moins médiatisées que celles en Europe, contribuent à rappeler que les conséquences de la guerre ont traversé les continents et laissé une empreinte durable sur l’humanité. La dimension internationale de cette commémoration souligne également la portée universelle des valeurs de liberté et de justice, valeurs qui, malgré les divergences culturelles, inspirent encore aujourd’hui nombre d’initiatives en faveur de la paix.

8 Mai 1945 : Hommages aux victimes et mémoire des oubliés

Il serait incomplet d’aborder le 8 mai 1945 sans évoquer l’hommage rendu aux millions de victimes de la guerre. Vous êtes sans doute sensible à cet appel au souvenir, qui place la mémoire humaine au cœur des commémorations. Partout dans le monde, des monuments mémoriaux et des cimetières militaires servent de lieux de recueillement pour honorer ceux qui ont perdu la vie dans ce conflit dévastateur. Des cérémonies solennelles invitent à la méditation et à la reconnaissance du sacrifice consenti par ceux qui se sont battus pour la liberté, souvent en mettant en lumière le coût humain incalculable d’un conflit mondial.

Dans le cadre des commémorations du 8 mai 1945, ces plaques funéraires sont des marqueurs silencieux du passé, rappelant, par leur simple présence, les vies brisées par la guerre et les familles endeuillées. Elles invitent au recueillement et témoignent de la volonté collective de ne jamais oublier les leçons de l’histoire.

Les hommages vont également aux civils qui ont enduré des épreuves inimaginables, souffrant des bombardements, des déportations et des privations multiples. Dans un esprit de réconciliation et de mémoire partagée, ces événements permettent de maintenir vive la flamme de la compassion et du souvenir, en faisant le lien entre les générations passées et celles présentes. Vous, en tant que lecteur, êtes invité à méditer sur l’importance de conserver cette mémoire collective, afin d’améliorer la compréhension mutuelle et d’envisager des solutions pacifiques pour l’avenir.

Transmission de la mémoire : L’éducation et la culture au service du souvenir

Le rôle de l’éducation et de la culture dans la transmission de la mémoire du 8 mai 1945 ne saurait être sous-estimé. Dans de nombreux pays, des programmes scolaires et des initiatives culturelles visent à faire connaître aux jeunes générations les événements marquants de la Seconde Guerre mondiale. Vous pourrez constater que, dans les musées de la guerre et les centres mémoriels, des expositions interactives, des témoignages vidéo et des archives numériques offrent un accès privilégié à l’histoire récente.

Cette démarche pédagogique est essentielle, car elle incite chacun à comprendre les enjeux du passé pour mieux appréhender ceux du présent. Les enseignants, historiens et institutions culturelles se donnent pour mission de rappeler que le souvenir des atrocités et des sacrifices doit rester un pilier fondamental de toute société démocratique. Ainsi, la diffusion de ce savoir permet de forger une conscience collective fondée sur l’empathie et la solidarité. Vous participez, à votre manière, à cette transmission en vous informant et en partageant ces connaissances au sein de vos communautés.

8 Mai 1945 : La paix, un objectif toujours d’actualité

Aujourd’hui, en célébrant le quatre-vingtième anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, le monde se retrouve une fois de plus à méditer sur les valeurs de paix et de liberté. Vous constatez, dans les discours officiels et les débats publics, que le souvenir de ces événements sert de rappel pour lutter contre toute forme d’extrémisme ou de violence. Les commémorations ne sont pas de simples cérémonies ritualisées, mais des occasions de promouvoir le dialogue entre les nations et de renforcer la coopération internationale.

Dans un contexte mondial marqué par de nouveaux défis sécuritaires et géopolitiques, la célébration du 8 mai devient un symbole fort de la capacité de l’humanité à se relever des conflits et à œuvrer pour un avenir meilleur. Les messages d’espoir, portés par les dirigeants et les citoyens, constituent un appel vibrant à la vigilance et à la responsabilité collective. Vous êtes invités à porter un regard critique sur le monde d’aujourd’hui et à contribuer, par vos actions et vos paroles, à la construction d’un futur pacifique et solidaire.

Le rôle du souvenir dans la construction d’un futur solidaire

Les multiples cérémonies du 8 mai à travers le monde témoignent d’une volonté collective de ne jamais oublier les leçons du passé. Elles rappellent que la paix et la liberté ne sont pas des acquis permanents, mais des valeurs qu’il faut constamment défendre et promouvoir. Vous pouvez observer que le souvenir de la guerre sert souvent de catalyseur pour des initiatives en faveur des droits humains, de l’égalité et de la justice sociale. De nombreux événements, conférences et publications s’inscrivent dans cette démarche proactive, visant à sensibiliser les citoyens aux dangers de l’oubli et aux conséquences désastreuses des conflits armés.

Le retour sur ces événements historiques invite également à une réflexion sur la responsabilité individuelle et collective. En tant que membre de la société globale, vous êtes encouragé à participer activement aux débats sur la paix et la sécurité, à travers des actions locales ou des engagements internationaux. Ainsi, la commémoration du 8 mai ne se limite pas à un simple acte de souvenir : elle se transforme en un véritable mouvement citoyen, porteur d’un message d’espoir et d’un appel constant à la compréhension mutuelle.

L’Héritage Partagé – Construire Ensemble l’Avenir

En conclusion, le quatre-vingtième anniversaire du 8 mai 1945 s’inscrit dans une tradition de mémoire, de recueillement et d’espoir. Ce jour symbolique rappelle à chacun de vous que la liberté, durement acquise par le sang et les sacrifices de tant d’hommes et de femmes, doit être préservée et défendue. À travers des commémorations variées, que ce soit en France, en Allemagne, au Royaume-Uni, aux États-Unis ou dans d’autres régions du monde, le souvenir de la fin de la Seconde Guerre mondiale se renouvelle et s’adapte aux réalités contemporaines.

Les cérémonies, souvent empreintes d’émotion et de solennité, invitent à une réflexion profonde sur la valeur inestimable de la paix et sur les moyens de la promouvoir aujourd’hui. Vous voyez, à travers ces différents rituels commémoratifs, comment l’héritage historique se transforme en un appel constant au dialogue, à la réconciliation et à l’engagement citoyen. Ce voyage à travers les mémoires nationales et internationales est une invitation pour chacun d’entre vous à ne jamais cesser de questionner, de s’informer et de participer activement à la construction d’un monde meilleur.

8 Mai 1945 : histoire et célébrations

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Vous êtes invités à partager vos impressions, vos souvenirs personnels ou vos réflexions sur cette journée historique dans la section des commentaires ci-dessous. Vos témoignages et vos analyses contribueront à enrichir ce dialogue indispensable autour du souvenir et de la paix. Engageons ensemble la discussion pour que cette mémoire vive continue de guider nos choix et d’inspirer nos actions dans l’avenir.

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Bernie
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20 commentaires

  1. There was a huge celebration in Rochester!
    I was there last weekend.

    I saw a lot of French tourists in Ramsgate too.

  2. Merci Bernie
    Pour moi une date que je n ‘oublie pas mon pére fut un blessé de cette guerre
    dans ma région elle à été bien fêtée ce matin

    kénavo Bernie

  3. Des nuages noirs au dessus de notre terre s’accumulent…comme si la leçon de l’Histoire, que nous célébrons aujourd’hui, ne nous avait rien appris….

  4. Un dictateur Allemand s’en va…. un dictateur Français arrive !

    J’ai tenu en tant que Nissart à traduire ce texte d’un ami de Ligurie. Pour des raisons historiques puisque ce qu’il se passa d’Avril 45 à Septembre 47, ne fut que la répétition de ce qu’il se passa en 1860 dans la Countea de Nissa. Ma famille étant originaire de la vallée de la Roya avant de rejoindre Nice pour échapper à la déportation allemande, cela me fait toujours bondir quand j’entends à la TV qu’en 1947 les habitants de la vallée ont choisi librement de devenir Français par referendum. Le dictateur De Gaulle n’avait en aucun cas l’intention de laisser les habitants libre de leur choix. Lisez ce témoignage et vous aurez la véritable histoire qui relate mon pays.

    Je vis au fond de la vallée de la Roya à environ 7 km. de Vintimille et je suis un passionné des événements historiques dans ma région. Je voudrais intervenir sur des événements anciens pour préciser quelques faits historiques. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’armée française de De Gaulle occupa militairement toute la vallée de la Roya et de la Nervia Verbone (Ventimiglia) en déplaçant la frontière sur la rivière Borghetto à la périphérie de Bordighera. Vintimille et tout son arrière-pays furent donc de facto annexés et fit partie de l’Etat français.
L’occupation dura environ 6 mois et provoqua de nombreux conflits entre les soldats français et les partisans de la CLN qui avaient lutté contre les Allemands et les fascistes en payant un nombre très élevé de victimes. Ce territoire étant désormais considérée détaché de la mère patrie ou de l’Italie. Cette période d’occupation française est peu connue et a toujours été mise historiquement sous silence.
Dans les jours qui suivent Avril 45, la population de Vintimille, qui avait fui en masse de la ville désormais réduite à un tas de gravats après plus d’un an de bombardement furieux, a commencé à retourner dans leurs foyers. Mais les gens durent obtenir un laissez-passer temporaire dans la langue française pour pouvoir… s’expatrier…!
Le franc Français fut immédiatement introduit comme monnaie, les toponymes furent changés (vintimiglia devint Vintimille). Et il fut même institué une interdiction d’importer les journaux et revues de langue Italienne. Cet état de choses provoqua l’insurrection de tous les civils qui ne voulait absolument pas êtres annexés à l’Etat français.
Les formations de Partisans (Résistants) ont alors demandé l’aide des l’Anglo-Américains qui ont finalement forcé les troupes françaises à se replier sur l’ancienne frontière ce qui a donné lieu à une administration provisoire franco-italienne sous tutelle des alliés.
Le cours de la lire fut restauré ainsi que la diffusion des livres et journaux en Italiens.
À ce stade et compte tenu de l’hostilité des populations locales, les Français inventèrent le référendum plébiscitaire. ( idem en 1860)
Dans toutes les communes occupées par l’armée française, il était censé s’organiser un référendum par lequel la population avait la possibilité d’exprimer soit le choix de rester italien soit le choix de devenir français.
La France finança un parti qui fit la promotion du rattachement à la France achetant des votes contre de l’argent ou de la nourriture. Un autre chantage eut lieu celui de faciliter la libération des prisonniers italiens encore détenus par les Russes.
Au regard d’une population civile affamée (dont de nombreux terrains agricoles encore minés) ce mouvement annexionniste n’eut pas un grand succès. À ce stade, De Gaulle concentra ses efforts uniquement sur la haute Vallée de la Roya (c.-à Brigue et Tende) intéressante du point de vue stratégique, militaire et économique, qui contenait les réserves hydro-électriques nécessaires à la reconstruction.
Le traité de Paris a conduit à la cession de deux communes et quelques ajustements à la frontière. ( Mont Colombin, Mont Grazian, Chastillon, etc..) Passèrent à l’administration française le 16 septembre 1947 la municipalité de Tende avec les villages de S. Dalmazzo et Granile,
la commune de la Brigue, à l’exception des fractions Upega, Carnino et Piaggia qui ont formé la nouvelle municipalité de Briga Alta (CN) et Realdo qui a été annexée à la municipalité de Triora (IM).
Au sud de la frontière est revenue à partir de Pienne à Fanghetto et les Villages de Pienne et de Libre furent rattachés à la commune de Breil.
Le fameux référendum-plébiscite se déroula seulement sur la commune de Tende et sur la partie déjà annexée de la Brigue.
Si toutes les populations des différentes fractions de territoire concerné avaient participé au scrutin le résultat en aurait été modifié.
Le référendum fut une véritable escroquerie !
Furent inscrits sur les listes électorales des deux communes tous les citoyens du pays résidant en France et l’on acheta leur vote.
Certains militaires français cantonnés dans ces communes prirent aussi part au scrutin. Par contre les citoyens de ces communes se trouvant déplacés en Italie, ne purent prendre part au vote.
Cet état des faits fut violemment contesté par les populations locales et incita à l’époque le dirigeant socialiste français Léon Blum à déclarer que la France aurait mieux fait d’abandonner ces petits villages de montagne, pour éviter d’envenimer les relations avec la jeune démocratie italienne. Mais la «grandeur» gaulliste prévalu et le référendum truqué permis de ratifier l’annexion des communes à la France. Une partie de la gauche italienne qui n’était pas défavorable à l’annexion, prise conscience des intrigues et changeât radicalement de position, le PCI quelques mois après se fit le promoteur d’une proposition de contre-référendum pour contester l’annexion de Tende et de la Brigue. Mais la France, par un processus très lent, mais très brutal, engagea une francisation totale du territoire, changeant tous les noms de lieux et toponymes, niant le bilinguisme et obligeant tous les habitants qui avaient fait le choix de la citoyenneté italienne au transfert forcé en Italie. Puis très tranquillement a commencé un mini exode qui a forcé des centaines de personnes à se déplacer vers l’Italie.
Bien sûr, il n’y avait pas de déportation militarisée ou de meurtre de masse, mais le nettoyage ethnique et l’éradication des origines linguistiques et ethniques ont été menés de manière globale.
Si vous pouviez maintenir le droit de propriété par contre pour exercer une activité professionnelle ou artisanale; il était nécessaire d’opter pour la citoyenneté française. Tous les prénoms dans les documents officiels (et pas seulement ceux des nouveau-nés) furent transformés de l’Italien au Français, Giovanni est devenu Jean, Maria est devenue Marie etc et même les pierres tombales dans les cimetières et les inscriptions publiques furent francisées. La ligne ferroviaire de la Roya ayant été détruite par la guerre, les communications avec l’Italie furent interrompues et il fut rétabli une liaison par autobus plusieurs années après. Il était donc impossible de trouver des livres ou des journaux italiens, sauf en se déplaçant personnellement chaque jour. L’italien n’était plus une langue de l’espace public et l’on ne pouvait le parler qu’en sa propre maison. C’est une page d’histoire fort peu connue sur laquelle le silence a régné depuis 70 ans. Aujourd’hui, alors que nous n’hésitons pas à parler de spoliation et d’exode à l’Est, Il serait légitime de mentionner ce qui s’est passé à la frontière occidentale de la part d’une nation qui n’était pas totalitaire, et qui se vantait (et se vante toujours) d’être le berceau de la démocratie !
    De Gaulle menaca les habitants de leur confisquer leur terre et leur maison et d’etre expulsé en Italie s’ils de votaient pas pour l’annexion…. Ce même de Gaule avait l’intention d’annexer jusqu’a Sanremo, ce sont les alliés Churchill et Truman qui stopperont la folie expansionniste de de Gaulle…
    TRADUCTION ITALIENNE DU TEXTE

    Vivo nella parte bassa della Valle Roya a circa 7 km. da Ventimiglia e sono un appassionato delle vicende storiche della mia zona.
    Voglio intervenire in questo, anche se vecchio, per precisare alcune inesattezze storiche.
    Alla fine della seconda guerra mondiale l’esercito francese di De Gaulle occupò militarmente tutta la Valle Roya e le Valli del Nervia e del Verbone (Vallecrosia) spostando il confine sul torrente Borghetto alla periferia di Bordighera. Ventimiglia e tutto il suo entroterra vennero così di fatto annesse ed entrarono a far parte dello stato francese.
    L’occupazione durò circa 6 mesi e provocò non pochi conflitti tra i soldati francesi e i partigiani del CLN che avevano lottato duramente contro i tedeschi e i fascisti pagando un numero molto alto di vittime e che ora si vedevano staccati dalla madrepatria ovvero dall’Italia.
    Questo periodo dell’occupazione francese è poco conosciuto ed è stato sempre storicamente taciuto.
    Nei giorni seguenti il 25 Aprile la popolazione di Ventimiglia, che era fuggita in massa dalla città oramai ridotta a un ammasso di macerie da più di un anno di assedio attuato con furiosi bombardamenti, cominciò a ritornare nelle proprie case ma qui si vide immediatamente censire e dotare di un lasciapassare provvisorio in lingua francese per poter…..espatriare!
    Venne introdotto subito il franco francese come moneta, vennero cambiati tutti i toponimi (Ventimiglia divenne Vintimille!) e venne addirittura imposto il divieto di importare giornali e riviste in lingua italiana!!!
    Questo stato di cose provocò l’insurrezione della totalità dei civili che assolutamente non ne volevano sapere di essere annessi allo stato francese.
    Le formazioni partigiane chiesero l’aiuto degli anglo-americani i quali alla fine obbligarono le truppe francesi al ritiro al vecchio confine e diedero vita ad una amministrazione provvisoria franco-italiana sotto la tutela alleata.
    Ripristinarono la Lira e la vendita di libri e giornali in italiano.
    A questo punto vista l’ostilità totale della popolazione i francesi si « inventarono » il referendum plebiscitario.
    Ovvero in tutti i comuni già occupati dalle truppe francesi si sarebbero dovuti tenere dei referendum in cui la popolazione residente avrebbe dovuto scegliere se rimanere italiana o passare alla Francia.
    Finanziarono un partito che promuoveva il « rattachement » alla Francia e chiedevano voti in cambio di cibo e soldi.
    Pur essendo la popolazione civile letteralmente alla fame il movimento non ebbe un gran successo.
    A questo punto De Gaulle concentrò i suoi sforzi solo sull’alta Valle della Roya (ovvero Briga e Tenda) interessanti dal punto di vista stategico, militare ed economico, in quanto erano presenti diverse centrali idroelettriche preziosissime per l’energia necessaria alla ricostruzione.
    Il trattato di Parigi portò alla cessione dei due comuni e di alcune rettifiche di frontiera. Passarono all’amministrazione francese il 16 Settembre 1947 il comune di Tenda con i villaggi di S. Dalmazzo e Granile , il comune di Briga ad esclusione delle frazioni di Upega, Carnino e Piaggia che costituirono il nuovo comune di Briga Alta (CN) e Realdo che fu aggregato al comune di Triora (IM).
    A sud il confine venne arretrato da Piena a Fanghetto e passarono al comune di Breil i villaggi di Piena e Libri.
    Il famoso referendum si svolse solo nel comune di Tenda e nella parte annessa del comune di Briga.
    Se infatti fossero state fatte votare tutte le frazioni l’esito sarebbe comunque stato molto diverso.
    Il Referendum fu una vera e propria truffa!
    Furono iscritti nelle liste elettorali dei due comuni tutti i cittadini dei due paesi residenti in Francia (alcuni in Corsica o a Parigi!) e fu comprato il loro voto.
    Non vennero ammessi al voto coloro che invece si trovavano in Italia.
    Questo stato di cose fu contestato violentemente dalla popolazione locale e spinse l’allora capo del PS francese Leon Blum a dichiarare che la Francia avrebbe fatto meglio a rinunciare a questi due piccoli paesi di montagna per non inquinare i rapporti con la neonata democrazia italiana.
    Ma la « grandeur » gollista ebbe la meglio e il finto referendum ratificò il passaggio dei due comuni alla Francia.
    I partiti della sinistra italiana che all’inizio non erano sfavorevoli all’annessione, venuti a conoscenza dell’intrigo cambiarono radicalmente posizione e lo stesso PCI qualche mese dopo si fece promotore di una proposta di contro-referendum per riottenere l’annessione di Briga e di Tenda all’Italia.
    Ma la Francia, in modo molto lento ma molto duro, attuò una francesizzazione totale dei luoghi, cambiando tutti i toponimi, negando il bilinguismo e obbligando a chi avesse optato per il mantenimento della cittadinanza italiana al trasferimento coatto in patria.
    Incominciò quindi molto in sordina un mini-esodo che obbligò centinaia di persone a trasferirsi in Italia.
    Certo non ci furono foibe o eccidi di massa ma la pulizia etnica ovvero lo sradicamento delle proprie origini linguistiche ed etniche fu attuata in modo totale.
    Si potevano mantenere le proprietà ma per esercitare qualsiasi attività professionale o artigianale era necessario optare per la cittadinaza francese.
    Vennero cambiati tutti i nomi di battesimo nei documenti(non solo dei nuovi nati)dall’italiano al francese ovvero Giovanni divenne Jean, Maria diventò Marie etc. e perfino le lapidi dei cimiteri e le iscrizioni pubbliche furono francesizzate.
    Poichè la ferrovia era stata danneggiata dalla guerra, le comunicazioni stradali pubbliche con l’Italia vennero interrotte e fu ripristinato un servizio di autobus solo molti anni dopo.
    Era quindi impossibile trovare libri o giornali italiani a meno di non andarseli a prendere personalmente ogni giorno.
    L’italiano non era più lingua pubblica e si poteva parlare italiano solo in casa propria.
    E’ una pagina di storia poco conosciuta e da 60 anni taciuta.
    Oggi però che si torna giustamente a parlare di foibe e di esodo dal confine orientale, sarebbe giusto ricordare anche quanto successe qui sul confine occidentale ad opera di una nazione che non era comunista e che si vantava (e si vanta tuttora) di essere la patria della democrazia!
    Scusate si vi ho annoiato.
    Ciao e grazie per l’ospitalità.

    Cette histoire dont la France peut avoir honte, vu son comportement, et qu’elle a pris soin de bien enterrer.

  5. Espérons que plus jamais, mais…. Ce monde est imprévisible ! J’ai eu un oncle qui a fait 40-45, son père lui 14-18…. un cousin qui a fait l’Algérie…… Ca suffit ! Merci Bernie, jill

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