Sophie Le Cam vient de sortir son tout premier album « Vedette » chez Le Furieux Music et disponible sur les toutes les plateformes.

Vedette un album décalé et sincère

Dans le monde pétillant de la musique pop, Sophie Le Cam fait son entrée tel un adorable petit chien au milieu d’un jeu de quilles. Son premier album, à la fois décalé et sincère, dévoile un univers où les synthétiseurs lo-fi et une production délibérément minimaliste se marient à une poésie directe, espiègle et faussement naïve.

Enregistré dans sa chambre d’adolescente, avec des boîtes à rythmes des années 90, un omnichord et un DX7, l’album se présente comme un kaléidoscope de rêveries juvéniles. Quelques touches acoustiques ici et là, comme la guitare, le piano et le bugle (grâce à la réalisation d’Antoine Sahler), viennent agrémenter l’ensemble.

L’essence même de cet album disponible sur toutes les plateformes, réside dans le défi audacieux de l’enregistrer en pyjama pilou, dans une chambre encore tapissée de posters des Spice Girls ou de Leonardo DiCaprio. Et c’est une vraie réussite.

Sophie Le Cam chante son rêve

C’est l’occasion pour Sophie Le Cam de chanter son rêve de devenir une vedette un jour (comme on le découvre dans sa chanson « Chanson hype », premier single de l’album), de constater l’impossibilité de travailler pendant une certaine période du printemps (comme elle l’exprime dans « Mais c’est Roland-Garros« ), de déclarer son amour interstellaire à notre Thomas Pesquet national (« Paske Pesquet »), et même de rendre hommage avec tendresse à la fragilité, comme on le ressent dans les chansons souchonnesques « Timides » et le très émouvant « Boubou ».

Sophie Le Cam incarne un peu l’esprit de Renaud à ses débuts, mais vêtue d’un sous-pull à la Philippe Katerine, elle chante avec passion sur les garçons, les chiens et le tennis.