Le musée Ingres Bourdelle de Montauban (82) ouvrira le 7 juillet prochain ses deux expositions-événements de l’été :

Au rez-de-chaussée, le musée nous invite à un magnifique voyage en immersion au cœur de l’intimité de l’enfant chéri du Pays : Émile-Antoine Bourdelle.

Tandis que dans les sous-sols médiévaux, Anne et Patrick Poirier investissent les lieux avec une installation monumentale inédite.

Deux évènements artistiques à inscrire dès maintenant dans tous les agendas estivaux !

Bourdelle, la mémoire des objets

Du 7 juillet au 12 novembre 2023.

Intitulée « Bourdelle la mémoire des objets », la grande exposition de cet été 2023, réalisée avec le soutien exceptionnel du musée Bourdelle de Paris, nous transporte dans l’univers de l’un des sculpteurs français les plus importants de son époque.

À travers une sélection de 150 œuvres et objets (photographies, croquis, tenues, outils, etc.) issus de son atelier et de son appartement, l’exposition met en lumière le quotidien de Bourdelle, son histoire, ses goûts artistiques, son travail…

Abritant la plus importante collection d’œuvres de Bourdelle en région (70 sculptures et une centaine de pièces graphiques), le musée Ingres Bourdelle avec cette exposition offre une véritable découverte de la sphère secrète de l’artiste et de sa relation à l’art et aux autres.

Un miroir du monde ?

Du 7 juillet 2023 au mois de mai 2024.

La salle du Prince Noir située dans les sous-sols du musée accueille des installations d’artistes contemporains. Après Miguel Chevalier en 2019, Georges Rousse en 2021 et Speedy Graphito en 2022, Anne et Patrick Poirier investissent en 2023 les lieux pour offrir deux installations inédites aux visiteurs. À travers celles-ci, le couple d’artistes réinvente les lieux et nous invite à porter un nouveau regard sur les vestiges d’une époque révolue sur lesquels reposent le musée actuel.

Anne et Patrick Poirier forment l’un des rares et tout premiers couples d'artistes, et ce, depuis 1968. Nés en 1941 et 1942 dans un « monde en ruines », où l'Ange de l'Histoire de Walter Benjamin voit « la violence qui s'accumule », ils ont centré leur travail sur la fragilité des civilisations et de la nature et sur la mémoire. Depuis 55 ans, ils réalisent en parfaite symbiose une œuvre polymorphe et visionnaire.