L’apprentissage et le jeu sont étroitement liés pour développer des méthodes pédagogiques ludiques et performantes, et ce ci est particulièrement vrai pour l’apprentissage du français.
Jouez, jouez, avec le français, il en restera toujours quelque chose !
Pourquoi ne pas profiter de l’été pour réviser les subtilités de notre langue française ? L’été, qui est d’ailleurs le thème du défi photo du mois de juin, je parle du challenge photo Lundi Soleil naturellement.
Une nouvelle fois, je vous parle de notre française, comme j’ai pu le faire dans cet article sur les liaisons fatales de l’été. Pas pus tard que cette semaine, j’ai encore été effaré par des échanges sur les réseaux sociaux. Je me suis vu devoir relire plusieurs fois un commentaire pour en comprendre le sens.
D’ailleurs, avez-vous noté que les réseaux sociaux favorisent de plus en plus le format vidéo ? Face à un niveau de français qui est en chute libre, parler devant son smartphone est devenu pour une grande majorité le seul moyen d’expression. Je vous l’accorde certaines fautes s’entendent à l’oral, il suffit d’écouter les journalistes ou politiques pour se rendre que l’accord du COD n’est pas vraiment acquis.
Le jeu, une priorité pour l’apprentissage du français
En effet, j’en suis convaincu, le jeu doit être prioritaire dans l’apprentissage du français, et pour maintenir son niveau. Pour apprendre telle ou telle notion de grammaire ou d’enrichir son vocabulaire, il suffit de prendre plaisir à jouer avec.
Dès que vous vous prenez au jeu, vous allez apprendre sans même vous en rendre compte, et c’est particulièrement vrai pour les notions les plus rébarbatives. Ne nous trompons pas, dans ce jeu le but n’est pas de gagner, mais de trouver.
Bien sûr, il existe des jeux de langue, que certains d’entre vous pratiquent avec brio, comme les acrostiches. Les acrostiches ne datent pas d’hier. Ils existaient déjà dans la Bible. L’objectif d’un acrostiche est simple : "faire voir" un mot, une phrase, sans la dire vraiment. Le message se découvre par la lecture verticale de la première lettre de chaque ligne. Les résistants les employaient durant la guerre pour faire passer des messages.
Les homophonies, nous entendons pareil mais…
En fait, c’est pour moi une des plus belles subtilités de notre langue. Hier, au bureau de vote, la discussion portait entre des personnes ayant coupé des arbres, sur les fortes chaleurs. Je n’ai pu m’empêcher de leurs dire : « Mes amis climatologues qui sont des experts du sujet sont formels : dès qu’on coupe des arbres, la conséquence est la montée des températures ». Peut-être, fallait-il l’écrire autrement pour traduire ma pensée.
De surcroît, en français, il arrive parfois que plusieurs mots s’écrivent différemment, mais se prononcent de la même façon. C’est l’orthographe, et donc l’écrit, qui permettra d’éviter les confusions, et de lever le doute sur le sens réel de la phrase.
En d’autres termes, l’orthographe va permettre la différence, et si nous confondons les mots alors nous ne comprendrons pas correctement les situations. Tout en prenant plaisir à réfléchir au sens, nous allons devoir réfléchir.
Voici quelques exemples pour partager avec vous ce plaisir de retrouver la bonne orthographe et donc le sens :
- Goûtez donc nos exquis mots
- Un vieillard maniaque est parfois soûlant.
- On ne peut pas dire que le roman de Tolstoï ne soit guère épais
Je suis certain que vous avez trouvé l’orthographe appropriée pour la compréhension de la phrase. Je ne me risquerais pas à proposer ces exercices sur les réseaux sociaux.
Et vous, aimez-vous jouer avec la langue française ?
j’adore le français et lis beaucoup, jolie photo de BALARUC, bises
Tu as reconnu Balaruc
Je pense qu’en lisant beaucoup et de la littérature classique nous permet de bien connaître la langue française. Je fais les mots croisés et je joue parfois au scrabble. je n’abrège pas mes mots en écrivant un texto. Je suis de ton avis pour l’article !
Tu as raison lire et relire les classiques est un bel exercice.
notre langue est d’une telle richesse, qu’il est dommage de voir qu’elle s’affaiblit de jour en jour auprès des jeunes et des moins jeunes. bises.celine
Nous sommes d’accord
Mon père était un spécialiste des contrepèteries et autres jeux de mots oraux ou écrits. Il nous a bien amusés et parfois aussi, bien agacés! Je ne retiendrais que celui-ci : « Beau Pays, où le rônasson court… », le rônasson étant, selon l’imagination enfantine un petit animal mythique et sympathique! Bonne semaine!
Merci pour ce très bel exemple.
faut-il avoir du temps, pour pouvoir faire quelques révisions, (lol), passe une bien douce journée
Je pense que comme pour tout c’est une question de volonté
c’est donc le French Kiss comme jeu ……
Oui, mais il faut le pratiquer très régulièrement.