Morosité : voilà un mal qui, au fil des époques, n’a eu de cesse de se décliner de façons diverses et changeantes, dans la forme plus que dans le fond d’ailleurs, ce qui, en parallèle fut illustré par toute une batterie de mots dédiés à la tâche…dans les tons vert-de-gris.
Ce vocabulaire, souvent en phase avec son temps justement, a su recréer une atmosphère, notamment dans le monde littéraire, et si cela demeure un peu subjectif, il n’est pas malaisé de bien cerner les nuances de temps et de sociétés qui ont vu et voulu leur utilisation propre…
C’est ainsi qu’en regard à ce thème de la morosité, on pourrait évoquer la désolation kafkaïenne qui tranche avec la maussaderie de Molière, la grisaille zola-esque ou l’abattement de Pagnol, qui contrastent avec l’accablement de Barjavel ou encore le spleen de Baudelaire…
Au fil de cet article, nous allons tenter de parler de notre époque, puisque vous, lecteurs, êtes contemporains d’un temps qui se démarque imparablement des autres, ne serait-ce que parce qu’il est le nôtre, sans juger de sa valeur ou jauger de la profondeur des turpitudes qu’il nous impose…
Un contenu découpé en 5 parties, comme autant de sens, afin de reprendre pied sur cette réalité qui parfois se dérobe, dans le but de retrouver le goût des couleurs, l’appétence de la musique des tout petits bonheurs et des odeurs qui enchantent et qui rassurent…
…par Romain Pillard.
5 Conseils pour lutter contre la morosité
I/ Reprenez pied et délectez-vous des nectars du monde.
La toute première chose qui nous vient à l’esprit, lorsque l’on évoque l’idée même de la morosité, c’est une forme de résignation à se laisser bringuebaler par la vie, le fait d’avoir plus ou moins abdiqué… Abdiquer de bien des manières, à commencer par celle qui consiste à ne plus jouer son rôle en plein dans la pièce qui se joue à chaque instant, celle de notre propre existence… Cela a donc avant tout à voir avec la psychologie.
Si cela ne vous a jamais sauté aux yeux ou à l’esprit, pensez-y un instant, fermez les yeux s’il le faut, et réfléchissez à votre vie comme une sorte de spectacle mis en scène par le seul artiste qui pourrait se targuer d’avoir les épaules assez larges pour le faire, j’ai nommé : vous-même.
Les plus grands penseurs, les plus sages d’entre les hommes ou encore les personnes les plus enclines à dispenser le bonheur ou les sourires comme les astres dispensent leur lumière, sont des personnes qui ont refusé ou cessé de réaliser mécaniquement leurs devoirs ou ce qui leur incombe ; ce sont des personnes qui ont dépassé le contexte, qui ont trouvé le moyen de guerroyer sans violence et d’emporter le combat sur la longueur, sans escarmouche ni grande bataille, et qui désormais, ne savent plus même ce qu’est le sens du mot abdiquer.
Il n’est rien de plus fade, de plus infertile ou de plus minant qu’une existence cadencée ou pilotée selon des préceptes que l’on se croit imposés par autre chose que soi-même… La nature humaine est une fontaine naturelle bouillonnante, notre conscience, notre esprit, notre cœur lui-même, sont d’incroyables « magines » (mariage des termes « machine » et « magie ») dont les plus incroyables potentiels ne se révèlent qu’à la condition de savoir regarder au-delà de là où porte notre regard, au-delà de la foulée que l’on vient d’accomplir pour avancer, au-delà de la bouffée d’air qui vient d’emplir nos poumons…
L’humain est taillé pour Vivre, et cela dépasse les simples notions de respirer, de boire et de manger, bien évidemment ; l’humain peut subir, il est même doté d’une résilience hors du commun, mais il ne peut pas se subir lui-même (trop longtemps en tous cas…), sans quoi sa vie devient survie, et tout tourne au maussade, pour ne pas dire pire.
Par ailleurs, si parfois le génie de la lampe met un certain temps à sortir, demandez-vous s’il n’a pas tout simplement boudé jusqu’ici, simplement parce que vous étiez en train de rayer la surface maintes fois caressée de son réceptacle, en vous acharnant dessus. Demandez-vous si vous ne vous êtes pas escrimé à essayer de l’arracher à sa torpeur, en usant d’un esprit obsédé par des facteurs extérieurs tels que la réussite, l’appât du gain ou la renonciation aux choses qui font le monde à l’origine, les choses simples, mais véritables…
Si tel est le cas, vous avez frotté la lampe avec un équivalent spirituel du papier de verre, plutôt que de la polir de vos mains douces ou de vos pensées velours.
Toutes ces images, pour vous signifier que la vie est un élan qui vous embarque en son sein, et si vous commencez à perdre pied, il va s’agir de vous recentrer sur ce qui fait son essence…
Cela peut simplement consister à reprendre contact avec le monde, alors aérez-vous ! Si possible tôt le matin, de sorte que vous puissiez jouir des bienfaits que vous en tirerez, toute la journée durant…
Respirez, observez, baladez-vous, traînez et faites corps avec le monde, car lui fait corps avec vous… Si le contact avec ce dernier a été coupé ou perdu, reprenez tout au début ou bien là où vous en étiez resté ensemble, et retournez vous confronter au vent, à l’air, à la pluie, à la lumière du jour, à celle de la lune et à celle des étoiles au soir…
Prenez le temps de vous asseoir sur un banc pour regarder autour, que ce soit vos congénères ou bien les arbres…
Cessez de vouloir suivre la trotteuse, elle ira toujours plus loin que vous au final, mais elle, l’horloger ne l’a créée que pour cela, avancer en cadence, et sans le sens, dans un sens…
Redevenez cette particule vivante, vibrionnante, qui appartient au monde comme chaque goutte d’eau suspendue en l’air fait partie du nuage qui la porte… Extériorisez-vous, dans toutes les acceptations du terme !
II/ Tendez vers la métamorphose, non kafkaïenne, plus colorée…
Si vous avez bien compris cette première partie, alors vous avez déjà accompli un véritable bond, sans que cela ne vous ait coûté ni grande énergie, ni quoi que ce soit d’autre… L’on peut même dire que cela vous a déjà largement rétribué en légèreté et en joie de vivre…
A présent donc, recentrons le sujet non plus sur la pièce de théâtre qui se jouerait en lieu et place de l’existence, mais plutôt sur le rôle que vous y jouez à proprement parler…
Lorsque nous parlons de métamorphose, dans le titre de ce paragraphe, nous avons en tête l’idée que, un peu à la manière dont vous observez (ou observerez à partir de maintenant si vous ne l’avez pas fait jusqu’à ce jour…) les changements se produire en vous et « sur » vous, avec le temps qui passe, les petites blessures, les avancées capitales, les drames de vie aussi parfois, car ils pèsent dans la balance, et bien la morosité, elle aussi, possède un cycle de vie…
Ce dernier s’apparenterait d’ailleurs quelque part à celui du chat, dans la mesure où ses vies peuvent être multiples, dit-on… Vous croiserez d’ailleurs sans aucun doute la morosité plusieurs fois au cours de la vôtre, et parfois sous des avatars quelque peu changeants…
Et bien, puisque cette petite « gangrène » du moral possède ses vies et ses manières d’évoluer propres, dites-vous que vous auriez vous aussi tout intérêt à mettre à profit ce qui représente souvent un souffle nouveau et très positif dans l’existence, à savoir : le changement ! Nous ne sommes pas programmés, nous les humains, pour inlassablement répéter les mêmes gestes sans se sentir la liberté d’en changer si le cœur ou la raison nous en dit…
Ne nous trompons pas, nous ne parlons pas là de l’artisan ou de l’expert qui sera passé maître dans la confection de tel ou tel objet ou outil grâce à un savoir-faire accumulé et répété à volonté pour fabriquer de véritables œuvres d’artisanat ; nous évoquons plutôt le fait de brimer sa capacité de créer plus, de créer autrement, ou tout simplement de … changer !
Le changement n’est pas la fin d’un cycle, c’est le début d’un autre et Dieu sait combien les temps que nous traversons requièrent une faculté à rebondir et à s’inventer un nouveau départ pour garder la tête froide et l’esprit fort…
Quel que soit le domaine dans lequel vous allez vous orienter pour commencer la « métamorphose », sachez qu’elle vous sera salvatrice, alors prenez rendez-vous chez votre coiffeur, achetez un tondeuse et rasez-moi ce casque informe de chevelure négligée, entreprenez de réaménager votre intérieur, le salon, la chambre, la cuisine, peu importe, faites-évoluer les choses afin de ne pas rester dans cette illusion d’immobilisme souvent terreau de lassitude et de déclin moral…
Bricolez-vous des petits espaces, des petits volumes de rangements, des petits meubles, occupez-vous les mains par le biais de la débrouille, c’est là aussi une vertu propre à l’humain que de façonner son habitacle avec ses propres moyens et c’est, en outre, très enrichissant…
Faute d’argent pour refaire votre garde-robe, tournez-vous vers les petites boutiques de seconde main et trouvez-vous des habits pour que la mue de la carapace de tissus vous fasse passer de la chenille encoconnée dans la routine, se fasse, ne serait-ce que ponctuellement, joli papillon de jour ou de soirée…
Lancez-vous dans l’entretien physique, et, sans aller nécessairement vers la transformation de la crevette en mégalodon, prenez soin de vous en vous entretenant par le sport. Les séances à domicile sont en plein boom et vous auriez tort de penser que vous ne le faites que pour le doux regard de vos contemporains… Vous vous rendrez très vite compte que cela vous sera d’une aide précieuse, à tout le moins, pour passer le temps et pour cesser de considérer que vos journées sont insipides…
En outre, le sport vous permettra aussi de mieux dormir, or, contre la morosité, sachez que le sommeil et les rêves sont un remède plus que convenable !
III/ Nourrissez-vous des autres et nourrissez vos proches
Le temps de la morosité est souvent nimbé d’une sensation de futilité qui agit comme un leste sur nos envies de nous tourner vers l’autre, et cela vaut aussi, très souvent, pour les proches, avec qui les liens se distendent parfois inexorablement, à notre corps défendant…
Profitez de l’élan emmagasiné avec l’application de nos deux premiers préceptes pour prendre la trajectoire d’un véritable tremplin social, comme un contrepied aux événements de ces derniers mois…
La richesse intérieure est un peu à l’image d’une terre en friche qui ne demande qu’à donner le meilleur aux semences que l’on s’apprête, ou non, à y planter… Arguant de ce principe d’une noblesse d’esprit indiscutable, alors comprenez que les autres, c’est soi-même !
Considérez que, par ricochets, le fait de vous donner en partie pour une cause ne vous concernant pas directement, mais toute dirigée vers autrui, est un moyen extrêmement puissant de repousser la façade nuageuse et si épaisse qu’elle en devient presque tangible, de la semi déprime. Pour ce faire, il ne tient qu’à vous de vous renseigner sur les associations ou sur les réseaux qui existent, et qui sont dédiés à l’aide de gens qui sont dans le besoin pour diverses raisons.
Nous ne vous incitons pas à vous prendre pour l’Abbé Pierre 2.0, ce n’est pas notre propos, néanmoins, considérez que vous pourriez tout à fait apporter un soutien considérable à tout un tas de personnes, simplement en donnant un peu de votre temps.
Cela peut prendre la forme d’un tri de vos fringues, ou de vos meubles afin de les donner à Emmaüs, cela peut être de vous inscrire en tant que bénévole dans une association de votre ville ou de votre village, cela peut aussi simplement mettre à disposition votre savoir-faire à qui en aurait besoin…
Vous ne vous en doutez peut-être pas, mais ce sont les contextes les plus maussades qui, comme une réaction sociale immunitaire contre la misère, font naître les plus belles initiatives désintéressées ; il n’y a qu’à voir l’explosion des maraudes, la multiplication des dons de denrées alimentaires et de toutes sortes de choses ces derniers temps pour s’en convaincre…
Dans un autre ordre d’idée, afin de vous désenclaver mentalement, pourquoi ne pousseriez-vous pas le portillon de ces proches que vous avez cessé de visiter depuis trop longtemps ?…
Pourquoi ne vous armeriez-vous pas de votre plus belle plume ou de votre plus rutilant stylo bille afin d’écrire un beau courrier à ces amis, à ces proches perdus de vue, et qui, comme vous sans doute, ont régulièrement une pensée à votre adresse sans ne jamais prendre ou trouver le temps pour vous l’adresser autrement que par une évocation trop fugace à leur esprit ?
La morosité, n’en doutez pas, n’est pas aussi imperméable, impénétrable et inaltérable que ce que vous pouvez croire, bien au contraire… Vous n’imaginez pas comme elle est friable et soluble une fois plongée dans une solution saturée de sentiments positifs et de chaleur humaine…
Faites-en l’expérience et vous aurez tôt fait de vérifier ce principe de non conservation des masses, qui défie donc les lois de la physique pour le plus grand bonheur de l’homme et de la femme qui se muent en laborantins de bonne fortune !
IV/ Il n’y a pas d’âge pour tomber amoureux
Nous l’avons évoqué un peu plus tôt dans l’article, l’humain est doté d’une résilience à toute épreuve, tout est question de positionnement, et de très nombreux exemples dans l’histoire du monde peuvent illustrer ce principe fondamental… Il n’y a pas besoin d’aller chercher bien loin, n’importe lequel de vos amis, n’importe laquelle de vos connaissances, tout un chacun sait d’expérience que lorsque l’on veut se montrer inflexible face au vent, notre intelligence et notre instinct de survie ont tôt fait de transformer le chêne que nous nous sommes imaginé représenter, soit disant indéracinable jusqu’au jour où… en ce souple roseau que Jean de La Fontaine a si brillamment décrit dans une fable célèbre…
Aussi vrai que la résilience est un caractère intrinsèque de celle ou de celui qui n’a pas abdiqué, l’amour est une vertu absolue sans laquelle la vie, nous dirons certains à raison, ne vaut pas la peine d’être vécue…
Oh, il est probable qu’aux oreilles de certains, cette manière de présenter les choses pourra paraître un brin éculée pour ne pas dire mièvre, néanmoins, nous la revendiquons avec force de certitude, car celle ou celui qui n’aime pas, ne vit pas vraiment…
Si vous vous sentez érodé par le présent, comprenez que, aussi vrai que tout est vibration, faire entrer dans votre vie un nouveau petit bout d’existence (nous ne parlons pas d’un enfant, quoi que…) peut s’avérer une véritable bénédiction…
Sans jugement aucun, car c’est un avis tout personnel, tâchez d’éviter les oiseaux en cage, car symboliquement, ce ne serait au final qu’une mise en abîme de votre propre mal être et de votre situation… Mais pourquoi ne pas adopter un animal, dans la mesure où vous serez capable de l’assumer et d’en prendre soin, cela va de soi…
Donner du temps et de l’amour à un être vivant est un puissant antidote à la morosité, nul besoin d’être psychologue pour s’en convaincre…
Mais ne soyons pas naïf au point de limiter cette notion d’amour à celle qui consiste à parler d’un véritable partenaire de vie, ou de l’être aimé (présent ou à venir…), bien qu’elle en fasse complètement partie, après tout… Ne pensez pas que parler d’amour ne revête que cette forme privative (ou non du reste…), car comme allez le voir, nous souhaitons plutôt élargir cette idée à d’autres horizons, plus prosaïques…
Tomber en amour, comme le disent nos amis québécois, c’est aussi parfois simplement faire la découverte d’un nouveau continent jusque-là inexploré et qui recèle des trésors insoupçonnés…
Cette période que nous traversons, et qui pour certains s’apparente à un véritable désert, est aussi l’occasion de pousser la caravane un peu plus loin sur la ligne de crête, pour au final rallier des oasis qui étaient dissimulés derrière une mère de dunes stériles…
Des milliers, que dis-je des dizaines de milliers de français ont su mettre à profit cette passade difficile pour se tourner pour certains vers la cuisine, pour d’autres vers le bricolage, pour d’autres encore vers la couture…
Certains, et ils sont bon nombre, ont découvert le jardinage et se sont mis à aimer le végétal comme un véritable nouveau partenaire à part entière, ils ont appris à en prendre soin comme d’une véritable excroissance vivante de leur être, y compris dans les micro-jardins d’intérieur ou dans les bacs du balcon… Légumes divers, orchidées, plantes carnivores, à vous de voir quelle repoussoir à la morosité vous aimeriez faire pousser…
V/ L’art de se projeter pour éviter le mur…
Et puisqu’il nous faut bien clôturer ce contenu par une perspective qui donne à la demi droite cet ultime accessit d’infini, la logique nous a soufflé de le faire en parlant de ce fabuleux vecteur de joie et d’espoir que représente la faculté de se projeter… Non ce n’est pas un hasard si nous en venons finalement à cette idée, car aussi vrai que le « reprendre pied » de la première partie est mère de toutes les autres, celle-ci en serait alors immanquablement la fille…
Nous avons maintes fois évoqué la nature profonde de l’humain au cours de notre développement, et pour cause, l’humanité est au carrefour de tout ce dont nous avons parlé jusqu’ici. Ainsi, si nous devions parachever la liste (non exhaustive, certes…mais tout de même…) des vertus qui font de l’humain ce qu’il est, cet animal conscient et intarissable de ressources, alors nous ne pourrions pas faire l’économie de parler de sa propension à faire des projets !
Sans vouloir caricaturer l’idée que nous voulons décrire dans cette dernière partie, il n’est pas rare chez l’homme moyen de conjecturer et de commencer à penser à des solutions ou à fomenter des manières de résoudre ses problèmes au moment même où justement il encourt les pires supplices ou aurait eût intérêt à les conjecturer au préalable… Comprenez par là, pour faire simple, qu’en dehors des facteurs intimement liés à la technologie pure, de la plus primitive à la plus pointue, l’humanité ne s’est mise à penser au concept d’échelle (par exemple…) qu’au moment où elle s’est justement retrouvée…au pied du mur !
Cela n’a pas que des vertus, en témoigne l’inénarrable et inexorable imagination dont ont été capables nos ancêtres pour sans cesse trouver les meilleurs perce-murailles, et “troues-la-peau” afin de conquérir et d’asservir… Mais ne dévions pas de notre sujet et continuons à entreprendre les choses sous le spectre de la lumière, et non de l’ombre…
Si vous avez scrupuleusement mis en application les quatre premiers piliers de notre structure de sortie de crise -ou tout du moins un ou deux d’entre-eux…ne soyons pas plus royaliste que le roi lui-même…-, alors ce dernier coup de collier va venir poser la couronne sur la tête du roi susnommé et finir de chasser les derniers reliquats de grisailles qui embrument encore votre quotidien…
Il n’est jamais trop tôt pour se fixer des objectifs, des points précis à rallier, des perspectives, et il est même notable que ce faisant, vous vous doterez au présent d’une force intérieure toute neuve, avec la motivation qui en découle.
Au beau milieu de l’orage, pensez à votre prochain bain de soleil, imaginez le chouette parasol que cela ferait si vous agenciez ces quelques branches ruisselantes de manière ingénieuse, de sorte ne ne pas brûler après une séance de bronzette bien méritée.
Alors que vous vivez une défaite écrasante, individuelle ou collective, pensez un peu à la prochaine victoire, qui, soyez réaliste, n’aura jamais été aussi proche à chaque seconde passée, si pénible et interminable qu’elle vous semble…
Dans les faits, cela requiert un peu de détachement mais aussi une certaine force de caractère, qui ne pourra que vous faire du bien…
et bien, il n’y a plus qu’à !
exactement