Pas toujours facile d'être hyper connecté, mais en ce début d'année 2021, la vraie question est en réalité de savoir quel réseau social quitter sans regret.
Les questions sur les réseaux sociaux portent souvent, trop souvent, sur le contenu, les objectifs de visibilité, l’organisation, la productivité. Tout cela est naturellement chronophage, et peut très vite tourner à l’addiction.
Lors d’une récente enquête, j’ai pu découvrir que la première chose que font les fFrançais en se réveillant, était de se connecter à un ou plusieurs réseaux sociaux. Regarder son smartphone le matin est devenu une manière 2.0 d’ouvrir ses volets.
Alors, que penser de tous ces conseils sur les réseaux sociaux qui visent à vous rendre plus performant dans votre organisation, à vous aider à gagner du temps, à être toujours meilleur. Tout ceci est pour moi des discours de marchand de soupe, à fuir au plus vite.
Pour retrouver le plaisir d’ouvrir ses volets le matin, ne faut-il pas commencer par quitter un réseau social. Dans cet article, je vous livre mon regard que sur les trois réseaux sociaux principaux :
Ce qui est vraiment aimé
Facebook est certainement toujours le réseau social le plus populaire, même si, la question se pose depuis le rachat d’Instagram par Facebook. Parmi les choses qui sont le plus appréciées sur ce réseau social, c’est curieusement les rappels d’anniversaire qui sont cités en premier.
En y réfléchissant, c’est vrai que c’est une des premières choses que je regarde quand je me connecte sur Facebook. C’est pratique, et ça permet de souhaiter un joyeux anniversaire aux personnes que nous suivons sur ce réseau. C’est parfois l’occasion de se rendre compte qu’elles ne postent plus, ou de renouer un contact.
En seconde position, ce sont les groupes qui sont vraiment appréciés. La raison est toute simple, un groupe permet de retrouver des informations sur un sujet que l’on apprécie, et si le choix des groupes est sélectif en termes de qualité, alors c’est une consommation de contenus positive.
Ce qui est détesté
Comme il y a toujours un revers à la médaille, après ce qui est vraiment aimé sur Facebook, ce qui est vraiment détesté, ce sont les chaînes de messages. C’est une intrusion violente dans notre bulle, qui vise à créer une sorte de peur, de frayeur, si par malheur nous rompions cette chaine, dont il faut bien le reconnaître, nous n’avons rien à faire.
La seule manière de se sortir des chaines de messages est de bloquer systématiquement les personnes qui les relaient, ou plus simplement de quitter Facebook
Ce qui est vraiment aimé
Twitter est une mine d’information pour qui sait choisir les comptes idoines à suivre et éviter les fake news. Associer à la puissance des listes, qui sont indispensables pour consommer du contenu pertinent, Twitter permet une revue en quelques minutes de l’actualité mondiale par exemple.
La diversité et la puissance de l’instant sont des atouts indéniables, sans pour autant être chronophage. Il est intéressant de constater comment les politiques de tous les bords, et de tous les pays, ont fait de Twitter, une arme puissante de communication.
Ce qui est détesté
Le nombre limité de caractères est ce qui est le plus détesté sur Twitter. Même s’il a été augmenté, j’entends encore très souvent dans mes enquêtes, qu’il est impossible de s’exprimer totalement avec une telle censure.
D’ailleurs, c’est aussi l’obstacle qui bloque souvent les nouveaux arrivants. Le nombre de comptes avec seulement un ou deux tweets postés lors de la création du profil est impressionnant.
Si vous n’arrivez pas, ou ne souhaitez pas vous exprimer avec cette limitation de caractères alors, autant quitter Twitter ?
Ce qui est vraiment aimé
Aujourd’hui, le boum des stories est le fait marquant du réseau Instagram. Pour preuve, même le réseau professionnel LinkedIn a introduit récemment cette possibilité. Le suivi d’un compte ne serait plus pour les publications de photos dans son feed, mais pour les stories.
L’éphémère de ces publications en story, ce feuilleton de vie qui ne dure que 24 heures, donne une impression de proximité, et de réel qui en font oublier que tout cela reste virtuel.
Ce qui est détesté
Il existe des faux comptes sur tous les réseaux sociaux, mais deux ou trois fois plus sur Instagram. Il se passe pas une journée sans découvrir un abonnement d’une personne qui a zéro publication, zéro abonné, une multitude d’abonnements, et parfois même aucune photo de profil (photo au sens portrait ou avatar).
Le pire est certainement le changement d’algorithme qui monte à quel point la visibilité est totalement virtuelle, et surtout décidé par l’algorithme, et non par les abonnés. Amusez-vous à compter le nombre de comptes différents qui vous sont proposés dans votre feed, et vous allez être surpris de ne pas dépasser les 20…
Ce qui veut dire aussi que, sauf si vous payez pour être vu, vos publications sont beaucoup moins vues qu’avant ce changement. Concrètement, nous sommes nombreux à avoir vu du jour au lendemain notre nombre de likes divisé par trois.
L’artificiel n’a jamais été aussi intolérable sur Instagram, qui ressemble de plus en plus à du tv shopping. L’heure de quitter Instagram a sans doute sonné si vous recherchez du vrai et de la transparence.
Fuir ce qui est négatif est essentiel dans la vie, et c’est tout aussi vrai sur les réseaux sociaux. Au final, la différence, ce sont les gens. Ce qui est certain, c’est qu’en 2021, vous ne quitterez pas Pinterest, car il n’est pas nécessaire d’avoir un compte pour consommer du contenu.