L'ESILV crée un cours dédié « Technologies de Fabrication Additive » pour ses étudiants en Majeures Modélisation et Mécanique Numérique et Industrie 4.0. La maîtrise de cette technologie est clé pour les ingénieurs qui vont œuvrer dans l'industrie de demain.
L’ESILV lance un nouveau cours « Fabrication Additive » : une technologie clé pour l’Industrie du futur
La fabrication additive, autrement appelée impression 3D, s'oppose à la fabrication soustractive où l'on enlève de la matière pour atteindre la forme désirée. Ici, les pièces en 3D sont construites par addition de couches successives de matière. L'utiliser en particulier dans les applications de pointe comme l'aérospatiale et l'automobile, permet non seulement de produire efficacement des composants, mais aussi d'en créer de nouveaux, innovants, qui n'étaient pas réalisables auparavant.
La fabrication additive, déjà en forte croissance, est reconnue unanimement comme la technologie clé qui fera progresser drastiquement la conception et la fabrication, et cela dans quasiment tous les secteurs : médical, manufacturier, aérospatial, automobile, militaire, consommation quotidienne et avec la plupart des matériaux comme le plastique, le composite, le silicone, et même la céramique.
L'Institut Gartner affirme que d'ici 2023, 25% des dispositifs médicaux sur les marchés développés, seront imprimés en 3D. Il prévoit aussi la hausse de l'utilisation de la fabrication additive du métal et des alliages dans les entreprises industrielles. L'impression 3D va ainsi devenir dans les années à venir un élément essentiel dans la chaîne logistique pour fabriquer des pièces détachées.
Beaucoup d'innovations continuent à rendre toujours plus sophistiqués et prometteurs ces nouveaux procédés. Par exemple, l'arrivée de l'impression 4D permettra d'imprimer des matériaux dont les propriétés pourront varier en fonction du temps, de la lumière, de la température, des vibrations, etc.
Les techniques de fabrication additive se répandent et doivent être intégrées par les futurs ingénieurs de l'industrie de demain. Aussi, l'ESILV (École Supérieure d'Ingénieurs Léonard de Vinci), consciente de l'importance de ces nouvelles technologies pour l'ingénieur de demain, a enrichi son catalogue de formation en mettant en place un cours dédié à l'apprentissage avancé de ces technologies de fabrication additive avec l'aide de Jacques DUYSENS, Directeur Business Développement EMEA chez ANSYS et Conseiller de l'ESILV en stratégie industrielle et relations internationales.
Lancement d'un cours inédit en décembre 2019
Dans le cadre de la mise en place de cet enseignement et de projets de recherche sur le domaine, l'ESILV a complété l'équipement de son parc d'imprimantes 3D en investissant dans une machine très pointue de la start-up Lynxter.
Ainsi les étudiants pourront passer de la théorie à la pratique en concevant des pièces dédiées à l'impression 3D (apprentissage des méthodes avancées de « design to function ») et en les fabriquant sur cette machine industrielle. La société Lynxter participera activement à l'élaboration et à l'animation de ce cours en apportant son expérience des pratiques industrielles en matière de fabrication additive.
Les aspects modélisation et simulation des procédés seront aussi abordés par ANSYS Inc. via sa suite logicielle « ANSYS AM Simulation Tools » permettant d'adresser le workflow complet de fabrication additive incluant l'optimisation topologique, la validation, le process d'impression jusqu'au développement du matériau.
Ce nouveau cours de 5e année de l'école dispensera les thèmes suivants :
- Enjeux des technologies de Fabrication Additive
- Introduction générale aux différentes technologies de fabrication additive ainsi que les techniques de modélisation et de simulation des procédés
- Zoom sur le processus de dépose de matière – EAM (Extrusion Additive Manufacturing) avec :
- Les aspects matériaux
- Les applications
- Les secteurs
- Les cas d'application
- Les retours d'expérience (problèmes techniques, contraintes mécaniques et chimiques, sélection matériaux, implémentation)
- Méthodologies d'implémentation – notion de « Design to Function »
- Mise en œuvre concrète sur un cas de redesign d'une pièce à produire en impression 3D : aspects techniques, workflow de reconception, implémentation sur machine, etc.
les débuts d’une nouvelle technologie, qui ne va pas améliorer le chômage
Ce n’est pas certain.
C’est très intéressant ! C’est très animé par chez toi .
Ce n’est pas vraiment par chez moi, c’est sur Paris.