Comment trouver la route de l’inspiration ?

Pour éviter la leucosélophobie, une peur qui est bien plus fréquente qu’on ne le dit, voici, quelques astuces pour combattre le syndrome de la page blanche.

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Conseils pour trouver l’inspiration

Sans le noir des lettres qui s’affichent sur la page blanche, le rédacteur ne produit plus, et donc, il a le sentiment qu’il n'existe plus. L'angoisse de la page blanche devient donc une vraie peur, la leucosélophobie, qui nous touche, moi compris, tous un jour ou l’autre.

 

L'angoisse de la page blanche

Nous avons tous été confronté un jour ou l’autre à l’angoisse de la page blanche. Je me souviens encore en primaire des sujets de rédaction (dissertation pour les plus jeunes) en temps limité, avec cette angoisse de ne pas savoir comment traiter le sujet. L’inspiration en panne totale, et une feuille qui reste désespérément blanche.

Ce blocage, car il faut appeler un chat un chat, peut rendre fou des écrivains, même célèbres, qui n’arrivent pas à aligner deux mots sur une feuille. Même si écrire est une gymnastique qui permet à votre cerveau de garder cette capacité, au passage, c’est une de mes motivations pour tenir plusieurs blogs, la panne sèche peut toujours arriver. Et je dois avouer que c’était un peu le cas pour écrire cet article, où l’angle est resté flou presque toute la semaine passée.

Alors prêt à vous battre contre le syndrome de la page blanche ?

 

La page blanche, un mythe à contourner.

Quand cela vous arrive, il est important de ne pas vous heurter de face à la difficulté, mais de chercher des chemins pour la contourner. N’essayer pas d’insister, en vous énervant sur votre clavier, ou en chiffonnant des pages à peine gribouillé es: Évadez!

Si vous en avez la possibilité matérielle et temporelle, allez faire un tour et laissez votre esprit vagabonder et votre cerveau se refroidir. Un moment de détente vous reposera, et vous permettra d’évacuer la fatigue, que vous ne ressentez pas forcément, mais qui est un catalyseur du manque d’inspiration.

Ensuite, commencer à écrire les mots qui vous viennent. Ne cherchez pas à écrire la première ligne, vous n’avanceriez pas. Essayer d’associer un objet, une personne, un animal à votre sujet et essayez de le décrire. Mettez-vous dans l’ambiance en faisant attention à la lumière, et pourquoi pas en écoutant une musique qui vous détend.

Et puis c’est loin d’être une astuce futile, choisissez la bonne couleur pour écrire.

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Dépasser la peur de la page blanche

Très souvent, derrière cette peur, se cache la crainte d’écrire un mauvais texte, un texte non abouti ou sans intérêt. Cette crainte est certainement justifiée, mais vous devez absolument la relativiser. Vous avez le droit de mal écrire, ce qui compte c’est que vous vous exprimiez. De ces imperfections, vous arriverez à un texte abouti.

Lorsque vous prenez le temps d’écrire un avis sur un livre, un restaurant, une recette, une exposition, ou votre dernière escapade, dites-vous bien que ce que vous savez, les autres ne le savent pas forcément, et que ce que vous allez écrire va leur apporter plus que vous ne pouvez l’imaginez.

Ensuite, si votre texte est incomplet, vous aurez certainement des commentaires qui vous demanderont des précisions ou des explications complémentaires. Ce sera là, une excellente manière d’enrichir votre texte. Il est essentiel pour le blogueur de lire les commentaires avec attention, c’est d’ailleurs une des raisons qui fait que je les modère, et d’y répondre. Quand je réponds à vos commentaires, j’ai toujours un post-it pour noter les corrections ou les ajouts à faire sur l’article.

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Et vous connaissez-vous ce chemin qui mène à la peur de la page blanche ?

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Bernie
Bernie

Moi, c'est Bernie. Incubateur d'actualités pour vous informer autrement.

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20 commentaires

  1. Pour ce qui est de mon blog je crois qu’en 8 ans ça ne m’est jamais arrivé, mais c’est sûrement parce que les sujets ne sont pas les mêmes. Moi je montre des lieux, des monuments, des fleurs … et je crois que je n’aurais jamais assez de toute ma vie pour tout montrer, alors le plus dur pour moi c’est plutôt … de faire un choix !
    Belle soirée Bernie
    Cathy

  2. Oui, il m’arrive de le connaître lorsque je rédige un billet et dans ce cas, systématiquement j’écoute de la musique, soit classique ou parfois asiatique qui ont toutes les deux le don de me détendre et de m’inspirer et lorsque je bloque sur un texte, je m’inspire aussi de photos et souvent, je trouve « la fameuse inspiration ».
    Bel après-midi,
    Lylou

  3. Bonjour Bernie,

    Chronique plus qu’utile et je vais tout à fait dans ton sens, il ne faut pas insister et s’enferrer car on s’enlise et là effectivement cela peut devenir une phobie !
    Il n’y a pas que les écrivains comme tu dis, au travail aussi : faire un courrier à un client ou fournisseur, faire un rapport urgent bien sûr, c’est là que ça peut vite tourner à la cata…
    Se reposer c’est une excellente idée. Pour ma part, et c’est conseillé, je casse le moule mental qui est en train de prendre sur le « blocage » donc je fais et faisais tout autre chose.
    Assez discrètement quelquefois, car certains chefs, patrons, profs etc. ne comprennent pas qu’on ne soit pas arc-bouté sur notre page blanche et qu’on y aille pas avec les forceps pour extirper de notre pauvre cerveau sa substantifique moelle attendue avec grande impatience !
    J’optais et opte toujours le plus souvent pour une activité plutôt physique/manuelle, reposante mentalement et loin du mécanisme de la « panne sèche ». Classer des documents, ranger le bureau, tailler des plantes, faire la vaisselle, aller faire des courses, etc., etc..
    Faire une activité quelque peu manuelle, c’est libérant et structurant pour l’intellect. En général pendant cette activité on a une espèce de « mais c’est bien sûr » et hop on peut noircir de la page !!
    Si vraiment il y a un super blocage : se poser la question si le truc est bien ou mal emmanché et vaut le coup d’être écrit ?????
    Bonne journée

  4. Pour éviter le trou noir j’écris mes articles quand je suis inspirée ce qui n’étais pas le cas à l’école pour une dissertation. Aujourd’hui je prépare mes articles pour le lundi d’avance quand je suis inspirée et pareil pour mes articles. Par contre je ne réponds pas toujours aux commentaires et j’ai tort, je vais essayer d’y répondre.

  5. Je n’ai pas de problème de page blanche, mais plus de temps pour rédiger mes articles. J’ai toujours pleins d’idées, même plusieurs, le plus difficile et de faire un choix. Alors, je ne réfléchi pas trop, j’en choisi une photo, et je me lance.

  6. Hello Bernie
    L’angoisse de la page blanche …oui ! Pour les vrais écrivains hi hi hi Par contre il y a toujours une exception qui confirme la règle. Ce sont les politiciens auteurs ! Ils n’ont pas l’angoisse de la page blanche car ce sont des nègres qui leurs font les bouquins. Ils sont deja incompétents dans leur pseudo travail, comment veux tu qu’ils sachent écrire ? Ce sont des parasites de notre société…..
    Bonne semaine
    @+ Pat

    • Être la plume d’un politique n’est pas de tout repos, et il y a eu de très belles plumes.

  7. je ne connaissais pas le nom de ce syndrome de la peur de la page blanche….on en apprend tous les jours, je ne pense pas l’avoir eu…mais je conçois que ce doit être l’horreur….passe une bien agréable journée

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