Après Paris, Toulouse attire le plus de jeunes chercheurs boursiers de l’Union européenne

Pour booster la carrière d’un jeune chercheur, quoi de mieux qu’une bourse européenne ? Toulouse monte sur le podium des regroupements universitaires français recevant le plus de financements du Conseil européen de la recherche (ERC) destinés à des jeunes chercheurs, selon le classement établi par AEF Info.

erc european research council

 

Toulouse attire le plus de jeunes chercheurs boursiers de l’Union européenne

Dans les laboratoires publics, les jeunes chercheurs sont les forces vives des équipes. Leurs contributions accélèrent les innovations de recherche. Pour booster leur carrière, quoi de mieux qu'une bourse européenne ? Après Paris, c'est à Toulouse qu'exercent le plus de jeunes chercheurs de rang européen. Toulouse est sur le podium des regroupements universitaires français recevant le plus de financements du Conseil européen de la recherche (ERC) destinés à des jeunes chercheurs,  selon le classement établi par AEF Info.

Selon AEF Info, c’est à Toulouse et sa région que travaillent le plus de jeunes chercheurs bénéficiant de bourses du Conseil européen de la recherche (ERC), après Paris (le regroupement Paris-Sciences-et- Lettres arrive premier avec douze jeunes chercheurs boursiers ; Paris Saclay deuxième avec neuf jeunes chercheurs boursiers). Avec huit lauréats, l’Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées – qui réunit les universités, Grandes Écoles et organismes de recherche de l’académie – se situe ainsi au 3e rang français, devant Sorbonne Université (sept lauréats) ou l‘Université de Lyon (six lauréats), notamment.

Preuve de la dynamique scientifique forte de Toulouse et sa région, ces bourses ERC «Starting» et «Consolidator» obtenues lors de l’appel à participation 2018 du programme cadre Horizon 2020, sont nominatives et décernées pour cinq ans à des scientifiques reconnus dans leur domaine à l’international. Ce financement leur permet de constituer une équipe autour de leur projet novateur de recherche, et d’acheter une partie du matériel.

Le budget ainsi obtenu ? Une bourse de 1,5 à 2 millions d’euros, à laquelle peut s’ajouter quelques montants additionnels pour l’achat d’équipements.

Ces lauréats toulousains sont tous de jeunes chercheurs des laboratoires affiliés au CNRS Occitanie Ouest, à l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, à Toulouse INP, à l’Inserm, l’IRD et/ou au CNES. Quatre sont des chercheurs en physique et ingénierie. Quatre en sciences de la vie.

 

Les huit jeunes lauréats de Toulouse et sa région

Cinq bourses Starting 2018 (2 à 7 ans après la thèse)

Yohan Davit, de l’Institut de mécanique des fluides de Toulouse (IMFT- CNRS / Toulouse INP / UT3 – Paul Sabatier) pour son projet BEBOP (contrôle des biofilms bactériens dans les structures poreuses).

Fabian Erdel, du Centre de biologie intégrative de Toulouse (CBI – CNRS / UT3 – Paul Sabatier) pour son projet DYMOCHRO (dynamique de la chromatine dans les cellules).

Klervia Jaouen, du laboratoire Géosciences environnement Toulouse (GET – CNRS / IRD / UT3 – Paul Sabatier / CNES) pour son projet ARCHEIS (détermination de nouveaux traceurs pour comprendre l’évolution humaine).

Etienne Meunier, de l’Institut de pharmacologie et de biologie structurale de Toulouse (IPBS – CNRS / UT3 – Paul Sabatier) pour son projet INFLAME (fonctions immunitaires de nouveaux composants impliqués dans la défense contre les infections).

Nicolas Gaudenzio, du laboratoire Unité de différenciation épithéliale et auto-immunité rhumatoïde (Inserm / UT3 – Paul Sabatier) pour son projet IMMCEPTION (relations entre le système nerveux et le système immunitaire dans une maladie inflammatoire)

 

Trois bourses Consolidator 2018 (7 à 12 ans après la thèse)

Julien Cote, du laboratoire Évolution & diversité biologique (EDB, CNRS / UT3 – Paul Sabatier / IRD) pour son projet ECOFEED (modification des interactions éco-évolu­tives dans un climat chaud).

Alexis Rouillard, de l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP – OMP, CNRS / UT3 – Paul Sabatier / CNES) pour son projet SLOW_SOURCE (origine du vent solaire lent).

Alma Hodzic, du laboratoire d’aéorologie (LA-OMP, CNRS / UT3 – Paul Sabatier) pour son projet CARB-City (physico-chimie de la pollution urbaine par aerosols carbonés).

 

Les bourses ERC (European Research Council)en quelques mots

Chaque année, l’ERC attribue des financements de recherche individuels à des scientifiques issus de toutes nationalités. Les lauréats doivent accomplir leurs travaux de recherche dans un État membre de l’Union européenne ou un pays associé.

Trois catégories de bourses ERC existent :

Les ERC Starting Grant et ERC Consolidator Grant visent à soutenir des jeunes chercheurs talentueux, en pointe ou en voie de l’être souhaitant constituer leur propre équipe de chercheurs et mener des recherches indépendantes en Europe.

Les ERC Advanced Grant (AdG) sont destinées aux chercheurs exceptionnels à la réputation établie, quels que soient leur nationalité et leur âge, pour mener des projets à haut risque qui ouvrent de nouvelles voies dans leur discipline de spécialisation ou dans d’autres domaines.

 

Source

Dépêche AEF Info du 3 avril 2019 « Dans quels sites universitaires exercent les jeunes chercheurs lauréats de l’ERC en 2018 ? » par Rouguyata Sall.

Pour établir son classement, AEF Info a compilé les données issues des données « publiées sur le site de l’ERC concernant les lauréats starting et consolidator grants en 2018 ; les annuaires et moteurs de recherche des organismes de recherche pour retrouver l’UMR des chercheurs ; le moteur de recherche ScanR du MESRI, pour retrouver les tutelles de ces UMR ; la liste des regroupements universitaires et scientifiques (Comue et associations) du MESRI. »

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