Le Festival de photo MAP Toulouse dévoile sa programmation artistique

La 11ème édition du Festival de photo MAP Toulouse se tiendra du 3 au 19 mai 2019 au 24, rue Croix Baragnon à Toulouse. Rendez-vous incontournable du paysage photographique français, la programmation artistique de cette édition est riche en promesse.

affiche map toulouse 2019

Programmation artistique du Festival de photo MAP Toulouse

MAP réaffirme son ADN

Du 3 au 19 mai 2019, le Festival de photo MAP Toulouse, revient pour une 11ème édition dans un lieu toulousain inédit et en plein cœur historique de la ville : le 24, rue Croix Baragnon. Rendez-vous incontournable de la photographie, il réaffirme cette saison son état d’esprit : être le point de rencontre entre de jeunes talents et de grands noms de la photographie.

Ainsi, toulousains et visiteurs pourront découvrir 15 expositions d’artistes renommés, tout en admirant les travaux d’une jeune photographe en devenir, lauréate du Grand

Prix MAP I Conseil Départemental de la Haute-Garonne. Et pour rendre la culture photographique accessible à tous et sensibiliser le grand public à la discipline, MAP Toulouse est toujours entièrement gratuit.

Une édition multi générationnelle

L’édition 2019 du Festival de photo MAP Toulouse mêle plusieurs générations de photographes et immerge les visiteurs dans différentes époques : photographie de mode des années 60, photojournalisme des années 70, instantanés des soirées mondaines des années 90, portrait de la nouvelle génération,…

Diversifiée, elle propose aussi de découvrir une pluralité d’écritures photographiques, allant de la vidéo, aux installations, en passant par le collage ou encore des procédés photographiques uniques.

24, rue Croix Baragnon

Du 3 au 19 mai 2019, le Festival de photo MAP Toulouse s’empare des 3 000 m2 du 24, rue Croix Baragnon, renommé pour l’occasion, et se les approprie pour proposer un événement unique aux toulousains.

Pionnier dans le fait d’investir des lieux du patrimoine de Toulouse et de leur offrir une nouvelle vie, en 11 ans, MAP Toulouse a pris ses quartiers sur les bords de la Garonne, dans la salle Henri Martin, dans un entrepôt, au Musée Paul Dupuy, à l’Espace EDF Bazacle, au Musée Georges Labit ou encore dans les Halles de la Cartoucherie.

Cette année il poursuit son itinérance dans un lieu insolite, emblème du patrimoine architectural de Toulouse. Idéalement placé, en plein cœur du centre historique de la ville, le 24, rue Croix Baragnon, fermé au public depuis 2017, va être spécialement rouvert pour le Festival de photo MAP Toulouse, avant d’être intégralement rénové.

Les artistes vont prendre possession des bureaux vides de cet ancien centre culturel et maison des arts et le lieu sera totalement repensé par MAP Toulouse afin d’immerger le public dans l’ambiance du festival. En inventant et en organisant intégralement la scénographie du lieu, le festival va le métamorphoser et lui offrir une autre dimension.

Le public pourra découvrir les expositions des 14 invités MAP : PETER KNAPP, FOC KAN, MARIE-LAURE DE DECKER, ROBIN LOPVET, DAVID BRUNNER, ÉRIC

BOUVET, L’ESPACE SAINT-CYPRIEN, FRANÇOIS BOUTON, LE COLLECTIF IN/PULSION (François Canard et Pepe Atocha), GUILLAUME ZUILI, MARIE ROUGE, STEPHEN DOCK, LE COLLECTIF STRABISME (Lilie Pinot, Mickaël Zermati, François Boutaud, Margot Gaches et Antonin Morgenthaler) et l’exposition de la lauréate du Grand Prix MAP I Conseil Départemental de la Haute-Garonne, BARBARA OLMOS.

Le lieu s’inscrit tout à fait dans l’ADN du festival, qui, depuis 11 ans, devient pendant plusieurs semaines un espace où la culture et la convivialité sont en partage.

Cette année encore, de nombreux rendez-vous attendent les toulousains : rencontre avec les artistes autour des expositions, concerts, brunchs, etc.

Accessible à tous, le Festival de photo MAP Toulouse est aujourd’hui un levier capable de réunir les gens, de leur faire passer du temps ensemble en se retrouvant autour de différentes propositions culturelles et de grands rendez-vous.

Métro : François Verdier/Carmes

Horaires : mardi>jeudi : 11h>18h30 – vendredi>samedi : 11h>19h, nocturnes map : 19h>22h – dimanche : 11h>18h

LA GALERIE 3.1 (GALERIE DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE LA HAUTE-GARONNE)

Le Festival de photo MAP Toulouse accorde une importance particulière à mettre en avant le patrimoine architectural et culturel de la Haute-Garonne. En association

avec le Conseil Départemental de la Haute-Garonne, MAP Toulouse délocalise cette saison le travail de FRANCE KEYSER à la Galerie 3.1, espace dédié aux expositions et aux rencontres pluridisciplinaires.

Les visiteurs pourront ainsi découvrir du 4 mai au 8 juin 2019 le travail de cette photographe qui dresse un portrait de ses concitoyens au cœur de l’actualité : les musulmans de France.

Adresse : 7, rue jules chalande, 31000 toulouse – métro : capitole

Horaires : mardi>vendredi 8h30>17h (fermé le jeudi matin) – samedi : 12h>18h

Les Expositions

« QUAND LES ATTITUDES DEVIENNENT FORMES » – PETER KNAPP

Pour cette 11ème édition, PETER KNAPP nous fait l’honneur de sa présence et rassemble ses images iconiques le temps d’une exposition inédite, spécialement réalisée pour le Festival de photo MAP Toulouse.

Elle offre au visiteur un parcours centré sur la représentation de la femme, dans l’univers de cet artisan de l’image. De l’oeuvre plasticienne à la photographie de commande, les images sont pour PETER KNAPP prétextes à l’expérimentation.

MARIE ROUGE

« Dans ce projet, MARIE ROUGE met en scène celles et ceux qui troublent et questionnent les codes du féminin et du masculin. Photographier est pour elle un acte politique de représentation et de réappropriation du corps dans une société qui pousse au dénigrement de soi. Cette série réunit un ensemble de portraits colorés, pop et oniriques de gens qui ont « de la gueule ». »

« ROCKY SHALATOUNE ET LES POILUS D’ORIENT »

« C’est une histoire qui a commencé en 1975. Cette année là, avec des amis étudiants nous fondons un groupe de Twist en souvenir de notre prime jeunesse. (…) Cette aventure dure toujours. Pour le concert du 29 avril 2017 que je craignais être le dernier, je décide de raconter cette épopée. Je réunis toute ma documentation et publie un petit opuscule destiné à être vendu ce soir-là. En le montrant à droite, à gauche on m’explique qu’à l’insu de mon plein gré j’ai réalisé un fanzine, genre très prisé par les collectionneurs.

Fabienne Pavia des éditions Le Bec en l’Air est tout de suite intéressée pour en faire un livre, et Ulrich Lebeuf pour exposer ce travail. J’ai donc recherché des témoins, recueilli des anecdotes, rassemblé d’autres documents, affiches, coupures de journaux, afin d’avoir suffisamment de matière pour ce livre et l’exposition. »

François Bouton

DE L’ATELIER DE PHOTOGRAPHIE

Le Festival de photo MAP Toulouse réaffirme pour cette nouvelle édition son soutien à la formation photographique. Après l’ENSP d’Arles et l’École Agnès Varda de Bruxelles, il accueille cette année L’ESPACE SAINT-CYPRIEN. Autour des thématiques « Voyages » et « Ma collection », l’exposition présente le travail d’un an de production des adhérents des Ateliers « Recherche » et « Confirmé ».

« PORTRAITS D’AMAZONIE »

« La photographie que nous pratiquons est en relation avec le concept de Chifagrafía, qui utilise différents produits de différentes époques.

Nous « condimentons » nos images avec des teintes organiques. La série que nous présentons, « PORTRAITS D’AMAZONIE » constitué d’habitants de la forêt amazonienne péruvienne semble réveiller une présence intemporelle, au-delà du simple regard.

À partir de formats différents de films, nous avons fusionné les négatifs afin de créer une œuvre unique qui utilise collage, couture, peinture et grattage. Tous ces procédés font référence aux « savoir-faire amazoniens » (…) »

Collectif in/Pulsion

« FRANÇAIS D’ISLAM »

« En 2010, à l’occasion de la réalisation d’un documentaire photographique, nous avions rencontré pour la première fois ces « FRANÇAIS D’ISLAM » aux quatre coins de l’Hexagone. (…) Cinq ans plus tard, en 2015, une question presque obsédante nous trotte dans la tête : que sont devenus ces « FRANÇAIS D’ISLAM » saisis en 2010 par l’œil de notre objectif ? (…)

La photographe, ici, n’est ni juge, ni éducatrice, ni thérapeute. (…) L’accord tacite donné à la photographe afin qu’elle poursuivre son œuvre est en soi un message d’espoir : en 2015, les croyants musulmans n’ont pas répudié Marianne. (…) Par l’image, ils expriment le même désir : « La France, nous l’aimons et nous y resterons ! » »

Vincent Geisser

« HARBOR CITY, LOS ANGELES »

GUILLAUME ZUILI propose un travail inédit réalisé pour MAP Toulouse. Autour de tirages uniques et non reproductibles réalisés avec un ancien procédé photographique, il invite le visiteur à découvrir les alentours de sa ville, Los Angeles.

GUILLAUME ZUILI s’intéresse notamment aux quartiers d’Harbor City et Wilmington, intimement liés aux activités portuaires de la région, ainsi qu’aux raffineries, espaces de stockage de containers, parkings de camions, trains de marchandises, voies de chemin de fer et usines d’électricité. Son regard se porte aussi sur la Route 47 et son panorama exceptionnel sur le fourmillement du port, ainsi que la partie la plus ancienne du port de San Pedro, qui accueille désormais des tournages de films.

ÉRIC BOUVET

Divisée en trois séquences, l’exposition d’ÉRIC BOUVET invite le visiteur à découvrir l’univers du photojournaliste. Dans un travail personnel en noir et blanc, l’artiste évoque tout d’abord ses voyages marquants en Tchétchénie. « Il y a des guerres, on ne sait pas pourquoi l’on décide de s’y rendre une première fois, ni pourquoi l’on y retourne. »

Embarqué par des commandos russes, ÉRIC BOUVET livre ensuite un récit immersif de ce qu’aucun autre journaliste n’a pu vivre avant lui. « Au départ en 1995 c’était un sujet photo, puis c’est devenu un livre en 2000, et cela s’est terminé par une pièce de théâtre en 2012. » Le troisième temps de l’exposition est consacré à ses photos de presse. « (…) Des scènes de vie de tous les jours d’un pays en guerre, de survie souvent. Mais toujours cette dignité que l’on retrouve chez les civils du monde entier qui subissent la folie des puissants et les armes de leurs pantins. »

« LA GUERRE N’EST PAS UN FAIT DIVERS »

« (…) Face aux pressions économiques, relatives à chaque support, « les médias » se tournent vers des sujets à même de maximiser l’audience, dont certains (…) ayant cette « grammaire » du spectacle : la guerre. Un aspect sensationnel s’attache alors au caractère informatif. (…) Dans ce retour sur mes archives, je pense les conditions de visibilité d’événements contemporains, via une pratique de restitution et de réemploi. (…) Je présente alors une réflexion construite dans l’écart creusé entre un sens initial des images choisies pour les médias, et un sens actualisé des images dans de nouveaux agencements séquencés en actes. L’image n’est pas du réel figé, on peut s’en servir pour construire un document qui interrogera un nouveau point de vue. C’est aussi mettre le spectateur lui-même au travail, et l’amener à prendre du recul sur ce qu’il voit. »

Stephen Dock

« LES BAINS DOUCHES »

Lieu historique des soirées parisiennes ayant vu passer toutes les célébrités, des auteurs aux acteurs de cinéma, « LES BAINS DOUCHES » s’est aujourd’hui transformé en un hôtel de luxe. Construit en 1885, l’immeuble abrite d’abord des thermes, haut lieu de rencontre des artistes et intellectuels de l’époque. On dit notamment que Marcel Proust y prenait des bains de vapeur.

En 1978, le lieu se transforme en salle de concert et clubbing et devient vite une référence mondaine. Le photographe FOC KAN a pu immortaliser ces années de gloire et de fêtes.

« 80 ANS DE LA RETIRADA »

Nouveauté de cette nouvelle édition, le Festival de photo MAP Toulouse a sollicité LE COLLECTIF toulousain STRABISME pour une commande photographique sous forme de résidence autour des 80 ans de la Retirada.

« Nous proposons pour MAP un projet de production et d’exposition multimédia, alliant photographie documentaire, photographie plasticienne, vidéo, son, graphisme et scénographie. Une exposition pensée comme une expérience immersive, où notre intention serait d’inviter le visiteur dans une forme d’entrelats de faits d’histoire, de témoignages et docu-fictions. Dans l’espoir de participer à la production contemporaine d’une mémoire photographique locale, nous nourrissons nos cinq regards distincts par l’histoire de la région, et les réunissons dans une production collective. »

Collectif Strabisme

MARIE-LAURE DE DECKER

MARIE-LAURE DE DECKER expose deux pans très différents de sa carrière d’artiste.

Vietnam, 1970. Elle présente ici en exclusivité le récit photographique de son premier voyage en tant que correspondante de guerre. Durant deux ans, elle s’attache à montrer la vie de ce peuple qui vit dans un enfer de bombes. « J’ai pris conscience de l’immense bêtise de cette Nation américaine, de son arrogance. »

Dans un autre registre, elle expose pour le Festival de photo MAP Toulouse des portraits d’artistes qu’elle a côtoyé en tant que photographe de mode.

« MADE IN TAÏWAN »

« MADE IN TAÏWAN » a été réalisé dans le cadre d’une résidence artistique d’un mois dans le village artistique de Soulhang à Tainan. L’oeuvre est composée d’images imprimées et d’une vidéo d’animation.

À travers un processus post-photographique, où la retouche numérique est visible et assumée, j’ai voulu documenter les impressions Taïwanaises de mon séjour à la manière d’un roman, utiliser une forme fictionnelle pour mieux faire ressortir une réalité perçue. (…) Les images fixes sont des collages numériques, et la vidéo de 45 mn a été réalisée en image par image et détournant les outils de retouche numérique avec une technique que j’ai mise au point. »

Robin Lopvet

DAVID BRUNNER

Avec une mise en scène colorée et futuriste, DAVID BRUNNER immerge le spectateur au coeur de sa création.

« (…) Je donne à voir un univers protéiforme, empruntant autant à la culture populaire qu’au domaine scientifique, où se bouscule des visions d’un présent/futur à la fois fantasmagoriques et lucides… Mes pratiques protéiformes recoupent, peintures, installations, sculptures, décors muraux (wall painting), photographies et animations numériques et évoquent parfois un univers « scientifictionnel »… Je pratique un jeu étendu, dont je perds le sens au fur et à mesure, où les règles que j’utilise forment une mosaïque ambivalente et contradictoire, où les orientations et les décisions sont tour à tour l’enlisement stupéfiant et la volonté de produire des diktats inoxydables. »

David Brunner

BARBARA OLMOS : LAURÉATE MAP 2019

Créé avec la volonté de faire émerger de nouveaux espoirs de la photographie, le Festival de photo MAP Toulouse offre chaque année l’opportunité aux jeunes photographes d’exposer leur travail pour la première fois, aux côtés de grands noms de la discipline.

Pour cela, du 10 janvier au 15 mars 2019, photographes en début de carrière et/ou en écoles de photographie, d’art, de communication visuelle et de journalisme étaient invités à répondre à l’Appel à Auteurs du Grand Prix MAP I Conseil Départemental de la Haute-Garonne 2019 sur le thème « POP ! ».

L’ensemble des candidats a ensuite été présenté au jury de professionnels, qui, après avoir effectué une analyse minutieuse du savoir-faire et du sens artistique de chaque auteur, a sélectionné la lauréate à la Bourse MAP 2019.

D’une valeur de 4 000 €, la Bourse MAP a pour vocation de rendre possible les futurs projets photographiques de la lauréate. Cette dernière se voit également rétribuer ses droits d’auteur.

L’exposition de la lauréate est à découvrir, du 3 au 19 mai 2019, au 24, rue Croix Baragnon. Avec cette Bourse MAP, le festival réaffirme son état d’esprit : être le point de rencontre entre des jeunes talents et de grands noms de la photographie.

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