L’eau que nous sommes, un carnet d’alerte, coécrit par Juliette Duquesne et Pierre Rabhi, nous propose une enquête sur l’eau. Comment gérer l’eau demain de façon plus écologique, équitable et locale ? Une enquête passionnante, un cri d’alarme publié aux éditions Presse du Châtelet.
L’eau que nous sommes, Un élément vital en péril
Une nouvelle fois, je vous propose un ouvrage écrit par Pierre Rabhi. Cette fois, alors que nous avions découvert son merveilleux livre l’Arbre Philosophe, nous le retrouvons avec nouveau carnet d’alerte dédié à l’eau, un élément vital qui est vraiment en péril.
Nous nous devons de préserver cette ressource indispensable de l’impact des activités humaines. Et pourtant, nous sommes bien loin de cette évidence.
Quoi de plus banal que d’énoncer que l’eau est à au cœur même de la vie – nous sommes constitués à 80 % d’eau !
Pourtant, cette incontestable vérité est trop souvent oubliée. La soixantaine de chercheurs, d’associations, d’agriculteurs, d’acteurs de la société civile interrogés ici ne cessent de le rappeler.
Aujourd’hui, bien que nous parlions de biodiversité et de transition écologique, ceux qui disposent d’eau en abondance ont tendance à la banaliser… et par là même à la négliger. Et, par un usage irrationnel et irresponsable, nous sommes déjà en train de causer de lourds préjudices aux générations futures.
Le plastique a envahi l’océan, les pesticides se retrouvent même dans le gras des baleines.
L’océan, poumon de notre terre, est en danger, puisqu’il récupère toutes les pollutions terrestres. En France, la plupart de nos cours d’eau, et même les nappes phréatiques, sont pollués.
Ce nouveau carnet d’alerte se propose d’enquêter sur cette large problématique, de l’agriculture, première source de pollution et première consommatrice d’eau dans le monde, à la gestion par des entreprises privées de ce bien commun.
Sans oublier que 30% de la population mondiale n’a pas accès à l’eau potable…
Comment gérer l’eau demain de façon plus écologique, équitable et locale ? L’eau nécessite plus que tout autre élément une gestion collective.
Pierre Rabhi nous alerte : notre rapport à l’eau doit changer ; il est impératif que nous prenions conscience de sa valeur irremplaçable.
L’eau, aujourd’hui polluée, gaspillée, source de toutes sortes de profits, pourrait très bien devenir, demain, l’une des solutions aux problèmes majeurs de notre société.
Plus sur la Collection « Carnets d’alerte »
Ces Carnets d’alerte se veulent être des livres synthétiques, accessibles à tous pour sensibiliser l’opinion à des problématiques de première importance.
Par les mêmes auteurs, ont déjà été publiés :
- Pour en finir avec la faim dans le monde,
- Les semences, un patrimoine vital en voie de disparition
- Les excès de la finance ou l’art de la prédation légalisée (Presses du Châtelet, 2017).
Juliette Duquesne
Spécialisée dans des thématiques économiques et environnementales, Juliette Duquesne a travaillé pendant dix ans à la rédaction du journal de TF1.
Pierre Rabhi
Pionnier de l’agroécologie, expert dans la lutte contre la désertification, Pierre Rabhi est l’auteur de L’Offrande au crépuscule (Éditions de Candide, 1988, primé par le ministère de l’Agriculture), Vers la sobriété heureuse (Actes Sud, 2010), La Convergence des consciences (Le Passeur, 2016). Spécialisée dans des thématiques économiques et environnementales
Et l’étonnement d’un étranger (j’ai oublié son pays d’origine) : vous faites vos besoins dans de l’eau propre ?????
C’est une remarque qui a beaucoup de sens
L’eau, source de vie …
On constate son importance matérielle dans notre vie le jour où on a une coupure d’eau !
Ca peut paraître tout bête mais on est complètement perdus quand cette eau que l’on utilise bien souvent sans s’en rendre compte, ne coule plus au robinet !
Sachons ne pas la gaspiller devrait être un mot d’ordre pour tous.
Bon dimanche, dans le vent !!!
Ton commentaire est très juste, hélas, on se rend trop souvent compte de l’importance de quelque chose ou de quelqu’un, quand elle manque ou est absent.
je pense qu’ on peut même dire que l’ eau pourrait être un motif de guerre !
Bon dimanche Bernie
C’est déjà un motif de guerre, comme par exemple le conflit israélo-palestinien.