D'Hossegor à Mundaka, les surfeurs tentent de dompter les vagues, mais ils pourraient se prendre un…… Retour de lame deuxième roman de Philippe Mediavilla publié dans la collection Du Noir au Sud aux éditions Caïrn.
Retour de lame
Plongeon dans le monde des surfeurs
Après Du pin et des larmes, que je vous recommande si vous ne l’avez pas encore lu, j’ai retrouvé avec plaisir et attente le style bien ciselé de Philippe Mediavilla qui dans son second polar s’attaque au monde du surf qu’il connaît bien et dont les dessous ne sont peut‐être pas aussi roses qu’on pourrait le croire.
Comme pour son premier polar, l’auteur décode une nouvelle fois avec succès la réalité de la société au travers du monde des surfeurs. Il est intéressant de voir comment il fait vivre, évoluer ses deux personnages principaux Agnès, capitaine à la PJ de Bayonne, et Laurent, syndicaliste.
Le duo, tandem, couple aussi vit bien au travers des relations finement tissées par l’auteur. L’humain est encore une fois, à mon avis, plus fort que l’intrigue elle-même, ce qui permet au fil des pages de nous faire plonger, et même happer, dans le milieu, pas si rose, des surfeurs.
Nous retrouvons d’autres personnages du premier roman, dont sa lecture m’a facilité la compréhension de la direction donnée par l’auteur. Ceci étant, la lecture du premier roman n’est pas indispensable à la lecture de celui-ci, mais c’est un plus.
Agnès est encore plus humaine et attachante au fil des pages, elle sait qu’elle a fait des erreurs, mais elle ne va rien lâcher jusqu’à la dernière ligne. Elle dégage de vraies bonnes valeurs.
Tous les chapitres commencent par une citation, qui tombe juste, comme par exemple : « Les vagues ne se lèvent pas s’il n’y a pas de vent » proverbe chinois… une invitation à la méditation.
Un excellent moment de lecture que je vous recommande vivement.
Quatrième de couverture
Beauté de l’océan, vagues magnifiques, plages immenses, … La côte atlantique, d’Hossegor à Mundaka, un petit coin de paradis pour les surfeurs ?
Pas si sûr…
Quand la mort frappe aux abords de la plage de Tarnos, le monde du surf s’agite peu fier de certaines pratiques telles le localisme.
Aidée de son ami Laurent militant syndical passionné, Agnès, capitaine à la PJ de Bayonne, se lance dans une enquête qui l’entraîne dans les coulisses de l’industrie textile, et pourrait bien écorner la belle carte postale…
Philippe Mediavilla
Philippe Mediavilla est originaire de Bayonne. Militant associatif puis syndical, cet ancien plombier-gazier a d'abord pris la plume pour mener ses actions revendicatives.
Décidé à raconter ses propres histoires, il choisit aujourd'hui le polar pour chroniquer notre société, ses réalités sociales, politiques et économiques.
Un bon roman pour plonger dans le milieu du surf, un monde inconnu pour moi.
à découvrir alors.
j’ ai de toutes façons bien remarqué que dans le monde du sport, la prétention et l’ exclusion sont monnaie courante
Bonne journée Bernie
Là, tu plonges dans ce milieu dès les premières pages.
J’aime la couverture, très parlante.
A découvrir …
Bon mardi, gris et pluvioteux …
Le temps se traine et moi aussi.
à découvrir absolument