Pour réussir vos photos, il est important de connaitre et d’essayer de maitriser l’éclairage, la mise en place, la mise au point, la profondeur de champ, régler l’ISO… La balance des blancs fait partie des réglages trop souvent oublié et pourtant, c’est une notion simple à comprendre et utiliser.
Comme souvent pour comprendre une notion, en photographie comme dans tous les domaines d’ailleurs, il est important de ne pas simplement se limiter au titre, mais de commencer par en connaitre la définition.
Dans le langage courant de la photographie, nous parlons de la balance des blancs, alors qu’en réalité il s’agit de la balance des couleurs.
Ce réglage permet sur un appareil photo numérique d'étalonner le capteur et d'adapter la dominante de couleur à l'éclairage ambiant au moment où vous prenez la photo.
Ce réglage n’existe pas pour les appareils en argentique, mais il se rapproche du choix de l’émulsion lumière du jour ou lumière artificielle.
C’est bien là, l’objectif de ce réglage : donner à votre photo le réalisme de ce que vous voyez et éviter des aberrations ou des dominantes de couleur.
L’exemple le plus parlant est, lorsque vous prenez une photo au flash, vous risquez d’avoir une dominante bleuâtre qui est souvent peu flatteuse et qui surtout donne une photo loin de la réalité. Certes, vous pourrez toujours dire qu’il s’agit d’un effet artistique, mais techniquement ça ne tient pas vraiment la route.
Suivant la marque de votre appareil vous allez trouver le réglage sont l’intitulé « balance des blancs » ou « White balance » (WB) en anglais.
Vous allez avoir trois possibilités :
- réglage automatique
- réglage prédéfini
- réglage manuel
C’est souvent le réglage par défaut que vous utilisez sans le savoir. La technologie a fait énormément de progrès et les appareils les plus sophistiqués ont un mode automatique qui pourra convenir dans la majorité des cas, notamment en extérieur.
Mais dans des conditions particulières, si vous constatez que les couleurs ne correspondent pas, alors il est temps que vous vous penchiez sur les autres réglages
Le principe est simple, vous allez opter pour un réglage prédéfini par le constructeur et qui correspond à la situation dans laquelle vous prenez la photo.
Les symboles sont à peu près standardisés et surtout sont facilement compréhensibles comme vous le montre cette photo :
- Eclairage incandescent
- Eclairage fluorescent
- Temps ensoleillé
- Utilisation du flash
- Temps nuageux
- Prise de vue à l’ombre
Pour comprendre les différences, plus que des explications, je vous invite à prendre la même photo en changeant uniquement le réglage prédéfini de la balance des blancs. Attention, si vous êtes en mode automatique vous n’aurez pas accès au réglage de la balance des blancs.
Parfois, il m’arrive d’hésiter entre temps ensoleillé et temps nuageux, j’opte souvent pour temps ensoleillé, mais un petit test et le doute est levé.
Il en est de même entre éclairage incandescent ou fluorescent. Dans une salle de spectacle ou de sport, fluorescent devrait être le plus proche de la réalité. Commencez par faire deux photos et regarder ce qui correspond le plus à la réalité des couleurs.
C’est certainement le mode le plus performant pour avoir le réglage qui va donner le plus de réalisme. C’est également celui qui vous demandera le plus de temps pour maîtriser cette technique.
En vulgarisant, le principe va être de prendre une photo d’une surface blanche ou grise et l’enregistrer comme référence pour les photos que vous allez prendre.
Si vous aimez prendre le temps d’apprendre, exercez-vous.
La question mérite d’être posée, mais il n’existe pas une seule réponse. Vous allez opter pour un réglage qui selon vous correspond le plus à la situation ambiante. Parfois, le choix est évident comme un jour d’été en plein soleil.
Mais, car il y a toujours un mais, la photographie est aussi, et surtout une question de sensibilité personnelle.
Alors le meilleur choix, sera celui qui pour vous, permet de mieux transmettre l’émotion et la sensibilité que vous voulez partager.
Comme toujours, il est intéressant de connaître et de comprendre la technique, mais elle ne doit pas prendre le pas sur le plus important : votre regard photographique.
Et vous, vous souciez-vous du réglage de la balance des blancs ?