L’or blanc, c’est le coton en Afrique, le haricot à Tarbes, ou encore l’or blanc du rhinocéros, mais l’or blanc, c’est aussi la neige qui a favoriser au travers du ski la valorisation de nos montagnes.

neige or blanc

L’or blanc de nos montagnes menacé ?

Le manteau neigeux se raréfie

Naturellement, avec les chutes de neige que la France a connues en décembre, il est difficile de croire que le manteau neigeux se raréfie, mais comme le réchauffement climatique est un fait tangible, il en est de même de cette raréfaction.

Les scientifiques estiment qu’à la fin de notre siècle seulement 60 % des domaines skiables des alpes (contre presque 90% aujourd’hui), bénéficieront d’un enneigement naturel permettant de poursuivre l’activité « ski ».

La neige de culture permet de poursuivre la valorisation de la montagne au travers du ski

Cultiver la neige

Dans les stations de ski, quand la neige n’est pas au rendez-vous, et même si elle l’est d’ailleurs, pour assurer la saison touristique et donner satisfaction au touriste qui vient pour consommer du ski, la neige de culture est devenue une réalité économique vitale. Cette culture permet d’augmenter de manière non-négligeable la quantité de jours skiables pendant la saison hivernale.

La neige de culture est fabriquée à l’aide d’un enneigeur, nom un peu moins barbare qui remplace de terme de canon à neige. Un fabricant de neige est d’ailleurs appelé un nivoculteur.

La culture, comme toutes les cultures d’ailleurs, nécessite des conditions météorologiques particulières. Il faut des températures négatives et de l’humidité. Le principe, en vulgarisant, est de projeter de l’air comprimé et de fines gouttelettes d’eau. C’est finalement le même principe que la formation naturelle de la neige.

Le procédé utilisé en France est 100 % naturel car réglementé par la loi, ce n’est pas toujours le cas à l’étranger.

La culture se fait essentiellement en début de saison. Il est parfois surprenant de voir juste une piste enneigée et de l’herbe autour.

Pour pouvoir fabriquer de la neige de culture, il est nécessaire de créer une retenue d’eau pour alimenter les enneigeurs. Le cycle de l’eau est ensuite normal, puisque en fondant la neige de culture alimentera en eau les sols.

La montagne, plus encore

Heureusement la montagne, ce n’est pas que le ski. D’ailleurs, le temps passé à skier sur une journée, ne cesse de se réduire au fil des années. Dans les années 80, on skiait la journée, aujourd’hui, la tendance est plus à la demi-journée, et même juste à une paire d’heures.

Les vrais amoureux de la montagne, même sans neige de culture continueront à y vivre ou à y séjourner pour la beauté des paysages, de la faune ou de la flore.

La course aux activités, pour satisfaire le besoin des touristes est-elle une vraie solution ?