Le bizutage est un sujet délicat mais qui est une tradition souvent fortement ancrée dans de nombreuses grandes écoles ou universités. Anthnony Breznican nous offre un regard sous l’angle d’une jeunesse qui se forge une violence au travers de cette tradition.
Brutes [Brutal youth]
Bizutage
Brutes est un roman d’Anthony Breznican publié aux éditions Denoël et traduit de l’anglais (États-Unis) par Mathilde Tamae-Bouhon.
Ce roman est à paraître le 20 août 2015 et c’est une date que vous devriez cocher sur le calendrier, et pas seulement parce que c’est la Saint Bernard, mais aussi parce que vous allez découvrir un univers où la violence semble être la seule solution pour s’en sortir ou tout du moins ne pas sombrer.
Certes l’histoire se passe à Pittsburgh et le trait des traditions pourrait paraître grossi mais l’auteur nous entraîne dans une étude du fonctionnement de la jeunesse qui à chaque génération va reproduire et amplifier les violences subit pendant le bizutage.
Les « première année » sont la proie facile des « troisième année ». Dans ce milieu catholique où la fraternité au sein même de l’administration n’est plus de mise, les rouages de la violence sont décryptés avec un style captivant.
Souvent aujourd’hui dénoncé et même interdits les bizutages sont censés soudés les générations et faciliter l’intégration des « première année ». Le corps enseignant ferme les yeux sur les agissements sans toutefois intervenir et quelque part en se réjouissant de ne pas être la cible des attaques oui mais quand un carnet secret va parler et révéler les secrets de tous, enseignants compris, la violence semble être l’unique solution.
Pourquoi des jeunes soumis à la violence des ainés vont-ils reproduire cette même brutalité sans chercher un seul instant la voie de la sagesse ?
Ce premier apporte des réponses qui ont beaucoup de pertinences et c’est une lecture qui vous éclaira sur les mécanismes de la brutalité chez les jeunes.
Brutes
560 pages, 140 x 205 mm
ISBN : 9782207118368 / Gencode : 9782207118368
Code distributeur : B26597
Collection Denoël & d'ailleurs
Parution : 20-08-2015
Pittsburgh, années 1990. Saint-Mike est un lycée catholique en perdition. Sa réputation désastreuse l’a transformé en décharge à délinquants et le corps enseignant a depuis longtemps baissé les bras, préférant fermer les yeux sur les agissements de certains élèves qui se livrent à un bizutage sans merci sur les plus jeunes.
C’est au milieu de cet enfer que Peter Davidek fait son entrée en première année. Il se lie avec Noah Stein, un garçon plein de ressources portant une mystérieuse cicatrice au visage, et la belle et fragile Lorelei, qui rêve d’entrer dans le clan très fermé des filles populaires.
À trois, auront-ils une chance de survivre à ce système scolaire cruel où l’on entre innocent et dont on ressort en ayant fait de l’intimidation et de la brutalité un mode de vie?
Brutes est un roman d’apprentissage inversé, où les élèves découvrent qu’au lieu de chercher la maturité et la sagesse, mal tourner est le meilleur moyen de s’en sortir.
Anthony Breznican
Anthony Breznican est né et a grandi dans l'Ouest de la Pennsylvanie. Il est diplômé de l’Université de Pittsurgh en 1998..
Il a travaillé comme journaliste pour The Arizona Republic , Associated Press et USA Today . Il est actuellement rédacteur principal pour Entertainment Weekly (magazine publié par Time Inc. aux États-Unis qui couvre les domaines du cinéma, de la télévision, de la musique, des productions de Broadway, des livres et la culture populaire en général).
Butes (Brutal Youth) est son premier roman.
Votre bizutage
- Avez-vous connu le bizutage ?
- L’esprit d’une grande école doit-il se perpétuer ?
- La violence comme seule réponse de la jeunesse : une réalité ?
Non, pas connu de bizutage. Je sais que ça existe dans certaines universités en Irlande, mais le problème ici c’est « Rag Week » – supposé être à l’origine une journée, occasion pour récolter des fonds pour une oeuvre caritative choisie par les étudiants, mais dégénérée (le mot est fort et choisi) en une beuverie dangereuse autant ppur les étudiants que leurs « victimes » – des plaisanteries qui coûtent cher au point que les universités ne veulent plus qu’elles aient lieu. Mais comme dit un journaliste, le Rag week appartient aux étudiants, le changement doit venir du corp étudiant. C’est peut-être la même chose pour le bizutage? Avoir le courage de briser le cercle vicieux?
Ce livre à l’air super intéressant !!!
il l’est !
The cover is nice!
yes
J’aime beaucoup la couverture
et ce qui est écrit est aussi joli que la couverture
Dommage vraiment de croire ou de faire croire qu’on ne peut s’en sortir que par la violence !
Dans ma scolarité, je n’ai pas connu le bizutage et mes enfants n’ont pas eu non plus à en souffrir.
Je sais que parfois ça va loin et c’est grave.
Un bon livre sans doute !
Belle soirée.
un excellent livre même
Je déteste cette violence gratuite et stupide qui peut parfois être lourde de conséquences
Bonne soirée à toi
Bises
pareil
Ca doit être très intérréssant même si le sujet est grave et intolérable…
oui le sujet est traité sous un angle intéressant
Bonjour
Le bizutage est quelque chose qui est très grave!
Bisous
absolument
non, je n’ai jamais connu ça! Cela doit se perpétuer si cela ne porte pas atteinte à la santé mentale et physique des élèves.
J’espère fort que ce n’est pas une réalité…
je crois bien que si …
Ouh la la ça a l’air dur comme livre ça …
dur n’est pas le mot je dirais plus poignant
je n’ ai jamais compris qu’ une femme excisée, veuille infliger la même chose à ses filles !
Je n’ ai jamais compris qu’ un enfant malmené par ses parents en fasse autant avec la sienne !
Alors comment s’ étonner pour le bizutage, que je ne connais que par l’ armée, lorsque j’ ai fait mon service militaire, et qui n’ avait rien eu d’ excessif !
Passe une bonne journée
Amitié
c’est exactement ça
je n’ai pas du tout connu le bizutage, je n’ai pas fait des grandes études universitaires ou autre,je pense que ce sont des méthodes qui n’ont plus le droit d’exister.On peut se réaliser sans violence!!
absolument
Quand je suis arrivée à l’unif, j’ai fait ce qu’on appelle ici mon « baptême »… franchement, c’était relativement bon enfant, pas violent et pas obligatoire… d’ailleurs, je l’ai fait dans une autre discipline que les cours où j’étais inscrite… j’en garde un bon souvenir… mais peut-être est-ce différent d’une fac à l’autre aussi…
oui ce n’est pas bon enfant partout …
Ouf mes fils l’on refusé, et c’est pas pour ça qu’ils n’ont pas réussi leurs études…Je ne suis pas pour ce genre de tradition quand elle dérape ! Hélas trop souvent côté violence ! Merci Bernie
ils ont bien eu raison !