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Une Putain d’Histoire…

Une Putain d'Histoire - Bernard Minier

Une Putain d’Histoire – Bernard Minier

 

à Bernie,
Cette putain d’histoire
et cette île dont je suis assez fier
Chaleureusement
Bernard

 

Bernard Minier

Une Putain d’Histoire

Bernard Minier

Bernie croise Martin Servaz

Avec le soleil qui s’est installé e région toulousaine il est agréable pour moi d’aller en terrasse dans ce village du Sud-Ouest où finalement tout à commencer avec Glacé. Je venais de refermer cette putain d’histoire quand j’ai senti une ombre couvrir ma table.

Martin Servaz était là devant ma table et regardait la couverture du roman. Il avait une barbe de trois jours mais je l’ai trouvé en bonne forme.

Martin : Bonjour Bernie alors elle se passe où cette putain d’histoire ?

Bernie : Bonjour Martin tu sais une putain d’histoire comme celle-là ne pouvait que se passer aux USA. Bernard nous a concocté une île plus vraie que nature, page après page j’en ai découvert les côtes, les rues, les maisons et les îles avoisinantes.

Un véritable décor s’est planté avec des tempêtes que tu ne peux que rencontrer là-bas. Tu sens que ce décor du Pacifique t’envoute et que tu n’en sortiras qu’au dernier mot et encore …

C’est une des caractéristiques du style de Bernard Minier dans le décor rien n’est là par hasard c’est quasiment un élément essentiel de l’intrigue, voire un personnage. Rien que le nom de l’île Glass Island te fait froid dans le dos.

Martin : mais qui a-t-il pu trouver comme héros sur cette île quasi perdue du pacifique ?

Cinq adolescents, trois garçons et deux filles, qui ont leurs petites réunions secrètes entre eux avec leurs codes. Je t’arrête !

Toute ressemblance avec le club des cinq s’arrêtent là. D’ailleurs ils ne restent pas cinq très longtemps. Henry a 16 ans et deux mères dont une est malentendante. Pas simple sur une île où tout le monde se connait de gérer ça.

Henry nous fait vivre l’histoire et ses relations avec son copain Charlie qui est presque un frère, ses mères, la police et les autres. Et dans les autres rien n’est rose croit moi

Le rythme ne mollit jamais, Bernard Minier posent tous les éléments au compte goute bien sûr. Une nouvelle fois son travail de recherche et du souci du détail a du être monstrueux. C’est simple tu as tout devant les yeux mais Bernard a cette faculté pour semer le doute.

Les conditions météorologiques déplorables, cette pénombre quasi permanente contribuent à créer l’ambiance de cette putain d’histoire sur une île qui a oublié d’être accueillante.

Et là-dedans vient se mêler un père qui veut retrouver son fils et il dispose de tous les moyens de Big Brother.

Martin : Tu veux parler de vie privée et secret informatique ?

Totalement c’est un thème dont nous entendons beaucoup parler depuis quelques temps et bien là je peux te dire que tout est détaillé.

Tu vas vite comprendre que via ton ordinateur, ton smartphone et même via tout ce que tu touches les mots vie privée n’ont plus aucun sens.

Là aussi tu sens que Bernard a vraiment travaillé ce sujet et ne t’attends pas à du rocambolesque, ce n’est pas le style de la maison. C’est froid implacable et rien ne va pourvoir arrêter cette putain d’histoire.

Martin : même le dénouement ?

Ce dénouement il est comme cette île, plus vrai que nature. C’est comme une des tempêtes sur cette île : tu n’en connais la force qu’après son passage.

En conclusion pour moi c’est un chef d’œuvre de la littérature policière et Bernard Minier peu être très fier de ce qu’il a écrit.

Martin : alors c’est vraiment une putain d’histoire, excuse moi je dois y aller.

Bernie : A bientôt Martin.

C’est agréable d’avoir passer quelques instants avec Martin Servaz et je viens de me rendre compte que j’ai encore oublié de lui demander son numéro de téléphone.. .désolé Bernard …

Une putain d’histoire

Parution : 23 avril 2015

524 pages

Format : 154 x 240 mm

ISBN : 9782845637566

Une île boisée au large de Seattle…

 

« Au commencement est la peur.

La peur de se noyer.

La peur des autres,

Ceux qui me détestent,

Ceux qui veulent ma peau.

Autant vous le dire tout de suite :

Ce n’est pas une histoire banale. Ça non.

C’est une putain d’histoire.

Ouais, une putain d’histoire… »

Remerciements

Je remercie Bernard de m’avoir adressé Thriller et éditions XO Edtions. J’ai apprécié sa dédicace et le croquis de son île qui font de ce roman ma putain d’histoire. J’ai pris la liberté de cette rencontre avec Martin Servaz pour vous en parler et je crois que vous comprendrez pourquoi.

Si vous n’avez pas encore lu un des romans de Bernard Minier vous pouvez commencé par cette Putain d’histoire et pour connaitre un peu plus sur l’auteur je vous propose de lire ou relire l’interview qu’il m’avait accordé et où d’ailleurs il nous avait annoncé cette putain d’histoire. (Bernard encore désolé pour le téléphone de Martin).

Votre putain d’histoire

  • Les Etats Unis sont-ils le royaume des Thrillers ?
  • Avoir tout devant les yeux et ne rien voir ça vous parle ?
  • Alors prêt à lire cette putain d’histoire ?
Bernard Minier

Bernard Minier

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Bernie
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Moi, c'est Bernie. Incubateur d'actualités pour vous informer autrement.

Articles: 11195

50 commentaires

  1. pas mal l’histoire et puis j’ai vu ton com sur un autre blog, pour le bois de la pipe c’est superbe en buis ou en bruyère, c’est du très beau dans l’artisanat d’art
    A bientôt

  2. J’adore cet auteur! J’ai bien sûr lu ces précédents romans en passant des nuits blanches sans pouvoir les lâcher! Merci pour l’article et bien sûr je vais le lire.

  3. Ma mère a découvert cet auteur il n’y a pas longtemps et elle ne tarit pas d’éloges à son sujet !! Et ta chronique donne aussi envie de le lire @@

  4. je suis prête de lire cette putain histoire où je trouve que les français ont plus de talents en ce qui concerne le thriller dans le cinéma car à chaque film américain,je connais la suite et je vois les montages…

  5. sympathique façon de nous présenter l’ histoire.
    Il me semble que chaque pays pourrait avoir son style de thriller
    Peut être faut il regarder la lune, et non le doigt.
    Si l’ occasion se présente, why not !
    Bonne journée
    Amitié

  6. Bonjour,
    Une présentation original, l’intrigue incite à la lecture, je ne suis pas très polar, je crois te l’avoir déjà dit,mais cela me titille!
    Bonne journée
    @mitié

  7. hello Bernie
    oui j’ai eu l’info qu’il était sorti

    bien je trouve d’avoir quitté l’hexagone

    j’attendrai qu’il sorte en poche comme je fais toujours 🙂

    bonne journée
    bises

  8. J’aime bien ta présentation, je ne connais pas cet auteur, à découvrir alors dans ma liste à lire… Bonne journée Bernie

  9. Putain, que ta chronique est excellente ! Tu sais que je connais une mamie de 89 ans, (c’est la grand-mère d’une copine), qui lit beau beaucoup, et elle adore les polars, comme elle ne s’y entend pas avec internet, je lui parle de tes chroniques littéraire et des livres que tu proposes. Après elle demande à sa fille de les lui acheter et elle s’éclate vraiment !
    les polars venus du froid, et les polars français n’ont rien à envier aux polars américains !
    Avoir tout devant les yeux et ne rien voir, la définition de Carrie est amusante ! En fait tu veux nous parler de Bernard Minier et de sa façon d’écrire et de noyer le poisson pour que le lecteur ait tout devant les yeux et ne voit rien ! Ah oui prête pour cette lecture, et je vais en parler à la mamie elle sera ravie !

    • Content pour cette mamie, je ne dirais pas que le poisson est noyé, le thriller est tres documenté et tous les détails sont là, c’est plus de la complexité que du rocambolesque

    • Content pour cette mamie, je ne dirais pas que le poisson est noyé, le thriller est tres documenté et tous les détails sont là, c’est plus de la complexité que du rocambolesque

  10. Les US ne sont certainement pas le royaume des thrillers; les nordiques oui! Demande a Isa ettu verras 🙂 [https://adrenaline1971.wordpress.com]
    Tout avoir devant les yeux et ne rien remarque est une « caractéristique » masculine ou presque…. 😉
    Quant a lire le bouquin, oui ca me tente bien. Une autre belle découverte 🙂 Merci

    • Je ne veux pas faire de generalite mais cette histoire de ne rien voir alors que c’est sous les yeux , j’ai pu l’observer jusqu’a present plusieurs fois chez…des hommes: famille, collègues, amis.
      Ca se rapporte au fait que les hommes viennent de mars et les femmes de venus….. LOL

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