Fleuve Niger -Niamey - Juillet 2009

Fleuve Niger -Niamey - Juillet 2009

Un autre élément est la rencontre sur un marché de Noël de l’association « Takolt n’Akarass » en fait  deux associations, l’une en France l’autre au Niger, un seul objectif : venir en aide aux populations nomades du Niger. Ma connaissance de l’Afrique me rend très prudent face à beaucoup d’association et clairement je ne suis pas un adepte du charity show.

Agir pour l’Aïr

En échangeant avec Françoise Debilly présente sur le stand j’ai compris que cette association apportait une aide véritable sur place avec des moyens réduits. Je vous invite à visiter le site pour avoir plus d’informations sur les actions de cette association. Les modalités d’adhésion sont disponibles sur le site.

Otage libéré

Mon article du jour a été inspiré par plusieurs éléments. Tout d’abord la libération de l’otage français Serge Lazarevic. Plus de trois ans de captivité c’est difficilement imaginable. Je n’engagerai pas de débat sur le fait de verser ou non une contrepartie financière ou humaine pour la libération d’un otage. Tout faire pour sauver des vies est une philosophie qui me convient.

Souvenirs du Niger

Le Niger est un des pays les plus pauvres du monde. Avant d’y aller en juillet 2009 j’ai eu la chance de recevoir pendant plus de 10 ans  pour un stage de complément de formation (5 semaines) des élèves ingénieurs de l’ASECNA.

EAMAC à Niamey (Niger)

EAMAC à Niamey

Il est essentiel de promouvoir l’éducation et d’aider les africains à prendre en main leur pays. Il ne s’agit pas d’être colonialiste mais bien d’apporter un support limité dans le temps  pour acquérir une autonomie. En découvrant le Niger, c’est l’occasion d’avoir un peu plus les pieds sur terre, de prendre conscience de ce que peut être la misère.

Quand la préoccupation première est de savoir de quoi sera fait le prochain repas, difficile de parler d’organisation c’est le quotidien qui va primer. Nous pouvons d’ailleurs constater que cette précarité a bien grandi en France. En 2009 je suis allé au Niger sans inquiétude, sauf sans doute le risque du paludisme (c’est la maladie qui tue le plus mais nous en parlons peu) et j’ai retrouvé avec une joie partagée mes ami(e)s et  collègues.

Destination risquée

Aujourd’hui il ne serait pas sensé de se déplacer au Niger. En à peine 5 ans les risques terroristes se sont implantés et malheureusement pour l’instant de manière durable. Il reste heureusement internet pour prendre des nouvelles et les quelques photos que j’avais prises et qui illustrent mon article du jour.

coucher de soleil sur le fleuve Niger