La Muselière

Mon avis

Comme souvent quand je découvre un auteur j'aime découvrir un second livre pour voir comment à évoluer son écriture.

Encore une fois l'intrigue est posée d'entrée et les personnages clés sont vite présents.

Une sexagénaire est retrouvée morte dans sa baignoire, crime ou suicide …

Il y a ceux qui l'aiment et ceux qui la haïssent. Ses filles et petites filles font parties de la seconde catégorie..

Mais que vient faire son médecin traitant dans l'histoire?

Mais oui le fabuleux héritage, elle en devient la légataire et en est la première choquée.

Une histoire palpitante où une nouvelle les caractères des personnages vont être disséqués sans aucune indulgence. Les doutes, les racontars vont à nouveau faire partie de ce roman dont le scénario est bien abouti.

C'est toujours bien écrit et le lecteur que je suis n'a pas eu le temps de souffler pour interrompre sa lecture.

Une caractéristique avec ma précédente lecture: le titre a une très grande importance dans l'intrigue.

La Muselière : objet qui servait il y a quelques siècles à museler la parole des femmes 

La Muselière Minette Walters bernieshoot

Minette Walters

Minette Walters (née Minette Caroline Mary Jebb) est une romancière anglaise née le 26 septembre 1949 dans le comté du Hertfordshire, au nord-est de Londres.

Au terme de ses études de français à l'université de Durham, elle travaille pour un magazine féminin dont elle devient rédactrice en chef, puis écrit dans divers journaux.

Après avoir interrompu pendant sept ans son activité professionnelle pour se consacrer à l'éducation de ses enfants, elle se lance dans l'écriture et choisit d'inscrire son premier livre dans la plus pure tradition du roman noir britannique : 'Chambre froide'

Elle met deux ans à écrire Chambre froide, deux autres années à trouver un éditeur. Le titre sort en 1992 et est immédiatement distingué par la célèbre Crime Writers Association. 

Bibliographie

Chambre froide, Cuisine sanglante, Lumière noire, Un serpent dans l’ombre, Intime pulsion, La disparue de Colliton Park.

L'histoire

Mathilda Gillespie parlait trop, buvait trop et terrorisait son entourage. Elle était richissime, avare et fabulatrice. Sa fille se droguait, sa petite-fille la volait. Son testament, ignoré de tous, les déshéritait.
On la retrouva noyée dans sa baignoire, enguirlandée d'asters et d'orties blanches, comme Ophélie, et affublée d'une muselière en fer rouillé, comme une sorcière médiévale.
Ce suicide, ou plus vraisemblablement ce meurtre, était un sorte de chef-d'œuvre, une énigme résultant d'une vie entière de mensonges, d'amours étranges, de haine et de violence. Seul le journal intime de Mathilda pourrait peut-être en livrer tous les secrets. Mais ce journal a disparu.

 

Article mis à jour le 24 janvier 2022.