À travers une étude approfondie menée par INTIMINA, marque de bien-être intime, un classement alternatif des médailles en matière de santé menstruelle a émergé.

Le Podium de la Santé Menstruelle : La Suisse en Or, les États-Unis et la Chine Écartés

Surprise ! Les géants habituels du sport, comme les États-Unis et la Chine, se retrouvent en bas du top 20. La Suisse, quant à elle, s’impose en leader, avec la France en quatrième position.

Une Étude Révélatrice

INTIMINA a analysé la performance des pays participants aux JO selon cinq critères clés : disponibilité des produits d’hygiène menstruelle, stigmatisation des règles, accès à la contraception et à l’avortement, politiques relatives aux menstruations au travail, et éducation sur les menstruations. Aucun des 206 pays n’a obtenu la note maximale, mais la Suisse se démarque avec une ouverture culturelle et des politiques progressistes.

Disponibilité des Produits d’Hygiène Menstruelle

En France, l’accès aux produits d’hygiène menstruelle est grandement facilité. Une large variété de produits est disponible et, depuis mars 2023, le coût des produits réutilisables est remboursé pour les moins de 25 ans. La France fournit également des produits gratuits dans les résidences universitaires et les services de santé. De plus, la TVA sur les protections hygiéniques a été réduite de 20 % à 5,5 % en 2015, une avancée significative pour lutter contre la précarité menstruelle.

Stigmatisation des Règles

Malgré la disponibilité des produits, la stigmatisation persiste. Une étude révèle que 46 % des Françaises pensent que les mères sont les seules personnes avec qui elles peuvent parler de menstruations, et 44 % ressentent de la honte à propos de leurs règles. Cette stigmatisation culturelle reste un obstacle majeur à surmonter.

Accès à la Contraception et à l’Avortement

La France se distingue par son accès facile à la contraception. Environ 65 % des coûts sont remboursés, et bien que certaines contraceptions nécessitent une ordonnance, une gamme variée est disponible sans prescription. La contraception d’urgence est aussi accessible sans ordonnance, bien que non remboursée par les assurances. L’avortement est légal jusqu’à 14 semaines de grossesse, et le droit à l’avortement est garanti par la Constitution, une première mondiale.

Politiques sur les Menstruations au Travail

Le congé menstruel national n’a pas encore été adopté, mais des initiatives locales existent. À Saint-Ouen, les employées peuvent prendre deux jours de congé payés par mois pour des règles douloureuses avec une justification médicale. D’autres entreprises en France commencent à proposer des politiques similaires, bien que privées et non systématisées.

Éducation sur les Menstruations

Depuis 2001, la loi française impose au moins trois séances annuelles d’éducation à la sexualité dans les écoles. Toutefois, un rapport de 2021 indique que cet objectif n’est souvent pas atteint. En 2024, un nouveau programme a été lancé pour inclure l’éducation sexuelle dans les collèges et lycées, mais l’inclusion spécifique des menstruations reste floue.

Un Classement Alternatif des Médailles

La Suisse, grâce à ses politiques avancées et son ouverture culturelle, remporte deux médailles d’or et trois d’argent dans ce classement des Médailles Menstruelles. En comparaison, les États-Unis et la Chine, souvent leaders dans les compétitions sportives, se retrouvent en bas du top 20, à égalité avec l’Italie, l’Argentine, la Hongrie et l’Allemagne, chacune avec seulement une médaille de bronze.

Les Pays à la Traîne

Le Yémen se trouve en bas du classement, avec des lois restrictives sur l’avortement, un accès limité aux produits menstruels et une éducation inadéquate. La Somalie suit de près, où 60 % de la population manque d’installations sanitaires adéquates et les initiatives d’ONG sont insuffisantes pour fournir des produits hygiéniques. Dans ces pays, les femmes utilisent des alternatives comme des feuilles ou des chiffons, et la stigmatisation reste forte, particulièrement dans les zones rurales.

Une Nécessité de Changement Global

Dr Susanna Unsworth, gynécologue chez INTIMINA, souligne l’importance d’investir davantage pour comprendre l’impact des cycles menstruels sur les athlètes. Elle rappelle que 42 % des athlètes féminines ont considéré leurs règles comme un facteur déterminant dans leur décision d’abandonner le sport. Les chiffres de l’UNESCO montrent également que 335 millions de filles fréquentent des écoles sans installations adéquates, freinant leur éducation et leur potentiel.

Un Appel à l’Action

Les avancées observées cette année aux Jeux Olympiques sont prometteuses, mais il reste un long chemin à parcourir. L’honneur et le soutien doivent être apportés à chaque athlète menstruée qui défie les normes pour améliorer la santé reproductive des femmes, non seulement dans le sport, mais à travers le monde entier. Pour plus d’informations sur la santé intime des femmes, visitez le site www.intimina.com/fr.