Institut Cervantes : une rentrée glamour et ludique

Une rentrée glamour à l’ Institut Cervantes  placée sous le signe du cinéma avec l’exposition de photographies “Mad about Hollywood”, qui retrace son âge d’or à Madrid dans les années 50 et 60. On y découvrira la présence de nombre d’acteurs et d’actrices  dont celle de la star Ava Gardner qui s’y était installée entre 1954 et 1968.

Septembre c’est aussi une rentrée ludique pour les enfants avec la reprise des ateliers de théâtre ainsi que l’ouverture des cours pour tous les futurs hispanophones, pour ceux qui souhaitent se perfectionner  ou obtenir un diplôme  ( DELE) reconnu dans le monde.

Luis Miguel Dominguín con Ava Gardner©Fondo Martín Santos Yubero
Luis Miguel Dominguín con Ava Gardner©Fondo Martín Santos Yubero

Septembre à l’Institut Cervantes

EXPOSITION

Mad about Hollywood

Du 1er septembre au 15 octobre

Cette exposition de photographies nous fait découvrir l’empreinte qu’a laissée la présence des acteurs de Hollywood à madrid et sa région pendant les années 1950 et 1960, période pendant laquelle la capitale espagnole est devenue un pôle d’attraction important pour les tournages grâce aux studios bronston. un exemple notoire est celui d’Ava gardner qui s’installa à madrid de 1953 à 1967 et qui est devenue la protagoniste de cette nouvelle façon de faire du cinéma.

Vernissage : le Jeudi 9 septembre à 18h30  en présence de la commissaire Esperenza Garcia Claver

Galerie ouverte du lundi au vendredi, de 14h30 à 18h30- Entrée libre

Dans le cadre du festival Cinespaña

Plus d’informations en fin de cet article.

 

MERCREDIS DU CINEMA

Mercredi 22 septembre à 18h30

La filla d’algú

Réalisation : école de ciné ESAC Espagne, 2019 – 67 min – vostf

Thriller stressant, écrit et réalisé par onze étudiants de l’ecole de cinéma escAc dans lequel une jeune avocate enceinte, doit affronter une situation familiale inconnue.

Entrée libre

 

JOURNEE d’ETUDE (en espagnol)

Droits humains et justice sociale

Dialogues  du présent avec Concepción Arenal

Vendredi 24 septembre de 9h30 à 18h

L’’année 2020 a marqué le bicentenaire de Concepción Arenal (1820-1893), essayiste, pénaliste et journaliste reconnue pour ses engagements humanistes et sociaux. A la charnière des XiXe et XXe siècles, cette infatigable militante, résolument engagée dans l’espace public et très impliquée dans des causes comme la réforme des prisons, l’abolitionisme et le pacifisme est l’auteure d’une œuvre considérable qui mérite d’être relue : Dios y libertad (1858, oeuvre inédite jusqu’en 1994), La mujer del porvenir (1869), Memoria sobre la igualdad (1862). cette Journée d’etudes sera l’occasion d’approfondir les aspects novateurs et modernes d’une œuvre et d’une pensée susceptibles de dialoguer avec le présent.

Participants :Mercedes Gallizo (directrice générale des institutions pénitentiaires en Espagne de 2004 à 2011) ; Francisco Idareta (Université de Navarre) ; María José Lacalzada (Université de Saragosse). ; Elena Sandoica (Université Complutense de Madrid) ; María Teresa Russo (Université de Rome Tre) ; Danièle Bussy Genevois (Université de Paris 8) ; Solange Hibbs (Université Toulouse- Jean Jaurès) ; Michel Martinez (Université Capitole I) Organisation Solange Hibbs, Michel Martinez Et María José Lacalzada.

Entré libre

 

ATELIERS DE THEATRE EN ESPAGNOL POUR ENFANTS

Jeux, chansons, expression corporelle, textes brefs…  

L’expression orale et corporelle est au centre des jeux et du travail d’imagination que les enfants mettent en forme dans l’atelier. Ils se découvrent en participant à des jeux et apprennent à écouter l’autre, écouter leur corps et leurs émotions…

S’exprimer devant le groupe en français et en espagnol, prendre confiance en soi…

L’improvisation, combinée avec des consignes de jeu, les aide à appréhender leur créativité. L’attention visuelle, la mémorisation de textes courts et la position du corps dans l’espace leur permettront de créer un petit spectacle en fin d’année.

Les animatrices des ateliers sont toutes spécialisées dans la pratique du théâtre pour enfants et sont de langue maternelle espagnole (Espagne ou Amérique Latine).

Il n’est pas nécessaire de savoir parler espagnol pour participer à l’atelier, les animateurs commencent par un travail totalement bilingue et s’adaptent en fonction de l’évolution linguistique du groupe et de la connaissance des enfants.

Les groupes sont composés de 12 enfants maximum. Chaque séance dure 1h.

Ateliers du 15 septembre 2021 jusqu’au 22 juin 2022 (interruption pendant les vacances scolaires).

– Pour les plus petits : 3 à 4 ans – Mercredi de 16h45 à 17h 45
– Pour les plus grands : 5 à 6 ans – Mercredi de 15h 30 à 16h30

 

Tarif : 279 euros (31 séances)

 

MAD about Hollywood

MAD about Hollywood est un projet qui cherche à retrouver et à identifier l’empreinte laissée à Madrid et dans sa région, durant les années 50 et 60, par la présence d’acteurs et d’actrices du cinéma hollywoodien qui vinrent y travailler et y résider, notamment après la création des Studios Bronston.

La fin du Système des studios (Studio System) à Hollywood (Décision de la Paramount, 1948) permit aux acteurs et actrices, aux producteurs, réalisateurs et scénaristes de jouir d’une plus grande liberté de mouvements. Ava Gardner, qui s’installa à Madrid entre 1954 et 1968, devint la protagoniste incontestable de cette nouvelle manière de faire du cinéma.

Dans les années 50, Madrid commença à accueillir les tournages des premières superproductions majeures d’Hollywood en Espagne telles que “Alexandre le Grand” (Alexander The Great, 1956) de Robert Rossen et “Orgueil et Passion” (The Pride and the Passion, 1957) de Stanley Kramer.

C’est essentiellement en raison des circonstances suivantes que l’on venait tourner des films à Madrid : la variété des lieux et des paysages naturels ; les faibles coûts techniques et de rémunération (figurants) ; les facilités pour obtenir les autorisations de tournage, et enfin la ville elle-même, qui exerçait un fort attrait sur les acteurs et leurs agents.

À la fin des années 50, Samuel Bronston s’installe à Madrid en tant que producteur, avec l’objectif de réaliser tous ses films en Espagne. C’est ainsi que voit le jour la société Samuel Bronston Productions, « l’Empire Bronston ». Aux budgets colossaux dont elle dispose s’ajoute l’atout de pouvoir tourner dans des châteaux, des palais ou d’autres monuments historiques.

L’exposition que nous vous proposons est structurée en deux sections : OFF THE SET, qui retrace le quotidien du Star System et la singulière présence d’Ava Gardner à Madrid. Dans la seconde section, ON THE SET, acteurs et actrices, réalisateurs et autres personnages clés de l’industrie cinématographique installée dans la région vous entraînent eux-mêmes sur certains des plus importants tournages.

Esperanza García Claver

Commissaire

Elizabeth Taylor y Michael Wilding©Fondo Gerardo Contreras
Elizabeth Taylor y Michael Wilding©Fondo Gerardo Contreras

OFF THE SET

Dès le milieu des années 50 et durant la décennie des 60, Madrid accueille la presque totalité du Star-system de l’Âge d’Or hollywoodien, qui vient se montrer dans les rues de la capitale et en d’autres endroits de la région madrilène.

L’aéroport de Barajas prend les allures d’un pont aérien mêlant glamour et business, fourmillant de journalistes, de photographes et d’admirateurs enthousiastes à l’idée d’approcher leurs vedettes.

Le Star System est le processus de création et de promotion de l’image d’une star d’Hollywood. Les studios fabriquent la vie de ces actrices et acteurs en fonction des attentes et des rêves du public, qui lui ne connait ces personnages qu’à travers les revues ou les écrans de cinéma.

Grâce à ces images spontanées, naturelles, tirées du quotidien, à mi-chemin entre le paparazzo aimable et le photojournalisme, on peut encore aujourd’hui suivre leurs traces, retrouver leurs pas dans nos rues; rêver qu’en tournant au coin de la rue Víctor Hugo avec l’avenue Gran Vía, nous allons tomber sur Frank Sinatra et Ava Gardner entrant chez Loewe ou au Chicote ; passer dans la rue Caballero de Gracia et voir Grace Kelly sortir de l’atelier de Cristóbal Balenciaga; prendre la Travesía del Nuncio et penser que l’odeur de tabac que l’on perçoit est celui du cigare d’Orson Welles qui descend ces mêmes escaliers ; croiser Ingrid Bergman au Musée du Prado; s’assoir sur le même rocher que Charlton Heston face au château de Manzanares; pénétrer dans le Monastère de Saint-Laurent-de-l’Escurial par la Cour des Carrosses et sentir l’effervescence autour de Sophia Loren… ou prendre un café au bar de l’hôtel Castellana Hilton, où séjournèrent Bette Davis ou Bing Crosby, tout en écoutant le Concerto d’Aranjuez de Miles Davis sur son album Sketches of Spain de 1959, ou croiser Géraldine Chaplin, encore aujourd’hui, dans une quelconque rue de Madrid et céder à l’impulsion de la saluer (et hésiter entre l’appeler Tonya ou Geraldine).

Madrid se prend d’engouement pour le mode de vie américain, pour la modernisation et la rénovation de l’image impulsées par les nouvelles tendances esthétiques venues de l’étranger.

Parfois, Américains et Espagnols se rencontraient dans un tableau des plus fascinants associant acteurs, groupes folkloriques, aristocrates, ministres, diplomates… à l’occasion de fêtes, de réunions ou de manifestations artistiques. Ils formaient alors un groupe bigarré, jamais vu auparavant dans la capitale et difficilement rééditable.

Madrid allait peu à peu devenir un petit Hollywood.

 

Informations pratiques

Instituto Cervantes : 31 rue des Chalets  31000 Toulouse

Secrétariat  et cours : 05 61 62 80 72 cursos.tou@cervantes.es

Activités culturelles : 05 61 62 48 64 cultou@cervantes.es

Bibliothèque : 05 61 62 70 06 bibtou@cervantes.es

Site : www.toulouse.cervantes.es

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Bernie
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10 commentaires

    • C’était pareil pour moi … les choses ont changé dans le bon sens de ce point de vue là

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