Mai Poumons: une 6ème édition online à Toulouse

Pour la 6ème édition, l’association toulousaine MAI POUMONS a décidé d’organiser, en vertu du protocole sanitaire, un événement 100% virtuel, permettant aux Toulousains, et à tous les francophones, de se familiariser avec un organe méconnu et pourtant essentiel : le poumon.

L’événement aura lieu ce samedi 29 mai, en live sur les comptes « Mai Poumons » des réseaux sociaux Facebook, Instagram et Youtube.

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Des vidéos accessibles à tous pour découvrir, développer et protéger ses poumons

En mai 2020, la crise sanitaire provoquée par la Covid avait empêché la tenue de l’événement annuel organisé par MAI POUMONS au cœur de la ville rose, ainsi que dans les autres villes, et en parallèle mis en exergue le rôle essentiel de nos poumons. Pas question de ne rien proposer cette année !

C’est pourquoi une vingtaine de mini-vidéos ont été réalisées avec des pneumologues Toulousains, Bordelais et Bayonnais répondant aux questions les plus fréquemment posées lors des Villages pour découvrir, développer et protéger ses poumons : « La respiration, c’est quoi ? », « Un poumon, ça repousse ? », « Sommeil et poumons… c’est quoi le lien ? », « Comment développer ses poumons ? », « Comment protéger ses poumons des polluants intérieurs ou extérieurs ? » et des questions que l’on se pose depuis le début de la pandémie mondiale : « Et la Covid, ça fait quoi aux poumons ? », « Comment se protéger de la Covid ? ».

« Grâce à vos poumons, vous respirez de l’oxygène et fournissez à vos cellules le carburant nécessaire à la vie. Le poumon est le lien entre l’environnement et l’individu. Connaître ses poumons, c’est aussi réfléchir à la qualité de l’air que nous respirons… Découvrez comment rester en bonne santé respiratoire, tout en se sensibilisant au rôle majeur que jouent nos poumons dans notre organisme.

C’est l’ambition première de notre événement : les professionnels de santé vont à la rencontre des Toulousains pour partager les connaissances et échanger sur les bonnes pratiques dans le cadre de la prévention universelle et pour l’éducation à la santé de tous.

Nous ne pouvons pas encore nous rassembler ce printemps dans le Village festif de MAI POUMONS, autour d’activités ludiques et pédagogiques, c’est pourquoi le Village prend une forme 100% digitale cette année. Ce sera pour mieux nous retrouver tous ensemble l’année prochaine ! »

explique Christophe Raspaud, président de MAI POUMONS et pneumologue à Toulouse

À propos de Mai Poumons

« 3⁄4 des maladies respiratoires graves pourraient être évitées si l’on faisait attention à nos poumons ». Face à ce constat, Christophe Raspaud et trois amis se sont engagés dans la prévention et créent en 2015 à Toulouse l’association MAI POUMONS, qui rayonne aujourd’hui au niveau national.

Son but ? Faire connaitre le fonctionnement du poumon et communiquer sur l’importance d’un poumon sain afin que chaque individu, dans ses habitudes du quotidien, protège sa santé respiratoire.

Comment ? L’association fédère les différents acteurs en lien avec le sujet et organise durant le mois de mai des événements de sensibilisation auprès du grand public.

L’objectif ? Faire de MAI le mois du poumon au niveau européen.

Ce que vous devez savoir sur MAI POUMONS

MAI POUMONS est une association lancée à Toulouse en 2015 et qui vise à sensibiliser le grand public sur le poumon sain et l’éducation à la santé, sur un organe essentiel à notre vie à tous, en situant sa fonction par rapport à la qualité de l’air, à son environnement et abordant les facteurs qui permettent de mieux le protéger.

Elle bénéficie du soutien des municipalités où se déroule l’opération, ainsi que de l’accompagnement de personnalités issues du monde médical, institutionnel, sportif, artistique ou associatif. Des pneumologues hospitaliers soutiennent et accompagnent les différents événements organisés par l’association.

La manifestation est organisée par une équipe composée de bénévoles, investis des mois durant pour assurer son audience et son succès.

Il s’agit en premier lieu d’un événement convivial visant à attirer un large public, jeunes et moins jeunes, personnes en bonne santé ou affectées par une pathologie respiratoire.

MAI POUMONS est avant toute chose un événement ludique, éducatif et culturel, à visée de santé publique et contribuant au bien être des personnes qui s’y associent.

Pourquoi et comment bien gérer son capital respiratoire ?

Comment respirons-nous ?

L’étape première, c’est le poumon, dans lequel nous faisons entrer l’O2. Chacun d’entre nous échange de l’oxygène (O2) contre du gaz carbonique ou dioxyde de carbone (CO2). Cela se fait au niveau de la surface de l’échange alvéolaire : les vaisseaux se chargent en O2 et expirent du CO2.

Le sang bien oxygéné va être pulsé par le cœur à travers nos vaisseaux où l’O2 est transporté par nos globules jusqu’à nos cellules et cela repart par les poumons. Un mauvais fonctionnement du poumon entraîne des conséquences rapides sur le cœur et les vaisseaux.

Chaque jour, nous buvons 2 litres d’eau et nous respirons 15 m3 d’air. Si l’on peut vivre sans manger pendant 10 jours, sans boire pendant 3 jours, on ne peut le faire sans respirer plus de 3 minutes. Respirer est donc quelque chose d’essentiel. On respire par un arbre bronchique, composé de 300 millions de petits sacs dont la surface est d’environ 80 m2, c’est-à-dire la surface d’un terrain de tennis.

À chaque inspiration un adulte inspire entre 0,3 et 0,6 litre. 15 fois par minute, soit 7 à 10 litres par minute, soit 10 à 15 m3 par jour. Nous ventilons donc la taille d’une piscine de 14 m3.

L’énergie qu’on met à respirer, c’est moins de 5 % de l’énergie qu’on dépense tous les jours.

En revanche, à l’effort, on augmente le volume inspiré, jusqu’à 2 litres et votre fréquence respiratoire peut aller jusqu’à 60 litres par mn, soit 120 litres par mn ou 170 m3 par jour. En clair, la même piscine, mais cette fois ventilée en 3 heures.

À quel moment sommes-nous essoufflés ?

On peut être essoufflé pour toutes sortes de raison.

Si vous êtes à court de souffle, c’est que vos poumons, votre cœur et votre sang sont malades. La dyspnée se manifeste quand vous êtes essoufflé. Le cœur ne fonctionne pas bien et on peut se sentir essoufflé. Vous avez une anémie et vous vous sentez essoufflé !

Le poumon est malade, les bronches sont rétrécies et vous respirez à travers une paille très étroite. Cela génère une sensation d’essoufflement, alors que le cœur fonctionne et amène l’oxygène aux cellules.

Autre facteur d’essoufflement : vous avez un tablier de plomb, vous êtes trop lourd, vous pesez trop. Et à chaque inspiration, il faut soulever cette masse.

Tout peut aller bien, mais vous êtes essoufflé : c’est la manifestation d’un déconditionnement. Il suffit de passer trois semaines dans un lit, puis de se remettre à la marche, pour se sentir essoufflé.

Quel est l’impact de la pollution sur les poumons sains ?

Respirer de l’air pollué peut conduire à trois types de maladies :

1.) En premier lieu, toutes les particules en suspension peuvent agresser vos bronches et donner des maladies comme l’asthme ou la BPCO (Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive).

2.) La seconde, plus grave, renvoie au cancer et en particulier au cancer du poumon. Le tabac est le premier polluant. Il est un polluant volontaire. Le deuxième polluant est la fumée du diesel, qui peut générer des cancers du poumon.

3.) Enfin, il y a les maladies ischémiques : il a ainsi été démontré que dans les deux heures qui suivent un pic de pollution atmosphérique, il y a des infarctus et des épidémies d’AVC. Ces épidémies ont été mises en évidence dans à peu près tous les pays industrialisés. Et cela dure environ 24 h. Souvenons-nous que la pollution de l’air tue environ 48 000 personnes en France chaque année (selon l’étude de la revue European Heart Journal), 790 000 en Europe et 8,8 millions dans le monde. Soit plus que le tabac*.

* https://academic.oup.com/eurheartj/advance-article/doi/10.1093/eurheartj/ehz135/5372326

Que faire pour respirer de l’air sain ?

À l’échelon collectif, depuis la conférence sur le climat, il a été demandé de trouver des alternatives aux énergies fossiles**. L’arrêt du diesel est une action plus immédiate qui produirait le meilleur effet dans les zones urbaines. Mais si l’on a divisé par deux les ventes de diesel en France en moins d’une décennie (73 % des immatriculations neuves en 2012, 39 % en 2017), on est encore loin des engagements des Japonais sur le sujet.

À titre individuel, on peut agir sur le tabagisme, en baisse constante, en particulier chez les jeunes Anglais,

où il ne concerne plus que 5 % des jeunes contre près de 30 % en France.

Les cigarettes électroniques constituent une bonne alternative à la consommation de tabac.

Enfin, il faut identifier les personnes à risque : enfant en phase de croissance, personnes âgées et malades chroniques.

** cf. le dernier « rapport sur l’avenir de l’environnement mondial » (GEO), qui a pour thème « une planète saine pour des populations en bonne santé »

Marcher 30 minutes par jour, un conseil non négligeable !

Cette recommandation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ne s’applique pas qu’aux sujets sains. Elle concerne tout particulièrement les malades chroniques, dont ceux qui souffrent d’une pathologie respiratoire (asthme, BPCO, fibrose idiopathique pulmonaire).

Il y a un effet protecteur de l’organisme pour ceux qui font du sport, du jardinage ou du vélo. Une trentaine de minutes de marche ou de vélo par jour, c’est ce qui est souhaitable, même dans les lieux pollués.

Parler du poumon sain sans en oublier la prévention

L’opération « MAI POUMONS » vise principalement à évoquer le poumon sain, un capital précieux. Elle vise également à prévenir, éviter ou dépister au plus tôt les maladies respiratoires qui affectent des millions de personnes. Le point sur quelques pathologies qui peuvent affecter vos poumons.

  • Bronchite

Cette inflammation des bronches, qui peut nous atteindre en général à l’automne ou en hiver, n’est pas une maladie très grave, même si la toux peut persister quelques temps. On distinguera la bronchite aiguë, d’épisode hivernal, de la bronchite chronique, qui peut durer plus de 3 mois par année. Les personnes qui souffrent d’asthme et qui contractent une bronchite aiguë ont des symptômes plus prononcés.

La cause la plus fréquente de la bronchite est l’infection virale. Souvent, un rhume ou une grippe précède la bronchite. L’infection peut également être causée par des bactéries. L’inhalation de fines particules dans l’air qui irritent les poumons, comme celles contenues dans la fumée de cigarette et les émanations d’un poêle à bois, peut déclencher ou aggraver une bronchite. Enfin, une bronchite aiguë peut aussi être un signe d’asthme. Il existe des traitements pour soigner la bronchite, aiguë ou chronique.

(cf. www.lesouffle.org )

  • Asthme

Plus de 4 millions de personnes sont asthmatiques en France, soit 6,7 % de la population et 9 % des enfants. Il s’agit de la première maladie chronique de l’enfant.

Certains asthmes sont déclenchés occasionnellement dans des conditions bien précises : lieux de travail, contact avec un animal, promenade à la campagne au moment où les pollens sont dans l’air. Il s’agit d’un asthme intermittent.

Dans d’autres cas l’asthme est présent tout au long de l’année. Il est alors persistant et, plus ou moins sévère. Les causes en sont souvent multiples.

La vie des asthmatiques a été transformée grâce aux progrès très importants de son traitement depuis 30 ans. Il existe actuellement des médicaments efficaces qui permettent un contrôle total des signes de l’asthme. Un asthmatique doit pouvoir vivre normalement s’il est bien suivi et bien traité.

(cf.  www.asthme-allergies.org )

  • BPCO

Peu connue du grand public et insuffisamment diagnostiquée, la Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO) est une maladie respiratoire chronique due à une inflammation et une obstruction permanente et progressive des bronches. Elle touche actuellement 6 à 8 % de la population adulte, soit environ 3,5 millions de personnes (250 millions dans le monde en 2016). Elle occasionne plus de morts que la pneumopathie atypique, le sida, la grippe, les accidents d’avions, de train et d’automobile réunis.

Sa cause première et principale est le tabac (80 % des cas). On estime qu’à partir de 1 paquet par jour pendant 15 ans, le risque devient significatif.

Elle est aussi due, mais plus rarement, à une exposition professionnelle à certains polluants. Elle peut enfin être la conséquence d’infections broncho-pulmonaires de l’enfance.

Elle survient plutôt chez les personnes d’âge mûr et souvent après une intoxication tabagique prolongée sur de nombreuses années. Elle doit être dépistée le plus précocement possible, car les lésions broncho- pulmonaires provoquées par le tabac ou la pollution sont irréversibles et aucun traitement ne peut les faire disparaître.

(cf. www.bpco-asso.com)

  • Fibrose idiopathique pulmonaire (FPI)

La F.P.I. est une maladie pulmonaire chronique et idiopathique (dont la cause n’est pas connue), caractérisée par une modification progressive irréversible de la structure des poumons. La prolifération des cellules produisant de la fibrose (constituée principalement de collagène) empêche le bon fonctionnement du poumon dont les alvéoles sont devenues rigides et se rétractent. Le passage de l’oxygène et le rejet du dioxyde de carbone n’est plus assuré.

Elle se manifeste initialement par un essoufflement et souvent une toux sèche chronique. Elle peut aussi se signaler par des infections à répétition, une perte d’appétit, une perte de poids inexpliquée, une sensation de fatigue et/ou de mal-être. On la détecte par des craquements inspiratoires précoces (râles crépitant) qui sont entendus à l’auscultation. Elle débute généralement après 50 ans chez les hommes principalement. 9000 personnes sont touchées en France avec 4400 nouveaux cas chaque année.

(cf. www.fpi-asso.com )

  • Cancer Bronchique

Le cancer du poumon, appelé aussi cancer bronchique ou cancer bronchopulmonaire, est une maladie des cellules des bronches ou, plus rarement, des cellules qui tapissent les alvéoles pulmonaires. Il existe deux principaux types de cancers du poumon en fonction de l’origine des cellules des bronches dont ils sont issus : les cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC), qui représentent près de 85 % des cancers du poumon ; les cancers bronchiques à petites cellules (CBPC), qui représentent près de 15 % des cancers du poumon.

Le tabac, on ne le dira jamais assez, est responsable de huit cancers du poumon sur 10. D’autres facteurs environnementaux ou professionnels sont également reconnus comme pouvant être à l’origine du développement de cancers du poumon. On évoquera ici l’amiante, les gaz d’échappement des moteurs diesel, le radon, les hydrocarbures polycycliques aromatiques, certains rayonnements ionisants, la silice ou encore le cadmium.

En 2015, le cancer du poumon touche en France plus de 45 000 nouvelles personnes, dont 67 % d’hommes et 33 % de femmes. Cette maladie évitable se situe au deuxième rang des cancers chez l’homme et au troisième chez la femme où elle est en forte progression. Ces évolutions sont principalement liées au tabagisme, qui a augmenté chez les femmes.

(cf. www.e-cancer.fr  )

  • Coronavirus

Les coronavirus appartiennent à une famille de virus, pouvant être responsable chez l’homme, d’infections diverses allant du rhume banal à l’infection pulmonaire sévère, avec détresse respiratoire aiguë.

Dans 80 % des cas, la Covid-19 ne pose guère de problèmes et le malade guérit rapidement, sans qu’il soit besoin de l’hospitaliser. Mais chez les personnes déjà fragilisées – par une maladie chronique, une immunodépression, un grand âge, etc. – la Covid-19 peut se compliquer et nécessiter une hospitalisation, voire une réanimation. C’est surtout pour eux que chacun doit prendre ses responsabilités et respecter les consignes données en cas de suspicion d’infection ou de mesures de confinement si l’infection est avérée. Dans le cas de l’infection COVID-19, due à un coronavirus baptisé Sars-CoV-2, il s’agit d’un coronavirus proche du SRAS qui avait provoqué une épidémie mondiale en 2002-2003. Mais il est contagieux à un niveau plus élevé.

Fin décembre 2019, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a été informée de plusieurs cas de pneumonies en Chine et depuis, l’infection s’est rapidement répandue sur la planète. L’OMS la qualifie désormais de pandémie : 188 pays sont touchés.

 (www.has-sante.fr )

7 conseils pour garder ses poumons en bonne santé

Les poumons sont fragiles. Une série de stratégies liées au mode de vie peuvent réduire ou prévenir de graves problèmes de santé pulmonaire.

  1. Prévenir les infections pulmonaires

Les infections respiratoires peuvent être graves, en particulier chez les personnes âgées, les très jeunes enfants et les personnes dont le système immunitaire est affaibli.

On peut réduire le risque de contracter des infections pulmonaires en :

  • restant à la maison lorsqu’on est malade
  • évitant les personnes malades
  • se lavant fréquemment les mains
  • évitant les foules pendant la saison du rhume et de la grippe
  • pratiquant l’éloignement physique et le port d’un masque pendant la pandémie de COVID-19
  • gardant les enfants à la maison lorsqu’ils sont malades
  • toussant dans un tissu ou dans le coude

  1. Pour des poumons sains : évitez de fumer

Évitez de fumer ou de vous exposer aux vapeurs, et restez à l’écart de la fumée secondaire, en particulier dans les lieux fermés.

Par ailleurs, il n’est jamais trop tard pour les fumeurs permanents d’arrêter de fumer. Les poumons commencent à guérir presque immédiatement après qu’une personne ait cessé de fumer. Dix ans après avoir cessé de fumer, le risque de contracter un cancer du poumon est environ deux fois moins élevé que chez un fumeur actuel.

  1. Réduire la pollution de l’air intérieur

La pollution de l’air intérieur peut endommager les poumons et aggraver l’asthme et les allergies. Pour réduire la pollution de l’air intérieur, on peut suivre ces mesures :

  • Utiliser un filtre à air
  • Tester la maison pour détecter la présence de moisissures visibles ou une odeur de moisi.
  • Tester la maison pour détecter le radon (un gaz radioactif)
  • Éviter d’utiliser des produits chimiques dégageant une forte odeur dans un espace non ventilé.
  • Porter un masque lorsque vous peignez ou travaillez avec des produits chimiques forts.
  • Interdire aux gens de fumer à l’intérieur de la maison.
  • Garder les portes et les fenêtres fermées lorsque l’air extérieur est très pollué.

  1. Traiter les problèmes pulmonaires chroniques

Les personnes souffrant de maladies pulmonaires, d’asthme, d’allergies et de problèmes respiratoires peuvent protéger leurs poumons en travaillant avec un pneumologue.

Les personnes allergiques doivent également éviter les allergènes, tandis que les filtres à air domestiques peuvent contribuer à réduire leurs effets.

  1. Éviter la pollution de l’air extérieur

La pollution de l’air extérieur peut rendre la respiration difficile et peut augmenter le risque de maladie pulmonaire et de cancer du poumon.

On peut essayer les mesures suivantes pour aider à réduire son impact :

  • Vérifier l’indice de qualité de l’air et éviter de passer du temps à l’extérieur lorsque la qualité de l’air est mauvaise.
  • Utiliser un système de filtration d’air pour éliminer la pollution de l’air intérieur.
  • Éviter de faire de l’exercice à proximité de routes très fréquentées ou lorsque le smog est visible.

  1. Faire de l’exercice

L’exercice physique régulier est essentiel pour la santé des poumons, du cœur et du corps tout entier. Les experts de la santé recommandent à tout le monde d’essayer une forme d’exercice régulier, quel que soit son âge ou sa condition physique. Même les personnes souffrant de maladies pulmonaires chroniques peuvent constater une amélioration de leur santé grâce à une activité physique régulière.

  1. Éviter les produits chimiques dangereux

Certains produits chimiques dangereux peuvent endommager les poumons. Les personnes qui travaillent dans le secteur manufacturier ou industriel doivent s’informer des mesures de sécurité sur le lieu de travail, y compris les tests d’amiante. Portez un masque lorsque vous travaillez dans des zones ou des endroits poussiéreux qui pourraient exposer une personne à des produits chimiques toxiques.

À la maison, installez un détecteur de monoxyde de carbone et placez des détecteurs de fumée dans chaque pièce. Ces mesures contribueront à réduire le risque d’empoisonnement au monoxyde de carbone et d’inhalation de fumée.

Un mode de vie sain qui évite les allergènes, la fumée de cigarette et les autres polluants atmosphériques peut contribuer à maintenir les poumons en bonne santé.

 (cf. www.pressesante.com)

Présentation de MAI POUMONS, Le Village 2016

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