Les montagnes ne se rencontreront plus.

A l’heure, où nous vivons une pandémie sans précédent, aurons-nous à nouveau la chance, de nous déplacer librement, pour faire des rencontres inattendues…

voyages-tourisme-loisirs lundi soleil montagne ciel neige bernieshoot

Survoler les montagnes

Montagne est le thème du mois de février de Lundi Soleil, de notre défi photo plaisir, qui nous permet de nous dépasser en sortant de notre zone de confort, mais aujourd’hui nos déplacements sont limités. Il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas, mais à l’heure où le transport aérien connait une crise sans précédent, le hasard pourra-t-il toujours provoquer des rencontres inattendues ?

article undi soleil 2021 photo projet defi challenge bernieshoot

Prendre l’avion était une banalité

La première fois que j’ai pris l’avion, j’avais quatorze ans, c’était en 1971, pour un vol Paris-Le Bourget vers Londres Gatwick. En 1971, c’était un événement de prendre l’avion, il s’est ensuite passé presque une dizaine d’années avant que je le reprenne d’ailleurs.

Et puis, la démocratisation du déplacement en avion est arrivée. Nous sommes une large majorité à avoir pris régulièrement l’avion pour des vols court-courrier, moyen-courrier, ou long-courrier. L’image la plus frappante pour moi, est d’avoir pris, parfois plusieurs fois par semaine la Navette Toulouse- Paris.

Certes, il y a avait au départ des vols réservés, mais changer de vol se faisait en deux clics en arrivant à Orly pour le vol retour. Prendre la navette, ou le métro, c’était presque pareil… j’exagère un peu, dans le métro, on ne nous sert pas un café ou une boisson.

Les compagnies Low-cost ont envahi le marché avec des tarifs défiant toute concurrence, au point qu’il était parfois moins cher de partir une semaine au soleil à l’autre bout du monde, plutôt que d’aller au ski à la montagne.

Avions-nous réellement conscience de cette chance, où cela faisait-il tellement partie de notre mode de vie, que c’était devenu une normalité ?

 

Le retour du trafic n’est pas pour demain

Du jour au lendemain, le trafic aérien s’est totalement arrêté ou presque. Rendez-vous compte qu’en 2020 le trafic passager a été au niveau de celui de 1992. Un recul de presque 20 ans, et 2021 ne s’annonce pas sous les meilleurs hospices.

Cette année 2020 a précipité l’arrêt des Airbus A380, dont la rentabilité était incertaine, ainsi que la chute des compagnies qui n’avaient pas les reins solides. Les programmes de vols sont très fragiles, car l’avenir est on ne peut plus incertain.

En effet, il est curieux de constater que nous avons pris l’habitude d’entendre le nombre de morts du covid par jour en France. C’est devenu une banalité. Est-ce que ce serait la même chose si tous les jours depuis un an, un avion s’écrasait avec 500 personnes à bord ? Ou si une ville de 1000 habitants était rayée de la carte tous les deux jours ?

Aujourd’hui, la reprise du trafic aérien est pour moi liée à deux facteurs :

  • une situation sanitaire maitrisée mondialement
  • des procédures simples pour prendre l’avion

 

Concernant la situation sanitaire, dans la situation actuelle, un pays peut décider de fermer ses frontières du jour au lendemain. Dans ces conditions, comment envisager par exemple des vacances en Italie en utilisation l’avion. L’incertitude est trop grande, et est dissuasive. Il me semble que dès l’instant que le trajet peut se faire en voiture, ce sera le mode de transport privilégié, car il n’y a pas de souci de remboursement.

Même si beaucoup de compagnies ont été obligées d’adapter leur politique commerciale, un vol annulé donne souvent lieu à un voucher (bon de voyage), et non à un remboursement. C’est un élément dissuasif même par rapport au train.

 

Le trajet voyageur dans l’aéroport sera également un élément clé pour une reprise durable. Les formalités de sécurité, absolument nécessaires, augment le temps pour rejoindre la salle d’embarquement. Si on y ajoute l’obligation de test récent, à l’aller comme au retour, ceci n’invite pas à voyager en avion.

Curieusement, le passeport vaccinal qui me semble être une excellente solution fait débat. Je me souviens pourtant dans les années 2000, quand je me rendais dans certains pays d’Afrique, je devais présenter mon carnet de vaccination. C’était une procédure simple, et naturelle. Ce passeport vaccinal, reconnu au niveau mondial, est pour moi une des conditions de la reprise.

 

Des choix stratégiques

Le trafic ne reviendra pas au niveau de 2019, dès que la pandémie régressera. Les compagnies n’auront pas les moyens de proposer autant de vols, et les passagers ne seront pas forcément au rendez-vous.

Des choix stratégiques vont devoir être faits pour la reprise ne soit pas trop lente. Un exemple simple, qui ferait certainement hurler certains de mes anciens collègues, Paris a-t-il besoin de trois aéroports :

  • Paris Roissy Charles de Gaulle
  • Paris Orly
  • Paris Le Bourget

N’est-il pas de saisir l’opportunité de ne garder que Paris Roissy Charles de Gaulle ? En regroupant l’activité, nous gagnerions en efficacité et en productivité. Au lieu d’avoir trois aéroports qui végètent, en avoir un qui soit performant, positionnerait la France dans une bonne position mondiale. Et ceci est vrai notamment par rapport aux hubs des émirats.

 

En conclusion de cet article, j’espère que nous retrouverons la facilité de voyager en avion, j’espère qu’il ne faudra pas attendre 10 ans. Et vous, quelles sont les conditions pour que vous voyagiez à nouveau en avion ?

Spread the love
Bernie
Bernie

Moi, c'est Bernie. Incubateur d'actualités pour vous informer autrement.

Articles: 11195

22 commentaires

  1. j avait 20ans quand j ‘ai pris l ‘avion pour la premiére fois , je l ai même pris souvent aprés aussi , mais pas depuis longtemps
    qui sait peut être un jour ….si covid le veut bien
    bonne soirée pour toi
    kénavo Bernie

  2. Le hasard n’existe pas, ce qui t’es destiné trouvera toujours le moyen de te rejoindre. C’est dommage de ne plus pouvoir prendre l’avion comme avant mais, il y a de très beaux endroits en France en attendant ça permet de découvrir notre pays. Entendre le nombre de morts du covid, n’est pas une habitude pour moi; parce que je n’écoute pas cette info, ni les autres d’ailleurs Plus on écoute du négatif plus on perçoit du négatif, et plus on reste sur du positif et plus il vient à notre rencontre , l’énergie vibratoire (dieu) n’est qu’un champs d’information… Nous sommes le résultat de nos pensées. J’ai le projet d’aller au Vietnam, et quand ça sera le moment, et bien j’irais, en attendant je vais ailleurs ou m’attendent d’autres choses….

    • Prendre l’avion et découvrir la France ça n’a jamais été incompatible. Écouter les informations via diverses sources, notamment étrangères, et les analyser permet de se forger un avis.

  3. J’avoue n’avoir pris l’avion qu’une fois (la même année que toi) contrairement à mes enfants qui le prennent fréquemment, soit pour leur travail soit pour leurs vacances . Je pense que la vaccination est un gage de libre circulation , le problème c’est qu’il va y avoir un sacré décalage entre les pays et je pense que c’est pour cela que ça coince .
    Bonne journée

  4. Bonjour Bernard, pour voyager, il faudrait que nous soyons vaccinés, que les formalités à l’aéroport soient simples, et possibilités de remboursement si le voyage en avion ne peut se faire. Avant , nous partions une fois par an avec un petit groupe d’amis, la plupart ont très peur maintenant de bouger.

  5. et bien pour moi, la plus grande surprise, fut en revenant de Suède sur un hoover craft, de me retrouver au Danemark entre des bus !
    Bonne journée Bernie

  6. je n’ai qu’une hâte c’est de pouvoir aller voir les enfants à Montéral, ça va faire deux ans que l’on ne ce voit qu’à travers un écran….c’est lassant…..mais pour ça il faut aussi se faire vacciner et ce n’est pas gagner pour obtenir un RDV…..passe une bien agréable journée

  7. Hello Bernie
    Vaste réflexion ! Avons-nous, aurons-nous des réponses ?
    Pour ma part, j’aime l’atmosphère de « ruche » des gares et aéroports ! Tous ces passagers qui s’agitent partout, qui tuent le temps en attendant leurs trains ou leurs avions, les valises, les annonces souvent inaudibles, bref, tout ça !
    Reverrons-nous tous ces trafics, surtout aériens ?
    Avec « l’esprit » écolo qui se propage, rien n’est moins sûr, à part les irréductibles qui ne peuvent concevoir leurs vacances qu’à l’autre bout du monde.
    Le passeport vaccinal ne me dérange pas. C’est même plutôt rassurant. Nous avons bien, pour la plupart, un carnet de vaccinations et un carnet de santé. Même chose pour nos animaux !
    Supprimer un aéroport à Paris surchargerait encore plus les deux autres ?
    En fait, je n’ai pas de réponses et j’avoue que ce n’est pas ma préoccupation.
    Je voyage de moins en moins à l’étranger et plutôt en Europe. Le plus loin que j’ai volé c’était pour un voyage au Mexique.
    Passe une bonne semaine
    Rendez-vous lundi prochain, pour le premier Lundi Soleil de mars et son « jaune » printanier.
    Bises d’O.

  8. Les grands trusts avec la complicité des gouvernement sont arrivés à ce qu’ils voulaient……La dictature comme on la voit dans certains films post apocalyptique de la SF

  9. pour ma part, je ne prend presque jamais l’avion, je ne voyage pas assez et pour le boulot, c’est le train qui est le plus facile, l’aéroport le plus proche étant loin de chez nous, et puis avec le TGV, je trouve que c’est plus écologique. bises.celine

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *