Adopter un animal avec Les Chatons de Chabidou

Selon les sources officielles, 100.000 euthanasies de chiens et de chats seraient chaque année, pratiquées en France, donc plus de 300 par jour. La mort donnée sans aucune raison légitime à un animal, n’est qu’une infamie qui engage notre responsabilité morale et notre dignité d’être humain. Ces euthanasies que je n’hésite pas à qualifier de « sauvages » ont souvent lieu suite à l’abandon d’un animal par son maître. Parfois, on n’hésite pas à se débarrasser d’une chatte en gestation car on a eu la flamme ou pas le budget de la faire stériliser. Adopter un animal, ce n’est pas acheter un jouet que l’on jette quand il n’a plus l’heur de plaire ou qu’il « dérange ».

chaton blanc calin

Les Chatons de Chabidou : Adoption en toute sécurité et légalité

Les Chatons de Chabidou est une asbl bruxelloise qui procure soins, nourriture, douceur, et chaleur d’un foyer aimant pour les chatons et chats adultes abandonnés, et offrent la possibilité d’une adoption en toute sécurité et légalité. Malheureusement, cette Asso ne bénéficie d’aucun subside et ne doit compter que sur ses bénévoles et ses sympathisants.

les chatons de chabidou page facebook

Extrait de  » Chicha et autres nouvelles « 

« Je n’étais même pas encore sevrée que je savais déjà que ma vie de chat ne serait guère un long fleuve tranquille. Je suis née dans un garage, tenu par deux propriétaires dont les actes et les paroles ne m’inspiraient pas la moindre confiance. Outre le fait qu’ils trempaient clairement dans des trafics douteux dont les tenants et aboutissants m’échappaient, j’étais consciente que ma mère et ses trois portées par an leur posaient un sérieux problème.

Comme en plus d’être des margoulins de première classe, ils étaient avares à faire peur à Harpagon en personne, se plaignant sans cesse des coûts engendrés par ces naissances félines à répétition. Je songeai qu’ils auraient pu faire opérer la chatte qui m’a mise au monde… Mais pour ce faire, débourser 125 euros semblaient aux deux comparses une somme astronomique dont ils ne se départiraient à aucun prix. Au tout début, j’ignorais ce que devenaient mes frères et sœurs de la portée précédente.

Certains étaient adoptés, et je les voyais partir en ronronnant de contentement avec leur nouveau papa ou leur nouvelle maman. Mais je me rendis compte avec horreur que passé l’âge de quatre ou cinq mois tout au plus, l’un des deux garagistes s’emparaient des chatons restants. On entendait des miaulements plaintifs, d’abord plutôt timides, puis plus appuyés et enfin de stridents cris de profond effroi… Et enfin, le silence…

Un silence de mort, sinistre, lourd et pesant de sous-entendus. Cela ne semblait guère émouvoir les garagistes car sitôt leurs meurtres commis, ils retournaient dans la cuisine jouxtant l’atelier et se tapaient joyeusement quelques bières. C’est ainsi qu’à l’âge de cinq semaines, je sus que je n’avais guère le choix : il me fallait être adoptée… ou bien mourir.

Plus les jours avançaient, plus je perdais espoir. Mes perspectives d’avenir me semblaient totalement compromises. Mais quand un jeune apprenti me trouva mignonne, qu’il annonça à la cantonade que sa copine avait toujours rêvé d’un petit cœur de chat à cajoler, je sus que ma chance avait tourné. Ma nouvelle Maman vint me chercher alors que j’allais sur mes huit semaines. Elle avait pris une cagette, et afin de me rassurer durant le transport, elle ne cessa de me parler tout doucement, tout gentiment.

– Coucou toi… Comme tu es jolie ! Et tu seras encore plus belle en grandissant ! Je suis ta Maman… Chez moi, il y a déjà des petits plats pour bébé, un bel arbre à chat, quelques joujoux et un bac pour faire tes besoins. Comme je t’aime déjà ! J’espère que tu m’aimeras aussi, j’ai tant besoin d’un petit être à chouchouter. Tu sais, les mamans humaines portent neuf mois durant leur petit dans leur ventre… Je ne t’ai certes pas portée comme ça, mais je t’ai portée dans mon âme pendant près de 32 ans… Oh, tu ronronnes ! Et tu me tends ta petite patte ! Tu veux déjà faire des mamours ? J’espère que tu ne m’en voudras pas, je ne t’ai pas encore trouvé de nom. Je voudrais pour toi un très joli nom, tendre et énergique en même temps… Mais je n’ai pas encore eu de véritable bonne idée.

Pour ma part, je m’en fichais un peu, de cette histoire de nom. Tout ce qui m’importait était d’avoir échappé au garage de l’Enfer et d’avoir une douce et jolie maman humaine. »

« Chichas et autres nouvelles » Virginie Vanos aime sa chatte, mais ne sait pas si elle est heureuse.

chaton blanc joueur

Extrait de « Chicha et autres nouvelles » paru aux Editions Edilivre-Aparis le 05/08/2016

Aidons Les Chatons de Chabidou

L’euthanasie sauvage des frères et sœurs de Chicha est un phénomène abject qui  arrive tous les jours. Les refuges tels que Les chatons de Chabidou existent pour aider à stopper ces horreurs. Aidons-les à notre tour. Comment ? Voici les explications.

« On peut juger de la grandeur d’une nation par la façon dont les animaux y sont traités. » (Le Mahatma Gandhi)

virginie vanos chatte douce

Virginie Vanos

Spread the love
Bernie
Bernie

Moi, c'est Bernie. Incubateur d'actualités pour vous informer autrement.

Articles: 11195

4 commentaires

  1. J’ai été bénévole pour l’une de ces associations qui effectivement ne reçoivent aucune aide en dehors des dons des membres. Malheureusement, les gens pensent souvent qu’un chat, ça vit dehors et n’a besoin que de nourriture… On voit vraiment de tout !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *