« Porte bonheur de nos régions » est un livre écrit par la journaliste Sophie Dubois-Collet, publié aux éditions de l’Opportun. Une invitation à un tour de France de la chance, qui passe à l'église Saint-Saturnin (Toulouse).
Porte bonheur de nos régions
La France qui porte chance!
Depuis la nuit des temps, les hommes ont rattaché leurs croyances à des pierres, des sources, des statues représentant des personnes réelles ou inventées.
On va caresser la chouette de l’église de Dijon pour s’attirer lachance. La chaussure droite de lastatue parisienne de Montaignetant elle est réputée pour « aider »à réussir ses examens. Le nez dela statue de Saint Guirec (dans les Côtes-d’Armor) est plein d’aiguilles piquées par ceux quiaimeraient se marier dans l’année.
Sophie Dubois-Collet vous invite à un tour de France de la chance…
Extrait : Les pieds de saint Christophe
Le 29 novembre 250, saint Saturnin, alors évêque de Toulouse, passa comme tous les jours devant le temple du Capitole pour se rendre à son église. Dès qu’ils l’aperçurent, des païens l’assaillirent et l’accusèrent de perturber leurs dieux. Emportés par leur courroux, ils se mirent à crier, à gesticuler dans tous les sens et lui imposèrent de participer au sacrifice rituel d’un taureau. Il s’agissait d’offrir l’animal à Jupiter, le dieu des dieux, et les Romains n’imaginaient pas une seconde que saint Saturnin oserait leur désobéir.
C’est pourtant ce qu’il fit, en arguant que ces coutumes n’étaient pas celles de sa religion. Alors, ils l’attrapèrent violemment, attachèrent ses pieds au taureau, puis lancèrent la bête en direction du nord de la ville.
Saint Saturnin mourut la tête fracassée contre les pavés. Deux saintes puelles, des jeunes chrétiennes pleines de courage, recueillirent son corps et l’enterrèrent.
Au début du ive siècle, l’évêque Hilaire demanda de rechercher la sépulture de saint Saturnin. Il souhaitait que ce martyr soit dignement abrité.
Il fallut des années avant de la trouver et ce n’est qu’au xie siècle que l’on commença à bâtir une église pour le saint. La construction dura deux siècles et, au fil des années, elle passa de collégiale au rang d’abbaye, puis de basilique.
Les pèlerins se rendant à Saint-Jacques de Compostelle y venaient pour prier saint Saturnin, mais ils s’arrêtaient aussi dans le transept sud de la basilique, à l’une des colonnes, afin de prier devant la peinture de saint Christophe, patron des voyageurs.
Ils l’invoquaient pour ne pas être frappés de mort violente. Car à cette époque, on espérait toujours avoir le temps de se confesser, de se repentir de tous ses péchés, avant de passer lentement dans l’au-delà.
Aujourd’hui, le tableau a disparu. Il ne reste que les pieds de saint Christophe, en bas-relief, sur la colonne. On dit qu’il faut venir apposer les mains dessus, car ils porteraient bonheur et aideraient à réaliser les vœux.
Quatrième de couverture
« Il entre dans toutes les actions humaines plus de hasard que de décision. »
André Gide
Depuis la nuit des temps, les hommes ont rattaché leurs croyances à des pierres, des sources, des statues représentant des personnes réelles ou inventées.
Encore aujourd’hui, on va, par exemple, comme des milliers de personnes avant nous, caresser la chouette de l’église de Dijon pour s’attirer la chance. À Paris, la chaussure droite de la statue de Montaigne est patinée, tant les étudiants viennent la toucher avant de passer un examen. Et à Perros-Guirec, dans les Côtes-d’Armor, le nez de la statue de Saint Guirec est plein d’aiguilles piquées par ceux qui aimeraient se marier dans l’année.
Cet ouvrage est un appel à oublier d’être rationnels. Ouvrons-nous au hasard, car cela ne coûte rien d’essayer de s’attirer la chance… »
Journaliste, titulaire d’une maîtrise en archéologie et d’un DEA d’histoire de l’art, Sophie Dubois-Collet a parcouru la France à la recherche des lieux et monuments magiques faisant partie de notre patrimoine. C’est avec plaisir qu’elle nous fait découvrir aujourd’hui ces adresses habitées par les légendes et les esprits de nos ancêtres.
Sophie Dubois-Collet
"Je suis née à Paris, en 1970.
A dix-huit ans, j'ai obtenu le deuxième prix de poésie de la Ville de Paris et sorti un livre de poèmes : Tendres regards, aujourd'hui épuisé.
Après avoir écrit des sketchs pour Michèle Laroque (Émission La Classe), j'ai fait des études d'Histoire de l'art, option lettres et d'archéologie, option biologie, à la Sorbonne.
J'ai obtenu une maîtrise d'archéologie et un DEA d'histoire de l'art. J'ai enseigné pendant un an la méthodologie en histoire de l'art, à la Sorbonne Paris I.
J'ai ensuite été embauchée comme journaliste, dans des magazines où j'exerce toujours. Je fais des articles société, pratiques, des interviews de personnalités artistiques…
J'ai aussi enseigné le Français et l'Histoire Géo, au collège.
L’un de mes auteurs préférés est : George Sand, car j'apprécie la femme qu'elle fut et j'ai été bercée dans son univers, puisque mon père était berrichon.
J'ai une immense tendresse et passion pour Paul Valéry, que j'admire.
Mon autre auteur fétiche est André Gide. J'aime son œuvre et son être, tout en douceur. C'est pourquoi l'une de ses citations est en quatrième de couverture de mon livre."
Un tour de France bien sympathique et qui ne peut pas faire de mal ! Une façon originale de se promener et de découvrir.
Et de belles histoires à découvrir
C’ est en tout cas original et fort intéressant
Absolument, nous redécouvrons nos régions sous un angle vraiment original.
Un livre qui devrait intéresser beaucoup de personnes ! Je vais le commander dès que j’aurai déménagé dans ma campagne soit dans une semaine !
Bon déménagement, et surtout bonne lecture
I know the word door 🙂
It’s a good start, but here « porte bonheur » is « good luck charm » and so the purpose of this novel is to visit France going from one good luck charm to another one.