Voici le grand retour de l’auteur d’Un léger passage à vide, Nicolas Rey avoue ses fautes avec panache, dans son nouveau formidable roman-vérité : « Dos au mur » publié aux éditions Au Diable Vauvert.
Dos au mur
Des aveux émouvants
Ma lecture de «Dos au mur » fait suite à celle de « les délices de 36 » du même auteur
Nicolas Rey signe son grand retour, très attendu, et s’interroge sur l’écrivain du XXième siècle . Il nous avoue avec émotion et humour, un délit de plagiat commis en 2016. Ruiné, sa santé est aussi précaire… Alors dans un style journalistique, ce romancier dandy, va se confesser et ne plus mentir.
Enfin, il avoue tout et dit la vérité, toute la vérité. Il revient au fil des chapitres sur le thème de l’amour qui lui est cher, il va ainsi nous raconter, sans mensonge, son dernier amour.
Cette confession est faite avec un réel panache, et choisir d’être le héros de son propre livre ajoute une touche de sensibilité intéressante, la limite entre fiction et réel est ténue.
J’ai beaucoup ri, ému presque aux larmes parfois. Si le roman c’est le mentir-vrai, Nicolas Rey écrit une désopilante fiction du réel, dans laquelle la vérité devient fiction. Mais de sa vie à ses relations avec les éditeurs, c’est aussi l’envers du décor et la condition d’un auteur du vingt-et-unième siècle
Un livre qui devrait ravir votre PAL
Quatrième de couverture
« On va arrêter d’éviter le sujet principal de ce livre. On va mettre les mains dans le cambouis une fois pour toutes. Le crime commence par une bonne nouvelle. Les éditions de la Férinière me proposent la rédaction d’un recueil de nouvelles. Le seul problème, c’est que je suis un écrivain qui n’arrive plus à écrire. Plus une seule ligne. Rien. Le vide intersidéral. »
Plagiaire, menteur, infidèle, Nicolas Rey, dos au mur, avoue tout.
Nicolas Rey
Nicolas Rey a publié romans, nouvelles et chroniques au Diable vauvert :
– Treize minutes,
– Mémoire courte, Prix de Flore 2000,
– Un début prometteur,
– Courir à trente ans,
– Un léger passage à vide,
– L’amour est déclaré,
– Les enfants qui mentent n’iront pas au paradis,
– un recueil de chroniques,
– La Beauté du geste,
Ainsi que le scénario La Femme de Rio, César du court-métrage 2015. « Dos au mur » est son dixième roman au Diable vauvert
Longtemps chroniqueur sur France Inter dans l’émission de Pascale Clark, il a créé avec Mathieu Saïkaly le duo les Garçons Manqués qui se produit depuis 2015 à la Maison de la Poésie à Paris et dans toute la France en 2018 pour un nouveau spectacle.
« La vérité devient fiction » : je trouve ça intéressant !
Delphine de Vigan a aussi questionné ce rapport vérité/réel/fiction dans son roman « D’après une histoire vraie ».
Peut-être le questionnement est-il sans fin… 😀 ?
C’est une vraie question que tu nous poses
Non, malgré ton bon avis, je ne lirai pas ce livre qui ne me tente pas
Impossible d’aimer tous les livres.
Bonjour,
Je connais Nicolas Ray pour ses passages sur Inter, effectivement, je savais qu’il écrivait aussi.
Je suis tenté par cette lecture. En ce moment je ne sais plus où donner de la tête dans mes lectures!
Bonne soirée
@mitié.
Effectivement Nicolas Rey est connu pour ses passage sur France Inter, dans ma PAL il y a beaucoup de livres, mais beaucoup ne veut pas dire assez
Ce livre doit en effet être très sympa, tu donnes envie
tu nous raconteras tes impressions après ta lecture
Quelle belle couverture, impressionnante et original! Bisou, bon mardi dans la joie!
La couverture est de plus en plus essentielle pour le livre, mais le contenu doit être à la hauteur, et c’est le cas ici.
Me voilà toute tourneboulée : fiction, réalité ? Mais comme disait Cocteau « la fiction est un mensonge qui dit toujours la vérité ».
Cocteau voyait juste
en somme une sorte de biographie
Où est la vérité, où est le mensonge…
Bonjour Bernie
J’aime bien cet auteur, merci de m’informer de la sortie de son livre.
@mitié
Avec plaisir