Vous avez peut-être dégusté le charme d’un Jurançon durant les fêtes, et vous avez allié le plaisir des yeux au plaisir du palais. Quand vous aurez découvert « Blanc sec et série noire » le dernier polar de Philippe Lescarret, publié aux éditions Cairn dans la collection Du Noir au Sud, vous repenserez à cette palpitante intrigue en ouvrant une bouteille de Jurançon.
Blanc sec et série noire
Un très grand cru
Voici un polar, qui est un très grand cru, à consommer sans modération grâce au talent de la plume Philippe Lescarret et qui nous emmène dans le terrible monde de la drogue et du plaisir du Jurançon.
L’enquête va à cent à l’heure, de la première à la dernière ligne. Ce voyage œnologique dans le Béarn est tout sauf une promenade de santé.
Tous les ingrédients sont réunis pour que ce polar ne soit pas « un bon vin de table », mais un très grand cru. Le style épuré nous fait passer de l’enfer de la poudre blanche, décrit sans complaisance, au monde viticole, qui a ses règles et où le silence est dur à rompre.
C’est aussi un regard qui fait froid dans le dos, sur la jeunesse d’aujourd’hui, qui peut basculer si vite dans le monde de la drogue, un décryptage très réaliste.
Un polar, comme je les aime, on ouvre le livre et on le referme à la dernière ligne parce que le style et l’intrigue vous happent totalement.
Faîtes-vous plaisir, offrez-vous un blanc sec et dégustez cette série noire…
Résumé
Une ville étudiante de province en proie à une vague d’overdoses foudroyantes et incompréhensibles…
Une enquête longue et difficile s’annonce pour le lieutenant Loubeyres. Bien plus qu’une enquête policière, Blanc sec et série noire est un véritable roman noir.
Après la découverte du cadavre d’un viticulteur jurançonnais, une série de morts violentes s’abat sur Pau et sa région. Jeunes issus des quartiers nord, fils et filles de notables, aucun milieu n’est épargné.
Que cachent ces overdoses à répétition ?
Qui en voulait à Capdevielle ?
Le lieutenant Yann Loubeyres et ses coéquipiers de la PJ mènent une enquête compliquée. Entre trahisons, adultères et intérêts financiers, le monde de la viticulture n’est pas une confrérie aussi unie qu’il n’y paraît.
Et même dans les caves où le vin coule à flot, les langues ne se délient pas facilement.
Philippe Lescarret continue de s’intéresser au mal‐être de la jeunesse
Pour son deuxième roman, Philippe Lescarret continue de s’intéresser au mal‐être de la jeunesse, après la prostitution étudiante dans Nous n’irons plus au bois, il s’attaque ici aux ravages de la drogue. Il dénonce ainsi les méfaits de cette économie parallèle, en mettant en avant l’ingéniosité des narco‐trafiquants de plus en plus inventifs pour faire circuler leurs produits.
Cette enquête est aussi l’occasion de s’immerger dans le monde viticole.
« Je travaille depuis 22 ans auprès de jeunes. J’ai côtoyé de nombreux jeunes en difficulté, surtout en internat de lycée professionnel où j’ai vu certains d’entre eux sombrer dans le cannabis. C’est ce parcours qui m’a inspiré.
L’histoire est toujours la même. On les voit arrêter le sport, se désocialiser, abandonner leurs études, couper les ponts avec leur famille et ne plus vivre que pour la fumette qui devient une obsession. Ni les flics, ni les profs, ni les psys n’arrivent à lutter contre ce phénomène. Voilà ce que j’ai essayé de dénoncer entre les lignes.»
Philippe Lescarret
Philippe Lescarret est né en 1971 à Pau. Après des études de physique, il effectue son service national en tant que gendarme auxiliaire, et se retrouve alors confronté à la mort violente, à l’odeur du sang.
L’enseignement le mène ensuite en banlieue parisienne. Mais la terre du rugby et des palombes lui manque. Il revient s’établir dans le Sud-Ouest.
Il habite et travaille actuellement en Béarn, non loin des montagnes, de l’océan et de la forêt landaise.
Un livre qu’on a envie de découvrir… !
De quoi bien commencer l’année…
Zalma
absolument, c’est un très grand cru
Un Jurançon ! j’adore alors pourquoi pas ce polar
Tu vas découvrir des secrets du Jurançon et une belle intrigue
J’ai lu du même auteur « Nous n’irons plus au bois de Pau ».
Effectivement c’est sa première publication si je ne me trompe pas, il avait aussi reçu de belles critiques.
Bonjour BERNIES,
Reçois mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année, mille douceurs chaque jour à partager avec les tiens et amis.
Une lecture qui semble bien prenante.
Bonne journée
@mitié
merci, une lecture totalement prenante
Bonjour
il a l air interessant comme livre!
Jolie présentation!
Bonne Nouvelle Année!
Joli jeu de mots sur le mélange du vin et d’un livre …
Bon mardi, après une horrible tempête mais sans trop de dégâts et en espérant que l’on revienne à un temps normal …
Contente que toutes ces fêtes soient terminées …
Bisoux fatigués, même si je n’ai rien fait de spécial.
C’est aussi le cœur de l’intrigue