La ville des brumes

« Suivez les indices. Ne croyez rien. Doutez de tout. », au fil des pages Claire Dewitt va saisir les mots de l’énigmatique Jacques Silette. « La ville des brumes »Un roman noir signée Sara Gran, dans la plus pure tradition du roman noir américain

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La ville des brumes

Une enquête de Claire DeWitt

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Claire Breton, avec comme Titre original : Claire DeWitt and the city of the dead, j’ai eu le plaisir de rencontrer l’auteure, Sara Gran, de ce superbe thriller lors du Festival Toulouse Polars du Sud 2017.

Ma sélection s’est portée essentiellement cette année sur la découverte d’auteurEs de littérature policière. Après un premier échange en français, j’ai basculé à l’anglais, où naturellement Sara était beaucoup plus à l’aise, et surtout naturelle !

sara gran bernieshoot

Il est intéressant pour l’anecdote de savoir qu’elle a rencontré Claire Breton, la traductrice, lors d’une visite à Lyon, c’est assez rare pour le mentionner.

Le style de Sara, est comme sa personnalité, est percutant, haletant et Claire DeWitt, son personnage principal semble lui ressembler, beaucoup.

La mort de Paul, l’ex de Claire DeWitt, pourrait être due à un cambriolage qui a mal tourné. Oui, mais Claire n’y croit pas un seul instant. Rien ne semble avoir de sens dans cette mort, ce sont les brumes qui entourent Claire, brumes de son adolescence, de la coque, de ses liaisons.

Dans un San Francisco plus fantasque que jamais, la vie est dure, mais son style, qui est comme sa vie fait d’excès, parfois d’outrance, et surtout en totale liberté, va souffler pour dissiper les brumes et faire apparaître la vérité.

C’est du très grand polar, à savourer sans modération.

sara gan © bernieshoot

Quatrième de couverture

« Suivez les indices. Ne croyez rien. Doutez de tout. »

Quand Paul Casablancas, l’ex-petit ami musicien de Claire, est retrouvé mort dans sa maison de San Francisco, la police est convaincue qu’il s’agit d’un simple cambriolage.

Mais Claire sait que rien n’est jamais simple. Avec l’aide de son nouvel assistant, elle suit les indices, trouvant notamment un nouvel éclairage sur le destin de sa sœur de sang Tracy, évaporée dans le métro de New York dans les années 1980.

Alors que les visions du passé lèvent le voile sur les secrets du présent, Claire commence à saisir les mots de l’énigmatique Jacques Silette : « Le détective ne saura pas de quoi il est capable avant de se heurter à un mystère qui lui transperce le cœur. »

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Sara Gran

Ex-libraire de Brooklyn, Sara Gran est née en 1971, etvit à Los Angeles.

Elle est l’auteure de Viens plus près, Dope et La Ville des morts, qui a obtenu le prix du meilleur polar des lecteurs de points.

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4 commentaires

  1. En tous cas, elle semble fort sympathique.
    Bon mardi, avec le temps pourri qui continue, mais le vent s’est calmé, remplacé par le froid.
    Bisoux, bernie

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